HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LXXVIII (fragments)

Chapitre 32

  Chapitre 32

[78,32] δυνηθεὶς δ´ ἂν αὐτὸ αὐθημερὸν λαβεῖν (οἱ γὰρ Μαῦροι οἱ τῷ Ταραύτᾳ κατὰ τὸ συμμαχικὸν πεμφθέντες προθυμότατα ὑπὲρ τοῦ Μακρίνου, ἅτε καὶ ὁμοεθνοῦς σφίσιν ὄντος, ἠγωνίσαντο, ὥστε καὶ πύλας τινὰς διαρρῆξαι) οὐκ ἠθέλησεν, εἴτ´ οὖν φοβηθεὶς ἐσδραμεῖν, εἴτε καὶ ἐλπίσας ἑκόντας τοὺς ἔνδον παραστήσεσθαι. ὡς δ´ οὔτε τις αὐτῷ ἐπεκηρυκεύετο, καὶ προσέτι τὰς πύλας πάσας τῆς νυκτὸς ἀπῳκοδόμησαν ὥστε ἐν ἀσφαλεστέρῳ εἶναι, προσέβαλεν μὲν αὖθις αὐτοῖς, ἐπέρανε δ´ οὐδέν. τόν τε γὰρ Ἀουῖτον, ὃν Μᾶρκον Αὐρήλιον Ἀντωνῖνον ἤδη προσηγόρευον, περιφέροντες ὑπὲρ τοῦ τείχους, καὶ εἰκόνας τινὰς τοῦ Καρακάλλου παιδικὰς ὡς καὶ προσφερεῖς αὐτῷ ἀποδεικνύντες, παῖδά τε ὄντως αὐτὸν ἐκείνου καὶ διάδοχον τῆς ἀρχῆς ἀναγκαῖον εἶναι λέγοντες, καὶ "τί ταῦτα συστρατιῶται ποιεῖτε; τί δὲ οὕτω τῷ τοῦ εὐεργέτου ὑμῶν ὑεῖ μάχεσθεἐκβοῶντες, πάντας τοὺς σὺν τῷ Ἰουλιανῷ στρατιώτας, ἄλλως τε καὶ προθύμως πρὸς τὸ νεωτεροποιεῖν ἔχοντας, διέφθειραν, ὥστε τοὺς μὲν ἐπιτεταγμένους σφίσιν πλὴν τοῦ Ἰουλιανοῦ (διέδρα γάρ) ἀποκτεῖναι, ἑαυτοὺς δὲ τά τε ὅπλα τῷ Ψευδαντωνίνῳ παραδοῦναι. κατεχομένους γὰρ αὐτοὺς ὑπό τε τῶν ἑκατοντάρχων καὶ τῶν ἄλλων ὑπομειόνων, κἀκ τούτου διαμέλλοντας, Εὐτυχιανὸς τὸν Φῆστον, κατὰ τὸν τοῦ Ταραύτου πρόκοιτον ἀντωνομάσθη, ἔπεισεν ἀποσφάξαι πάντας ἐκείνους, ἆθλόν σφισι τὴν τοῦ τεθνήξοντος ἑκάστῳ οὐσίαν τε καὶ χώραν ἐν τῇ στρατείᾳ προθείς· καὶ αὐτοῖς καὶ τὸ παιδίον ἀπὸ τοῦ τείχους ἐδημηγόρησεν ὑπόβλητα, τόν τε πατέρα ἤδη ἐπαινῶν, καὶ τὸν Μακρῖνον ὡς |---. [78,32] 32. --- comme une forteresse ennemie. Quand il pouvait s'en rendre maître le jour même (les Maures, qui avaient été envoyés comme alliés de Tarautas, combattirent avec tant d'ardeur pour Macrin, attendu qu'il était du même pays qu'eux, qu'ils enfoncèrent plusieurs portes), il ne le voulut pas, soit qu'il redoutât de donner l'assaut, soit qu'il espérât amener ceux qui étaient dans le camp à se rendre volontairement. Puis, comme, loin de lui envoyer quelqu'un pour traiter, on barricada, la nuit, toutes les portes, afin d'être plus en sûreté, il attaqua de nouveau, mais sans obtenir aucun résultat. Les assiégés, en effet, à force de promener sur les remparts Avitus, que déjà ils appelaient M. Aurélius Antonin, de montrer de loin, comme étant son portrait, des images de Caracalla, enfant, dont il était, disaient-ils véritablement le fils et nécessairement el successeur au pouvoir, et d'ajouter à grands cris :"Que faites-vous là, compagnons d'armes ? pourquoi combattre ainsi contre le fils de votre bienfaiteur ?" les assiégés corrompirent tous les soldats de Julianus, au point que ceux-ci, d'ailleurs disposés à la révolte, tuèrent les chefs qui étaient à leur tête, à l'exception de Julianus (il prit la fuite), et livrèrent au faux Antonin leurs personnes et leurs armes. Comme ils en étaient empêchés par leurs centurions et autres chefs subalternes, Eutychianus les décida, par l'entremise de Festus, ancien cubliculaire de Tarautas, à les égorger tous, proposant à chacun, comme un appât, les biens et le grade occupé à l'armée par celui qu'il aurait tué ; de plus, l'enfant leur débita, du haut du rempart, des paroles qu'on lui avait suggérées, où il louait son père, et .... Macrin, comme.....


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Dernière mise à jour : 20/11/2008