Texte grec :
[167] Κόραξ καὶ ὄφις.
Κόραξ τροφῆς ἀπορῶν, ὡς ἐθέασατο ὄφιν ἔν τινι εὐηλίῳ τόπῳ
κοιμώμενον, τοῦτον καταπτὰς ἥρπασε. Τοῦ δὲ ἐπιστραφέντος καὶ
δακόντος αὐτόν, ἀποθνῄσκειν μέλλων, ἔφη· "Ἀλλ' ἔγωγε δείλαιος,
ὅστις τοιοῦτον ἕρμαιον εὕρηκα ἐξ οὗ καὶ ἀπόλλυμαι."
Οὗτος ὁ λόγος λεχθείη ἂν ἐπ' ἄνδρα ὅς διὰ θησαυροῦ εὕρεσιν καὶ
περὶ σωτηρίας ἐκινδύνευσεν.
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Traduction française :
[167] LE CORBEAU ET LE SERPENT
Un corbeau à court de nourriture aperçut un serpent qui dormait au soleil; il
fondit sur lui et l'enleva. Mais le serpent se retourna et le mordit, et le
corbeau, sur le point de mourir, dit : «Je suis bien malheureux d'avoir trouvé
une aubaine telle que j'en meurs.»
On pourrait dire cette fable à propos d'un homme que la découverte d'un trésor
met en péril de mort.
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