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ΕΤΙ ΑΠΟ ΤΟΥ ΛΟΓΟΥ ΕΠΙΝΟΜΙΔΟΣ ΠΕΡΙ ΤΟΥ ΑΥΤΟΥ.
« Θεογονίαν τοίνυν καὶ ζῳογονίαν ἀναγκαῖον, ὡς ἔοικε, πρῶτόν μοι, 
κακῶς ἀπεικασάντων τῶν ἔμπροσθεν, βέλτιον ἀπεικάσαι κατὰ τὸν ὕστερον 
λόγον, ἀναλαβόντα ὃν πρὸς τοὺς ἀσεβεῖς ἐπικεχείρηκα λόγον. » 
Ὅτι δ´ εὐλόγως τὴν τῶν πρώτων θεολογίαν παραιτεῖται διδάσκει ἐν τῷ 
δευτέρῳ τῆς Πολιτείας, ἔνθα τὸν νοῦν ἐπιστῆσαι ἄξιον ὁπόσα καὶ οἷα περὶ 
τῶν αὐτῶν ποιητῶν τε καὶ θεολόγων τῶν τε ἐκ παλαιοῦ παραδεδομένων 
περὶ τῶν Ἑλληνικῶν θεῶν διέξεισιν, ὧδε ῥήμασιν αὐτοῖς φάσκων· | [13,2] CHAPITRE II 
SUR LE MÊME SUJET (Tirée de l'Epinomide).
« Ce sera une nécessité pour moi, de réformer à ce qu'il semble, 
d'après ce qui a été dit plus haut, la théogonie et la zoogonie, tellement 
défigurées par ceux qui nous ont précédés, lorsque nous aurons repris la 
suite des raisonnements déjà ébauchés contre les impies. »
Dans le second livre de la République, il nous enseigne que c'est 
avec raison, qu'il repousse la théologie des premiers poètes. Je crois ce 
passage digne d'être rapporté en entier, pour faire voir en quels termes et 
avec quels sentiments il combat toutes les anciennes traditions dues aux 
poètes et aux théologiens, au sujet des dieux de la Grèce. |