Texte grec :
[3,118] Ταῦτα μὲν δὴ ἔχει οὕτω. τῶν δὲ τῷ Μάγῳ ἐπαναστάντων ἑπτὰ ἀνδρῶν, ἕνα αὐτῶν
Ἰνταφρένεα κατέλαβε ὑβρίσαντα τάδε ἀποθανεῖν αὐτίκα μετὰ τὴν ἐπανάστασιν. ἤθελε ἐς τὰ
βασιλήια ἐσελθὼν χρηματίσασθαι τῷ βασιλέι· καὶ γὰρ δὴ καὶ ὁ νόμος οὕτω εἶχε, τοῖσι ἐπαναστᾶσι
τῷ Μάγῳ ἔσοδον εἶναι παρὰ βασιλέα ἄνευ ἀγγέλου, ἢν μὴ γυναικὶ τυγχάνῃ μισγόμενος βασιλεύς.
(2) οὔκων δὴ Ἰνταφρένης ἐδικαίου οὐδένα οἱ ἐσαγγεῖλαι, ἀλλ᾽ ὅτι ἦν τῶν ἑπτά, ἐσιέναι ἤθελε. ὁ δὲ
πυλουρὸς καὶ ὁ ἀγγελιηφόρος οὐ περιώρων, φάμενοι τὸν βασιλέα γυναικὶ μίσγεσθαι. ὁ δὲ
Ἰνταφρένης δοκέων σφέας ψεύδεα λέγειν ποιέει τοιάδε· σπασάμενος τὸν ἀκινάκεα ἀποτάμνει
αὐτῶν τά τε ὦτα καὶ τὰς ῥῖνας, καὶ ἀνείρας περὶ τὸν χαλινὸν τοῦ ἵππου περὶ τοὺς αὐχένας σφέων
ἔδησε, καὶ ἀπῆκε.
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Traduction française :
[3,118] CXVIII. Intaphernes, un des sept Perses qui avaient conspiré contre le mage, se
permit une insulte qui le fit punir de mort. Immédiatement après le soulèvement
contre les mages, il voulut entrer dans le palais pour parler au roi ; car il
avait été arrêté, entre les sept qui s'étaient ligués contre le mage, qu'ils
auraient leurs entrées libres chez le roi sans avoir besoin d'introducteur, à
moins qu'il ne fût pour lors avec une de ses femmes. Intaphernes voulut entrer
chez Darius, croyant qu'il ne devait point se faire annoncer, parce qu'il était
un des sept. Le garde de la porte et l'introducteur lui refusèrent l'entrée,
disant que le roi était avec une de ses femmes. Intaphernes, s'imaginant qu'ils
mentaient, tire son cimeterre, leur coupe le nez et les oreilles, qu'il fait
attacher à la bride de son cheval, et, la leur ayant fait passer à l'entour du
cou, il les laisse aller.
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