| [4,18] ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ ΙΗ'.
Ὅτι μὴ δεῖ τοῖς πονηροῖς δαίμοσι θύειν
« Διὸ συνετὸς ἀνὴρ καὶ σώφρων εὐλαβηθήσεται τοιαύταις χρῆσθαι θυσίαις, δι´ 
ὧν ἐπισπάσεται πρὸς ἑαυτὸν τοὺς τοιούτους, σπουδάσει δὲ καθαίρειν τὴν 
ψυχὴν παντοίως· καθαρᾷ γὰρ ψυχῇ οὐκ ἐπιτίθενται, διὰ τὸ αὐτοῖς ἀνόμοιον. 
Εἰ δὲ ταῖς πόλεσιν ἀναγκαῖον καὶ τούτους ἀπομειλίσσεσθαι, οὐδὲν πρὸς ἡμᾶς· 
ταύταις γὰρ καὶ πλοῦτος καὶ τὰ ἐκτὸς καὶ τὰ σωματικὰ ἀγαθὰ εἶναι 
νενόμισται, καὶ τὰ ἐναντία κακά, ὀλιγοστὸν δ´ ἐν αὐταῖς τὸ τῆς ψυχῆς 
ἐπιμελούμενον. »
Τούτοις ἑξῆς ἐπάγει λέγων·
 | [4,18] CHAPITRE XVIII 
Porphyre défend d'offrir des victimes aux méchants démons. 
« Un homme prudent et sage se gardera donc  bien de tous ces sacrifices 
par lesquels on prétend fléchir ces sortes de démons. Tous ses soins se 
borneront à purifier son âme, parce qu'une âme pure est à l'abri de leurs 
attaques: car le mal ne peut prévaloir contre le bien. Que des villes 
croient devoir se les rendre favorables, il nous importe peu; car une 
ville ne voit de bien que les richesses, les prospérités extérieures et 
temporelles, et de mal, que ce qui est opposé à ces avantages: une ville 
compte peu de citoyens qui s'occupent spécialement de leur âme. »
Puis il ajoute. 
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