HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre IX

καὶ



Texte grec :

[9,8,3] <166> Ὡς δ' ἐτελεύτησεν οὗτος ἔτη μὲν βιώσας ἑκατὸν καὶ τριάκοντα δίκαιος δὲ καὶ πάντα χρηστὸς γενόμενος, ἐτάφη δ' ἐν ταῖς βασιλικαῖς θήκαις ἐν Ἱεροσολύμοις, ὅτι τῷ Δαυίδου γένει τὴν βασιλείαν ἀνεκτήσατο, προέδωκεν ὁ βασιλεὺς τὴν ἐπιμέλειαν τὴν πρὸς τὸν θεόν. <167> συνδιεφθάρησαν δ' αὐτῷ καὶ οἱ τοῦ πλήθους πρωτεύοντες, ὥστε πλημμελεῖν εἰς τὰ δίκαια καὶ νενομισμένα παρ' αὐτοῖς ἄριστα εἶναι. δυσχεράνας δὲ ὁ θεὸς ἐπὶ τῇ μεταβολῇ τοῦ βασιλέως καὶ τῶν ἄλλων πέμπει τοὺς προφήτας διαμαρτυρησομένους τε τὰ πραττόμενα καὶ παύσοντας τῆς πονηρίας αὐτούς. <168> οἱ δ' ἰσχυρὸν ἔρωτα καὶ δεινὴν ἐπιθυμίαν ἄρα ταύτης εἶχον, ὡς μήτε οἷς οἱ πρὸ αὐτῶν ἐξυβρίσαντες εἰς τὰ νόμιμα πανοικὶ κολασθέντες ἔπαθον, μήθ' οἷς οἱ προφῆται προύλεγον πεισθέντες μετανοῆσαι καὶ μετελθεῖν ἐξ ὧν εἰς ἐκεῖνα παρανομήσαντες ἐτράπησαν: ἀλλὰ καὶ Ζαχαρίαν υἱὸν τοῦ ἀρχιερέως Ἰώδα λίθοις ὁ βασιλεὺς ἐκέλευσε βληθέντα ἀποθανεῖν ἐν τῷ ἱερῷ τῶν τοῦ πατρὸς εὐεργεσιῶν αὐτοῦ λαθόμενος, <169> ὅτι τοῦ θεοῦ προφητεύειν αὐτὸν ἀποδείξαντος στὰς ἐν μέσῳ τῷ πλήθει συνεβούλευεν αὐτῷ τε καὶ τῷ βασιλεῖ τὰ δίκαια πράττειν καὶ τιμωρίαν ὅτι μεγάλην ὑφέξουσι μὴ πειθόμενοι προύλεγε. τελευτῶν μέντοι Ζαχαρίας μάρτυρα καὶ δικαστὴν ὧν ἔπασχε τὸν θεὸν ἐποιεῖτο ἀντὶ χρηστῆς συμβουλίας καὶ ὧν ὁ πατὴρ αὐτοῦ παρέσχεν Ἰωάσῳ πικρῶς καὶ βιαίως ἀπολλύμενος.

Traduction française :

[9,8,3] Joad mourut à l’âge de cent trente ans, après avoir pratiqué la justice et fait constamment le bien, et fut enseveli dans les tombes royales à Jérusalem, parce qu’il avait conservé la royauté à la race de David. Ensuite, le roi Joas déserta le culte de Dieu. Avec lui se corrompirent les princes du peuple au point de pécher contre la justice et les institutions tenues chez eux en honneur. Cependant Dieu, indigné de cette volte-face du roi et des autres, envoie les prophètes pour leur demander compte de leur conduite et mettre un terme à leur dépravation. Mais les coupables étaient possédés par une passion si forte, une si puissante ardeur pour le mal, que ni le souvenir des châtiments qu’avaient subis avec toute leur famille ceux qui, avant eux, avaient offensé les lois, ni les prédictions des prophètes, ne purent les persuader de se repentir et de revenir à la conduite dont ils s’étaient écartés pour violer ainsi la loi. Le roi ordonna même, oublieux des bienfaits de Joad, de mettre à mort en le lapidant dans le sanctuaire Zacharias, fils de ce grand-prêtre, parce que, désigné par Dieu pour prophétiser, il s’était dressé au milieu du peuple et l’avait exhorté ainsi que le roi à agir justement, prédisant un grave châtiment à leur désobéissance. En mourant, Zacharias prit Dieu à témoin et pour juge d’un traitement qui le faisait payer d’une mort cruelle et violente ses salutaires conseils et les services rendus à Joas par son père.





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Dernière mise à jour : 17/09/2009