HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hérodote, Histoires, livre IV

δὲ



Texte grec :

[4,68] Ἐπεὰν δὲ βασιλεὺς ὁ Σκυθέων κάμῃ, μεταπέμπεται τῶν μαντίων ἄνδρας τρεῖς τοὺς εὐδοκιμέοντας μάλιστα, οἳ τρόπῳ τῷ εἰρημένῳ μαντεύονται· καὶ λέγουσι οὗτοι ὡς τὸ ἐπίπαν μάλιστα τάδε, ὡς τὰς βασιληίας ἱστίας ἐπιώρκηκε ὃς καὶ ὅς, λέγοντες τῶν ἀστῶν τὸν ἂν δὴ λέγωσι. (2) τὰς δὲ βασιληίας ἱστίας νόμος Σκύθῃσι τὰ μάλιστα ἐστὶ ὀμνύναι τότε ἐπεὰν τὸν μέγιστον ὅρκον ἐθέλωσι ὀμνύναι. αὐτίκα δὲ διαλελαμμένος ἄγεται οὗτος τὸν ἂν δὴ φῶσι ἐπιορκῆσαι, ἀπιγμένον δὲ ἐλέγχουσι οἱ μάντιες ὡς ἐπιορκήσας φαίνεται ἐν τῇ μαντικῇ τὰς βασιληίας ἱστίας καὶ διὰ ταῦτα ἀλγέει ὁ βασιλεύς· ὁ δὲ ἀρνέεται, οὐ φάμενος ἐπιορκῆσαι, καὶ δεινολογέεται. (3) ἀρνεομένου δὲ τούτου ὁ βασιλεὺς μεταπέμπεται ἄλλους διπλησίους μάντιας· καὶ ἢν μὲν καὶ οὗτοι ἐσορῶντες ἐς τὴν μαντικὴν καταδήσωσι ἐπιορκῆσαι, τοῦ δὲ ἰθέως τὴν κεφαλὴν ἀποτάμνουσι, καὶ τὰ χρήματα αὐτοῦ διαλαγχάνουσι οἱ πρῶτοι τῶν μαντίων· (4) ἢν δὲ οἱ ἐπελθόντες μάντιες ἀπολύσωσι, ἄλλοι πάρεισι μάντιες καὶ μάλα ἄλλοι. ἢν ὦν οἱ πλεῦνες τὸν ἄνθρωπον ἀπολύσωσι, δέδοκται τοῖσι πρώτοισι τῶν μαντίων αὐτοῖσι ἀπόλλυσθαι.

Traduction française :

[4,68] LXVIII. Si le roi des Scythes tombe malade, il envoie chercher trois des plus célèbres d'entre ces devins, qui exercent leur art de la manière que nous avons dit. Ils lui répondent ordinairement que tel et tel, dont ils disent en même temps les noms, ont fait un faux serment en jurant par les Lares du palais. Les Scythes en effet jurent assez ordinairement par les Lares du palais, quand ils veulent faire le plus grand de tous les serments. Aussitôt on saisit l'accusé, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; quand on l'a amené, ils lui déclarent que, par l'art de la divination, ils sont sûrs qu'il a fait un faux serment en jurant par les Lares du palais, et qu'ainsi il est la cause de la maladie du roi. Si l'accusé nie le crime et s'indigne qu'on ait pu le lui imputer, le roi fait venir le double d'autres devins. Si ceux-ci le convainquent aussi de parjure par les règles de la divination, on lui tranche sur-le-champ la tête, et ses biens sont confisqués au profit des premiers devins. Si les devins que le roi a mandés en second lieu le déclarent innocent, on en fait venir d'autres, et puis d'autres encore ; et, s'il est déchargé de l'accusation par le plus grand nombre, la sentence qui l'absout est l'arrêt de mort des premiers devins.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 15/07/2005