[5,7] CHAPITRE VII.
Ἀπὸ τῆς Γενέσεως.
«Καὶ εἶπεν ὁ θεός, ποιήσωμεν ἄνθρωπον κατ´ εἰκόνα ἡμετέραν καὶ καθ´
ὁμοίωσιν»,
καὶ αὖθις·
«Καὶ εἶπεν ὁ θεός, οὐ καλὸν εἶναι τὸν ἄνθρωπον μόνον· ποιήσωμεν αὐτῷ βοηθὸν
κατ´ αὐτόν».
Καὶ ἵνα γε μή τις πρὸς ἀγγέλους ταῦτα εἰρῆσθαι νομίσειεν, παραχρῆμα δηλοῖ τὸν
κεκελευσμένον οὐκ ἄγγελον ὄντα θεοῦ, λέγων·
«Καὶ ἐποίησεν ὁ θεὸς τὸν ἄνθρωπον, κατ´ εἰκόνα θεοῦ ἐποίησεν αὐτόν».
| [5,7] CHAPITRE VII.
DE LA GENÈSE.
Le plus grand des serviteurs de Dieu, Moïse, a connu dans la création du monde que le Père créateur et le Dieu du monde avait reçu un concours étranger dans la création de l'homme; or, nous avons reconnu précédemment que c'est le concours du Verbe divin.
Dieu dit ensuite :
Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance (Gen., 1, 26).
Plus loin Dieu dit aussi :
Il n'est pas bon que l'homme soit seul; faisons-lui une aide semblable à lui (Ib., II, 18).
Afin que l'on ne vienne pas à croire que cette parole fut dite aux anges, l'historien nous montre aussitôt que celui qui reçut cet ordre ne fut pas un ange de Dieu, en disant :
Et Dieu fit l'homme; il le fit à l'image de Dieu.
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