HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre VII

ὅτι



Texte grec :

[7,11,6] (6)<278> Τοιαῦτα τῶν ἡγεμόνων πρὸς ἀλλήλους διαλεχθέντων ἀνήρ τις πονηρὸς καὶ στάσει χαίρων, ὄνομα Σαβαῖος υἱὸς δὲ Βοχορίου τῆς Βενιαμίτιδος φυλῆς, στὰς ἐν μέσῳ πρὸς τὸ πλῆθος μέγα βοήσας εἶπεν: “οὔτ' ἔχει τις ἡμῶν παρὰ Δαυίδου μοίρας οὔτε κλῆρον <279> παρὰ τῷ Ἰεσσαίου παιδί.” καὶ μετὰ τοὺς λόγους σαλπίσας κέρατι σημαίνει πόλεμον πρὸς τὸν βασιλέα, καὶ πάντες ἠκολούθησαν ἐκείνῳ Δαυίδην καταλιπόντες: μόνη δ' αὐτῷ παρέμεινεν ἡ Ἰούδα φυλὴ καὶ κατέστησεν αὐτὸν εἰς τὸ ἐν Ἱεροσολύμοις βασίλειον. καὶ τὰς μὲν παλλακάς, αἷς ὁ υἱὸς αὐτοῦ συνῆλθεν Ἀψάλωμος, εἰς ἄλλην μετήγαγεν οἰκίαν πάντα προστάξας αὐταῖς χορηγεῖν τὰ ἐπιτήδεια τοὺς ἐπιμελομένους, αὐτὸς δ' οὐκέτ' ἐπλησίαζεν αὐταῖς. <280> ἀποδείκνυσι δὲ καὶ τὸν Ἀμασὰν στρατηγὸν καὶ τὴν τάξιν αὐτῷ ἐφ' ἧς Ἰώαβος ἦν δίδωσιν ἐκέλευσέ τε στρατιὰν ὅσην δύναται συναγαγόντ' ἐκ τῆς Ἰούδα φυλῆς μεθ' ἡμέρας τρεῖς ὡς αὐτὸν ἐλθεῖν, ἵνα παραδοὺς αὐτῷ πᾶσαν τὴν δύναμιν ἐκπέμψῃ πολεμήσοντα τὸν υἱὸν τοῦ Βοχορίου. <281> ἐξελθόντος δὲ τοῦ Ἀμασᾶ καὶ περὶ τὴν ἄθροισιν τῆς στρατιᾶς βραδύνοντος, ὡς οὐκ ἐπανῄει τῇ τρίτῃ τῶν ἡμερῶν ὁ βασιλεὺς πρὸς τὸν Ἰώαβον ἔλεγεν οὐκ εἶναι σύμφορον ἀνοχὴν τῷ Σαβαίῳ διδόναι, μὴ γενόμενος ἐν πλείονι παρασκευῇ μειζόνων κακῶν καὶ πραγμάτων αἴτιος, ἢ Ἀψάλωμος αὐτοῖς κατέστη, γένηται. <282> μὴ περίμενε τοίνυν μηδένα, ἀλλὰ τὴν οὖσαν παραλαβὼν δύναμιν καὶ τοὺς ἑξακοσίους μετὰ Ἀβεσσαίου τοῦ Ἀδελφοῦ σου δίωκε τὸν πολέμιον. καὶ ὅπου ποτ' ἂν αὐτὸν καταλάβῃς ὄντα πειράθητι συμβαλεῖν: σπούδασον δ' αὐτὸν φθάσαι, μὴ πόλεις ὀχυρὰς καταλαβόμενος ἀγῶνας ἡμῖν καὶ πολλοὺς ἱδρῶτας παρασκευάσῃ.”

Traduction française :

[7,11,6] 6. Tandis que les chefs discutaient ainsi les uns avec les autres, un homme méchant, amateur de discorde, nommé Sabéos, fils de Bochorias<236>, de la tribu de Benjamin, se dressa devant le peuple et cria très haut : « Nul de nous n’a de part avec David, ni de lot du fils de Jessée. » Après ces paroles, il sonne du cor et proclame la guerre contre le roi. Alors tous le suivirent, abandonnant David. Seule lui resta fidèle la tribu de Juda, et elle l’installa dans le palais royal à Jérusalem. Quant aux concubines, dont son fils Absalon avait abusé, il les transféra dans une autre maison et recommanda à ses serviteurs de leur procurer tout le nécessaire, mais n’eut plus commerce avec elles. Cependant il désigne Amessas comme général et lui attribue la charge occupée par Joab<237>. Puis il lui donne ordre de réunir tout ce qu’il pourrait de guerriers de la tribu de Juda et de le rejoindre dans trois jours : il lui confierait alors toutes ses forces et l’enverrait combattre le fils de Bochorias. Amessas partit, mais ne mit aucune hâte à rassembler l’armée. Comme il ne revenait pas, au troisième jour le roi dit à Joab<238> qu’il n’était pas expédient de laisser du répit à Sabéos : on pouvait craindre qu’avec le temps de se préparer il ne vint à causer plus de maux et d’affaires que n’en avait suscité Absalon. « En conséquence, dit-il, ne temporisons plus : prends tout ce qu’il y a de troupes sous la main, ainsi que les six cents ; de concert avec ton frère Abesséos, relance l’ennemi et n’importe où tu le surprendras, essaye de livrer bataille. Fais diligence pour le prévenir, de peur qu’il ne s’empare de quelques places fortes et ne nous ménage ainsi bien des combats et des sueurs. »





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Dernière mise à jour : 27/08/2009