| [5,5,4] (4)<207> Αὐτὸς δὲ ὁ ναὸς κατὰ μέσον κείμενος, τὸ ἅγιον ἱερόν, δώδεκα 
βαθμοῖς ἦν ἀναβατός, καὶ τὸ μὲν κατὰ πρόσωπον ὕψος τε καὶ εὖρος ἴσον ἀνὰ 
πήχεις ἑκατόν, κατόπιν δὲ τεσσαράκοντα πήχεσι στενότερος· ἔμπροσθεν γὰρ 
ὥσπερ ὦμοι παρ' ἑκάτερον εἰκοσαπήχεις διέβαινον. <208> Ἡ πρώτη δ' αὐτοῦ 
πύλη πηχῶν ἑβδομήκοντα τὸ ὕψος οὖσα καὶ εὖρος εἴκοσι καὶ πέντε, θύρας οὐκ 
εἶχε· τοῦ γὰρ οὐρανοῦ τὸ ἀφανὲς καὶ ἀδιάκλειστον ἐνέφαινε· κεχρύσωτο δὲ τὰ 
μέτωπα πάντα, καὶ δι' αὐτῆς ὅ τε πρῶτος οἶκος ἔξωθεν πᾶς κατεφαίνετο 
μέγιστος ὤν, καὶ τὰ περὶ τὴν εἴσω πύλην πάντα λαμπόμενα χρυσῷ τοῖς ὁρῶσιν 
ὑπέπιπτεν. <209> Τοῦ δὲ ναοῦ ὄντος εἴσω διστέγου μόνος ὁ πρῶτος οἶκος 
προύκειτο καὶ διηνεκὲς εἰς τὸ ὕψος, ἀνατεινόμενος μὲν ἐπ' ἐνενήκοντα 
πήχεις, μηκυνόμενος δὲ ἐπὶ πεντήκοντα καὶ διαβαίνων ἐπ' εἴκοσιν. <210> Ἡ 
δὲ διὰ τοῦ οἴκου πύλη κεχρύσωτο μέν, ὡς ἔφην, πᾶσα καὶ ὅλος ὁ περὶ αὐτὴν 
τοῖχος, εἶχε δὲ καὶ τὰς χρυσᾶς ὑπὲρ αὐτῆς ἀμπέλους, ἀφ' ὧν βότρυες 
ἀνδρομήκεις κατεκρέμαντο. <211> ὄντος δὲ ἤδη τοῦ ναοῦ διστέγου, 
ταπεινοτέρα τῆς ἔξωθεν ὄψεως ἡ ἔνδον ἦν καὶ θύρας εἶχε χρυσᾶς 
πεντηκονταπέντε πήχεων τὸ ὕψος εὖρος δ' ἑκκαίδεκα. <212> Πρὸ δὲ τούτων 
ἰσόμηκες καταπέτασμα πέπλος ἦν Βαβυλώνιος ποικιλτὸς ἐξ ὑακίνθου καὶ βύσσου 
κόκκου τε καὶ πορφύρας, θαυμαστῶς μὲν εἰργασμένος, οὐκ ἀθεώρητον δὲ τῆς 
ὕλης τὴν κρᾶσιν ἔχων, ἀλλ' ὥσπερ εἰκόνα τῶν ὅλων· <213> ἐδόκει γὰρ 
αἰνίττεσθαι τῇ κόκκῳ μὲν τὸ πῦρ, τῇ βύσσῳ δὲ τὴν γῆν, τῇ δ' ὑακίνθῳ τὸν 
ἀέρα, καὶ τῇ πορφύρᾳ τὴν θάλασσαν, τῶν μὲν ἐκ τῆς χροίας ὁμοιουμένων, τῆς 
δὲ βύσσου καὶ τῆς πορφύρας διὰ τὴν γένεσιν, ἐπειδὴ τὴν μὲν ἀναδίδωσιν ἡ 
γῆ, τὴν δ' ἡ θάλασσα. <214> Κατεγέγραπτο δ' ὁ πέπλος ἅπασαν τὴν οὐράνιον 
θεωρίαν πλὴν ζῳδίων.
 | [5,5,4] <207> Le Temple, cet édifice sacré, était placé au centre : on y 
accédait par douze marches. La hauteur et la largeur de sa façade 
mesuraient également cent coudées ; il se rétrécissait en arrière et 
n'avait plus là que soixante coudées, car, sur le devant, il y avait de 
côté et d'autre comme des épaules d'une longueur de vingt coudées. Son 
premier portail avait soixante-dix coudées de hauteur, vingt-cinq de 
largeur et n'était pas pourvu de battants car il figurait le ciel, immense 
et sans limites. Les métopes étaient toutes dorées : par ces 
ouvertures, la première partie de la nef apparaissait complètement du 
dehors dans sa majesté, et les côtés de la porte intérieure se montraient 
tout étincelants d'or aux veux des spectateurs. Comme le Temple portait un 
double toit, la première partie de la nef, seule, s'ouvrait à une 
grande hauteur, mesurant quatre-vingt-dix coudées d'élévation, cinquante 
de longueur et vingt de largeur. Le portail de cette nef était tout 
entier, comme je l'ai déjà dit, lamé d'or ; il en était de même de toute 
la paroi avoisinante : les pampres qui revêtaient la surface de la porte 
étaient d'or également, et des grappes de la taille d'un homme y 
pendaient. Comme le Temple avait un double toit, la perspective 
intérieure était plus basse que l'extérieure ; là les portes d'or avaient 
cinquante-cinq coudées de hauteur et seize de largeur. Devant elles se 
trouvait un voile de longueur égale, un peplos babylonien, brodé de laine 
violette, de lin, d'écarlate et de pourpre ; ce travail admirable offrait, 
dans sa matière, un mélange savant et comme une image de l'univers ; car 
il paraissait symboliser par l'écarlate le feu, par le lin la terre, par 
le violet l'air, par la pourpre la mer. Pour deux de ces matières, 
c'était la couleur qui faisait la ressemblance ; pour le lin et la 
pourpre, c'était leur origine, puisque l'un est fourni par la terre, 
l'autre par la mer. Sur le peplos était brodé tout le spectacle des cieux, 
les signes du zodiaque exceptés.
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