HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre IV

Chapitre 8e

  Chapitre 8e

[4,8e] (33) <279> Φάρμακον μήτε θανάσιμον μήτε τῶν εἰς ἄλλας βλάβας πεποιημένων Ἰσραηλιτῶν ἐχέτω μηδὲ εἷς: ἐὰν δὲ κεκτημένος φωραθῇ τεθνάτω, τοῦτο πάσχων διέθηκεν ἂν ἐκείνους καθ' ὧν τὸ φάρμακον ἦν παρεσκευασμένον. (34) <280> Πηρώσας πασχέτω <τὰ ὅμοια> στερούμενος οὗπερ ἄλλον ἐστέρησε, πλὴν εἰ μήτι χρήματα λαβεῖν ἐθελήσειεν πεπηρωμένος, αὐτὸν τὸν πεπονθότα κύριον τοῦ νόμου ποιοῦντος τιμήσασθαι τὸ συμβεβηκὸς αὐτῷ πάθος καὶ συγχωροῦντος, εἰ μὴ βούλεται γενέσθαι πικρότερος. (35) <281> Βοῦν τοῖς κέρασι πλήττοντα δεσπότης ἀποσφαττέτω: εἰ δ' ἐφ' ἅλωος κτείνειέ τινα πλήξας, αὐτὸς μὲν καταλευσθεὶς ἀποθνησκέτω μηδ' εἰς τροφὴν εὔχρηστος εἶναι κατηξιωμένος, ἐὰν δὲ καὶ δεσπότης ἐλέγχηται προειδὼς αὐτοῦ τὴν φύσιν καὶ μὴ φυλαξάμενος, ἀποθνησκέτω ὡς αἴτιος τῷ ὑπὸ τοῦ βοὸς ἀνῃρημένῳ γεγενημένος. <282> ἐὰν δὲ δοῦλον θεράπαιναν ἀποκτείνῃ βοῦς, αὐτὸς μὲν καταλιθούσθω, τριάκοντα δὲ σίκλους κύριος τοῦ βοὸς ἀποτινέτω τῷ δεσπότῃ τοῦ ἀνῃρημένου. βοῦς δὲ ἐὰν οὕτως πληγεὶς ἀποθάνῃ, πωλείσθωσαν καὶ τεθνεὼς καὶ πλήξας καὶ τὴν τιμὴν τὴν ἀμφοτέρων οἱ δεσπόται αὐτῶν διανεμέσθωσαν. (36) <283> Οἱ φρέαρ λάκκον ὀρύξαντες ἐπιμελὲς ποιείσθωσαν ὥστε σανίδων ἐπιβολαῖς ἔχειν κεκλεισμένα, οὐχ ὅπως τινὲς εἴργοιντο ὑδρείας, ἀλλ' ἵνα μηδεὶς κίνδυνος ὡς ἐμπεσουμένοις . <284> οὗ δ' ἂν εἰς ὄρυγμα τοιοῦτον μὴ κλειστὸν ἐμπεσὸν βόσκημά τινος διαφθαρῇ, τὴν τιμὴν αὐτοῦ τῷ δεσπότῃ καταβαλλέτω. περιβαλλέσθω δὲ καὶ τοῖς στέγεσιν ἅπερ ὡς ἀντὶ τείχους ὄντα οὐκ ἐάσει τινὰς ἀποκυλισθέντας ἀπολέσθαι. (37) <285> Παρακαταθήκην δὲ ὥσπερ ἱερόν τι καὶ θεῖον χρῆμα παραλαβὼν φυλακῆς ἀξιούτω, καὶ μηδεὶς ἀποστερῆσαι θρασυνθείη τὸν πεπιστευκότα μήτ' ἀνὴρ μήτε γυνή, μηδ' εἰ χρυσὸν ἄπειρον μέλλοι κερδαίνειν, καταφρονῶν τῷ μηδένα εἶναι τὸν ἐξελέγξοντα. <286> καθόλου μὲν γὰρ τὸ συνειδὸς ἐπιστάμενον τὸ αὐτοῦ προσῆκεν ἕκαστον εὖ πράττειν, καὶ μάρτυρι ἀρκούμενος αὐτῷ πάντα ποιείτω παρ' ἄλλων ἔπαινον αὐτῷ παρέξει, μάλιστα δὲ τὸν θεόν, ὃν οὐδεὶς πονηρὸς ὢν λανθάνει. <287> εἰ δὲ μηδὲν ἐπίβουλον δρῶν πιστευθεὶς ἀπολέσειεν, ἀφικόμενος ἐπὶ τοὺς ἑπτὰ κριτὰς ὀμνύτω τὸν θεόν, ὅτι μηδὲν παρὰ τὴν αὐτοῦ βούλησιν ἀπόλοιτο καὶ κακίαν οὐδὲ χρησαμένου τινὶ μέρει αὐτῆς, καὶ οὕτως ἀνεπαιτίατος ἀπίτω. χρησάμενος δὲ κἂν ἐλαχίστῳ μέρει τῶν πεπιστευμένων ἂν ἀπολέσας τύχῃ τὰ λοιπὰ πάντα ἔλαβεν ἀποδοῦναι κατεγνώσθω. <288> ὁμοίως δὲ τῷ περὶ παρακαταθηκῶν κἂν μισθόν τις ἀποστερήσῃ τῶν ἐπὶ σώμασι τοῖς αὐτῶν ἐργαζομένων, μεμισήσθω. ὅθεν οὐκ ἀποστερητέον ἀνδρὸς πένητος μισθὸν εἰδότας, ὡς ἀντὶ γῆς καὶ τῶν ἄλλων κτημάτων θεὸς αὐτῷ τοῦτον εἴη παρεσχηκώς: ἀλλὰ μηδὲ ἀναβάλλεσθαι τὴν ἀπόδοσιν, ἀλλ' αὐθημερὸν ἐκτίνειν ὡς οὐ βουλομένου τοῦ θεοῦ τῆς ἐξ ὧν πεπόνηκε χρήσεως ὑστερεῖν τὸν ἐργασάμενον. (38) <289> Παῖδας ὑπὲρ ἀδικίας πατέρων μὴ κολάζειν, ἀλλὰ διὰ τὴν ἐκείνων αὐτῶν ἀρετὴν οἴκτου μᾶλλον ἀξιοῦν, ὅτι μοχθηρῶν ἐγένοντο πατέρων, μίσους φύντας ἐκ φαύλων. οὐ μὴν οὐδὲ πατράσιν υἱῶν ἁμαρτίαν λογιστέον τῶν νέων πολλὰ παρὰ τὴν ἡμετέραν διδασκαλίαν αὐτοῖς ἐπιτρεπόντων ὑπερηφανίᾳ τοῦ διδάσκεσθαι. (39) <290> Γάλλους ἐκτρέπεσθαι καὶ σύνοδον φεύγειν τὴν μετ' αὐτῶν ἀφελομένων αὑτοὺς τὸ ἄρρεν καὶ τὸν τῆς παιδοποιίας καρπόν, ὃν ἀνθρώποις ἐπ' αὐξήσει τοῦ γένους ἡμῖν θεὸς παρέσχεν, ἐλαύνειν δὲ οὕτως ὡς ἐπὶ τέκνων σφαγῇ καὶ πρὸς τούτῳ ἀπολλύντας τὸ ἐκείνων αἴτιον: <291> δῆλον γάρ, ὡς τῆς ψυχῆς αὐτοῖς τεθηλυσμένης μετεκοσμήσαντο πρὸς τοῦτο καὶ τὸ σῶμα: ὁμοίως δὲ καὶ πᾶν τὸ νομιζόμενον τέρας τοῖς ὁρῶσι. μὴ ἐξεῖναι δὲ ποιεῖν ἐκτομίας μήτε ἀνθρώπους μήτε τῶν ἄλλων ζῴων. (40) <292> Αὕτη μὲν οὖν ὑμῖν εἰρηνικὴ τῶν νόμων κατὰ τὴν πολιτείαν διάταξις ἔστω: καὶ θεὸς εὐμενὴς ἀστασίαστον αὐτῆς τὸν κόσμον παρέξεται, γένοιτο δὲ χρόνος μηδὲ εἷς, ὃς καινίσει τι τούτων καὶ πρὸς τὸ ἐναντίον μεταβαλεῖ. <293> ἐπεὶ δὲ ἀνάγκη τὸ ἀνθρώπειον καὶ εἰς ἀβουλήτους κατὰ προαίρεσιν ταραχὰς καὶ κινδύνους ἐμπεσεῖν, φέρε καὶ περὶ τούτων βραχέα προσδιατάξωμεν, ὡς ἂν προειδότες χρὴ ποιεῖν ἐν τῇ χρείᾳ τῶν σωτηρίων εὐπορῆτε καὶ μὴ τότε δεῖ ποιεῖν ἐπιζητοῦντες ἀπαρασκεύαστοι τοῖς καιροῖς περιπέσητε. [4,8e] 33 <214>. Dans une rixe où l'on n'a pas employé de fer, si quelqu'un est frappé, meurt-il sur-le-champ, il sera vengé par la mise à mort de son meurtrier. Mais si, transporté chez lui, il reste malade pendant quelques jours avant de mourir, l'homme qui l'a frappé ne sera pas puni <215>. S'il recouvre la santé et qu'il ait beaucoup dépensé pour sa guérison, l'autre devra payer tous les frais qu'il aura eus durant le temps où il est resté alité et tout ce qu'il aura donné aux médecins <216>. Celui qui aura donné un coup de pied à une femme enceinte <217>, si la femme avorte, sera condamné par les juges à une amende, pour avoir, en détruisant le fruit de ses entrailles, diminué la population, et il payera aussi une amende <218> au mari de cette femme. Si elle meurt du coup <219>, lui aussi mourra, car la loi trouve juste de réclamer vie pour vie. 34. Les poisons mortels, ou ceux qu'on fabrique pour d'autres espèces de maléfice, aucun Israélite n'en possédera. Si l'on prend quelqu'un à en avoir, il mourra, subissant ainsi le sort qui menaçait ceux à qui le poison était destiné <220>. 35 <221>. Quiconque aura estropié quelqu'un subira le même sort : on le privera de ce dont il a privé l'autre, à moins que l'estropié ne veuille accepter de l'argent <222> ; c'est à la victime que la loi laisse le droit d'évaluer le dommage qui lui est arrivé ; elle fait cette concession, au cas où il ne veut pas se montrer trop sévère. 36 <223>. Quand un bœuf heurte avec ses cornes, son maître doit l'immoler <224>. Si dans une aire il tue quelqu'un en le heurtant, il sera tué lui-même par lapidation, et sa chair ne pourra même servir à la consommation ; mais quand le maître même sera convaincu d'avoir connu antérieurement ses instincts et de ne pas l'avoir surveillé, il mourra lui aussi <225>, parce qu'il est dès lors responsable de la mort causée par le bœuf. Si c'est un esclave <226> ou une servante que le bœuf a tué, il sera lapidé et le propriétaire du bœuf payera trente sicles au maître de la victime. Si c'est un bœuf <227> qui est tué d'un heurt de ce genre, on vendra et la bête morte et la bête qui a heurté, et les propriétaires se partageront la valeur des deux bêtes <228>. 37 <229>. Quand on aura creusé un puits ou une citerne, on prendra soin, en posant des planches par dessus, de les tenir bien clos, non pas pour empêcher qu'on n'y puise de l'eau, mais pour éviter tout danger d'y choir. Si quelqu'un a une fosse de ce genre non close, et qu'une bête y tombe et y périsse, il en payera la valeur au propriétaire. On devra mettre autour des toits <230> une enceinte en forme de mur, pour empêcher qu'on ne fasse une chute mortelle <231>. 38 <232>. Quand on aura reçu un dépôt, on devra y veiller comme sur un objet sacré et divin, et nul n'aura l'audace d'en frustrer celui qui le lui aura commis, ni homme, ni femme, même s'il devait en retirer une grande quantité d'or avec l'assurance que nul ne viendra le confondre. Car le devoir absolu de chacun, c'est de bien faire, avec le sentiment de sa propre conscience, et, en se contentant de son propre témoignage, d'accomplir tout ce qui peut lui attirer les louanges d'autrui et de songer surtout à Dieu, à qui nul criminel n'échappe. Mais si, sans aucun acte frauduleux, le dépositaire perd le dépôt, il viendra devant les sept juges <233> attester Dieu qu'il n'a rien perdu de son propre gré et criminellement, qu'il n'en a pas pris la moindre parcelle pour son usage, et, ainsi disculpé, il se retirera. Mais s'il a usé de la moindre part de ce qu'on lui a confié et qu'il se trouve ensuite l'avoir perdu, il sera condamné à payer tout le reste de ce qu'il a reçu. De même qu'en cas de dépôt <234>, si quelqu'un prive de son salaire ceux qui travaillent de leurs corps, qu'il soit exécré, car il ne faut pas priver de son salaire un homme pauvre, quand on sait qu'au lieu d'un champ ou d'autres possessions, c'est là tout ce que Dieu lui a dispensé. Bien plus, il n'en faut pas différer le payement, mais s'en acquitter le jour même, car Dieu ne veut pas qu'on prive le travailleur de jouir du fruit de son labeur. 39 <235>. On ne punira pas les enfants pour la faute des parents, mais eu égard à leur mérite propre... on doit plutôt leur témoigner de la pitié de ce qu'ils soient nés de parents pervers que de la haine pour l'indignité de leur extraction <236>. Mais il ne faut pas non plus compter aux pères le péché des fils, parce que les jeunes gens se permettent beaucoup d'infractions à notre discipline, dans leur dédain de se laisser instruire, 40 <237>. Il faut éviter les eunuques et fuir tout commerce avec ceux qui se sont privés de leur virilité et du fruit de la génération que Dieu a donné aux hommes afin de multiplier notre espèce. Il faut les chasser comme des meurtriers d'enfants <238>, et qui ont de plus anéanti en eux la faculté de les procréer. Il est clair, en effet, que c'est parce que leur âme s'est efféminée, que leur corps a comme changé de sexe. On traitera de même tout ce qui apparaîtra aux regards comme monstrueux. On ne fera point de castrats ni parmi les hommes, ni parmi les autres animaux <239>.


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Dernière mise à jour : 25/03/2010