HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hippocrate, Du régime dans les maladies aiguës (2ième partie)

Chapitre 5

  Chapitre 5

[2,5] Ὁκόταν ἀλγήματα προγένηται, μελαίνης χολῆς καὶ δριμέων ῥευμάτων ἐπιῤῥύσιες γίγνονται· ἀλγέει δὲ τὰ ἐντὸς δακνόμενος· δηχθεῖσαι δὲ καὶ λίην ξηραὶ γενόμεναι αἱ φλέβες ἐντείνονταί τε καὶ φλεγμαίνουσαι ἐπισπῶνται τὰ ἐπιῤῥέοντα· ὅθεν διαφθαρέντος τοῦ αἵματος, καὶ τῶν πνευμάτων οὐ δυναμένων ἐν αὐτῷ τὰς κατὰ φύσιν ὁδοὺς βαδίζειν, καταψύξιές τε γίγνονται ὑπὸ τῆς στάσιος, καὶ σκοτώσιες, καὶ ἀφωνίη, καὶ καρηβαρίη, καὶ σπασμοὶ, ἢν ἤδη ἐπὶ τὴν καρδίην τὸ ἧπαρ ἐπὶ τὴν φλέβα ἔλθῃ· ἔνθεν ἐπίληπτοι γίγνονται παραπλῆγες, ἢν ἐς τοὺς περιέχοντας τόπους ἐμπέσῃ τὰ ῥεύματα, καὶ ὑπὸ τῶν πνευμάτων οὐ δυναμένων διεξιέναι καταξηρανθῇ. Ἀλλὰ χρὴ τοὺς τοιούτους προπυριῶντα φλεβοτομέειν ἐν ἀρχῇσιν εὐθέως, μετεώρων ἐόντων πάντων τῶν λυπεόντων πνευμάτων καὶ ῥευμάτων· εὐβοηθητότερα γάρ ἐστιν· καὶ ἀναλαμβάνοντα, καὶ τὰς κρίσιας ἐπιθεωρέοντα, φαρμακεύειν, ἢν μὴ κουφίζηται, ἄνω· τὴν δὲ κάτω κοιλίην, ἢν μὴ ὑποχωρέῃ κλυσμῷ, ὄνου γάλα ἑφθὸν δίδου, καὶ πινέτω μὴ ἔλασσον δώδεκα κοτυλῶν· ἢν δὲ ῥώμη περιέχῃ, πλεῖον ἑκκαίδεκα. [2,5] Des douleurs fixées antécédemment sur un point, y attirent des flux de bile noire et d'humeurs âcres; les parties internes font éprouver un sentiment de morsure; les veines irritées à leur tour et devenues trop sèches se tendent, et, enflammées, elle attirent les humeurs, qui affluent. De la sorte, le sang étant altéré et l'air n'y pouvant parcourir les voies naturelles, cette stase produit les refroidissements, les obscurcissements de la vue, la perte de la parole, la pesanteur de tête, et les convulsions dès que la stase gagne le coeur, ou le foie, ou la grande veine; accidents suivis d'épilepsie ou de paralysie, si les fluxions tombent dans ces organes par les veines attenantes, et si à cause de la dessication l'air n'y peut suivre son chemin. Ces malades doivent être d'abord fomentés, puis saignés aussitôt dès le début, tandis que l'air intérieur et les humeurs qui nuisent, sont encore en mouvement ; puis on rendra des forces aux malades, et, prenant en considération les crises, on procurera, si le mal ne s'amende pas, des évacuations par le haut. Quant aux voies inférieures, si les lavements ne suffisent pas, on fera prendre au malade du lait d'ânesse cuit; il n'en boira pas moins de douze cotyles (2,24 litres), et même, s'il est vigoureux, il dépassera le nombre de seize (3,32 litres).


Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle |

 
UCL | FLTR | Hodoi Elektronikai | Itinera Electronica | Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Ingénierie Technologies de l'Information : B. Maroutaeff - C. Ruell - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 3/09/2009