HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe, La guerre des Juifs contre les Romains, livre V

Chapitre 5

  par 2

[5,5,2] (2)<190> Ἦν δὲ ἄξια τῶν τηλικούτων θεμελίων καὶ τὰ ὑπὲρ αὐτῶν ἔργα διπλαῖ μὲν γὰρ αἱ στοαὶ πᾶσαι, κίονες δ' αὐταῖς εἰκοσιπέντε πηχῶν τὸ ὕψος ἐφεστήκεσαν μονόλιθοι λευκοτάτης μαρμάρου, κεδρίνοις δὲ φατνώμασιν ὠρόφωντο. <191> Τούτων μὲν φυσικὴ πολυτέλεια καὶ τὸ εὔξεστον καὶ τὸ ἁρμόνιον παρεῖχε θεωρίαν ἀξιόλογον, οὐδενὶ δὲ ἔξωθεν οὔτε ζωγραφίας οὔτε γλυφίδος ἔργῳ προσηγλάιστο. <192> Καὶ πλατεῖαι μὲν ἦσαν ἐπὶ τριάκοντα πήχεις, δὲ πᾶς κύκλος αὐτῶν εἰς ἓξ σταδίους συνεμετρεῖτο περιλαμβανομένης καὶ τῆς Ἀντωνίας· τὸ δ' ὕπαιθρον ἅπαν πεποίκιλτο παντοδαπῷ λίθῳ κατεστρωμένον. <193> Διὰ τούτου προιόντων ἐπὶ τὸ δεύτερον ἱερὸν δρύφακτος περιβέβλητο λίθινος, τρίπηχυς μὲν ὕψος, πάνυ δὲ χαριέντως διειργασμένος· <194> ἐν αὐτῷ δὲ εἱστήκεσαν ἐξ ἴσου διαστήματος στῆλαι τὸν τῆς ἁγνείας προσημαίνουσαι νόμον αἱ μὲν Ἑλληνικοῖς αἱ δὲ Ῥωμαικοῖς γράμμασιν μηδένα ἀλλόφυλον ἐντὸς τοῦ ἁγίου παριέναι· <195> τὸ γὰρ δεύτερον ἱερὸν ἅγιον ἐκαλεῖτο. Καὶ τεσσαρεσκαίδεκα <μὲν> βαθμοῖς ἦν ἀναβατὸν ἀπὸ τοῦ πρώτου, τετράγωνον δὲ ἄνω καὶ τείχει περιπεφραγμένον ἰδίῳ. <196> Τούτου τὸ μὲν ἔξωθεν ὕψος καίπερ τεσσαράκοντα πηχῶν ὑπάρχον ὑπὸ τῶν βαθμῶν ἐκαλύπτετο, τὸ δὲ ἔνδον εἴκοσι καὶ πέντε πηχῶν ἦν· πρὸς γὰρ ὑψηλοτέρῳ δεδομημένου τοῦ βαθμοῦ οὐκέτ' ἦν ἅπαν εἴσω καταφανὲς καλυπτόμενον ὑπὸ τοῦ λόφου. <197> Μετὰ δὲ τοὺς δεκατέσσαρας βαθμοὺς τὸ μέχρι τοῦ τείχους διάστημα πηχῶν ἦν δέκα, πᾶν ἰσόπεδον. <198> Ἔνθεν ἄλλοι πάλιν πεντέβαθμοι κλίμακες ἀνῆγον ἐπὶ τὰς πύλας, αἳ ἀπὸ μὲν ἄρκτου καὶ μεσημβρίας ὀκτώ, καθ' ἑκάτερον τέσσαρες, δύο δ' ἦσαν ἐξ ἀνατολῆς κατ' ἀνάγκην· διατετειχισμένου γὰρ κατὰ τοῦτο τὸ κλίμα ταῖς γυναιξὶν ἰδίου πρὸς θρησκείαν χώρου ἔδει δευτέραν εἶναι πύλην· τέτμητο δ' αὕτη τῆς πρώτης ἄντικρυς. <199> Κἀκ τῶν ἄλλων δὲ κλιμάτων μία μεσημβρινὴ πύλη καὶ μία βόρειος, δι' ἧς εἰς τὴν γυναικωνῖτιν εἰσῆγον· κατὰ γὰρ τὰς ἄλλας οὐκ ἐξῆν παρελθεῖν γυναιξίν, ἀλλ' οὐδὲ κατὰ τὴν σφετέραν ὑπερβῆναι τὸ διατείχισμα. Ἀνεῖτό γε μὴν ταῖς τ' ἐπιχωρίοις καὶ ταῖς ἔξωθεν ὁμοφύλοις ἐν ἴσῳ πρὸς θρησκείαν χῶρος. <200> Τὸ δὲ πρὸς δύσιν μέρος οὐκ εἶχε πύλην, ἀλλὰ διηνεκὲς ἐδεδόμητο ταύτῃ τὸ τεῖχος. Αἱ στοαὶ δὲ μεταξὺ τῶν πυλῶν ἀπὸ τοῦ τείχους ἔνδον ἐστραμμέναι πρὸ τῶν γαζοφυλακίων σφόδρα μὲν καλοῖς καὶ μεγάλοις ἀνείχοντο κίοσιν, ἦσαν δ' ἁπλαῖ, καὶ πλὴν τοῦ μεγέθους τῶν κάτω κατ' οὐδὲν ἀπελείποντο. [5,5,2] <190> Les édifices élevés au-dessus de ces fondations énormes en étaient dignes. Tous les portiques avaient une double rangée de colonnes, d'une hauteur de vingt-cinq coudées, taillées d'une seule pièce dans des blocs d'un marbre très blanc. Les lambris qui couvraient ces portiques étaient de cèdre. La richesse naturelle des lambris, l'art dont ils étaient polis et ajustés offraient un merveilleux spectacle, mais aucun travail de peinture ou de sculpture n'y ajoutait un ornement extérieur. La largeur des portiques était de trente coudées, et leur périmètre total, en y comprenant la tour Antonia, mesurait six stades ; toute la partie qui était à découvert était pavée de pierres différentes, aux couleurs variées. En traversant cet espace dans la direction de la seconde tour du Temple, on trouvait autour de soi une balustrade de pierre, haute de trois coudées et très élégamment ouvragée. Des colonnettes s'y dressaient à intervalles égaux, prescrivant les unes en caractères grecs, les autres en caractères latins, la loi de pureté et interdisant à tout étranger de pénétrer dans le « lieu saint » ; car la seconde enceinte était appelée de ce nom<24>. On y montait de la première par quatorze degrés. De forme carrée, elle était entourée d'un mur particulier, dont la hauteur extérieure, atteignant quarante coudées, était masquée par l'escalier. La hauteur intérieure mesurait vingt-cinq coudées, car, l'escalier étant construit contre un terrain plus élevé, elle n'apparaissait pas complètement de l'intérieur et se trouvait dissimulée en partie par la colline. Après les quatorze degrés, on avait le mur à une distance de dix coudées, sur un terrain entièrement aplani. Ensuite, un nouvel escalier de cinq marches conduisait aux portes qui étaient au nombre de huit du côté du nord et du midi, quatre de part et d'autre : il y en avait nécessairement deux à l'Orient, car de ce côté se trouvait la place, séparée par un mur, qui était réservée aux femmes pour le culte, et il avait fallu y pratiquer une seconde porte distincte en face de la première. Dans les autres directions, deux portes, l'une au midi, l'autre au nord, conduisaient à la cour des femmes ; en effet, elles ne pouvaient entrer par les autres, et il leur était même interdit, en passant par celle qu'on leur avait réservée, de franchir le mur le séparation. L'endroit était d'ailleurs ouvert également pour le culte aux femmes de la région et à leurs coreligionnaires venues du dehors. La partie occidentale n'avait pas de porte de ce côté, le mur était continu. Les portiques situés entre les portes, au dedans du mur faisant face aux salles du Trésor, étaient soutenus sur des colonnes très belles et très hautes : bien que simples et non doubles, ces portiques ne le cédaient en rien, sauf pour les dimensions, aux portiques inférieurs.


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Dernière mise à jour : 29/03/2007