HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LXXVIII (fragments)

Chapitre 1

  Chapitre 1

[78,0] LIVRE LXXVIII (fragments). [78,0] LIVRE LXXVIII (fragments).
[78,1] μετὰ δὲ ταῦτα ἐς τοὺς Πάρθους στρατεύσας πρόφασιν ὅτι οὐκ ἠθέλησεν αὐτῷ Ἀρτάβανος τὴν θυγατέρα μνηστευσαμένῳ συνοικίσαι (καὶ γὰρ εὖ ἠπίστατο ὅτι λόγῳ μὲν ἐκείνην γῆμαι, ἔργῳ δὲ τὴν τῶν Πάρθων βασιλείαν παρασπάσασθαι ἐπεθύμει), πολλὰ μὲν τῆς χώρας τῆς περὶ τὴν Μηδίαν, ἅτε καὶ ἐξαπιναίως ἐμπεσὼν ἐς αὐτήν, ἐκάκωσε, πολλὰ δὲ καὶ τείχη ἐπόρθησε, τά τε Ἄρβηλα παρεστήσατο, καὶ τὰ μνημεῖα τὰ βασιλικὰ τῶν Πάρθων ἀνορύξας τὰ ὀστᾶ ἔρριψεν· οἱ γὰρ Πάρθοι οὐδὲ ἐς χεῖρας αὐτῷ ἦλθον. οὔκουν οὐδὲ ἔσχον τι ἐξαίρετον περὶ τῶν τότε πραχθέντων συγγράψαι, πλὴν ὅτι δύο στρατιῶται ἀσκὸν οἴνου ἁρπάσαντες προσῆλθον αὐτῷ, ἰδιούμενος ὅλον ἑκάτερος τὸ λάφυρον, καὶ κελευσθέντες ὑπ´ αὐτοῦ νείμασθαι τὸν οἶνον τά τε ξίφη ἐσπάσαντο καὶ τὸν ἀσκὸν διέτεμον ὡς καὶ ἐξ ἡμισείας αὐτὸν μετὰ τοῦ οἴνου ληψόμενοι. οὕτω γὰρ καὶ τὸν αὐτοκράτορά σφων ᾐδοῦντο ὥστ´ αὐτῷ καὶ περὶ τῶν τοιούτων ἐνοχλεῖν, καὶ φρονήσει ἐχρῶντο ὡς καὶ τὸν ἀσκὸν καὶ τὸν οἶνον ἀπολέσαι. οἱ μὲν οὖν βάρβαροι ἐς τὰ ὄρη καὶ ὑπὲρ τὸν Τίγριν ἀπέφυγον, ἵνα παρασκευάσωνται· δὲ δὴ Ἀντωνῖνος τοῦτο μὲν ἀπεκρύπτετο, ὡς δὲ δὴ καὶ παντελῶς αὐτῶν, οὓς μηδὲ ἑωράκει, κεκρατηκὼς ἐσεμνύνετο, καὶ μάλιστα ὅτι λέων τις ἐξαίφνης ἐξ ὄρους καταδραμὼν συνεμάχησεν αὐτῷ, ὡς αὐτὸς ἐπέστειλεν. [78,1] An de Rome 969. C. Atius Salinus et Pomponius Anullinus consuls. 1. Menant après cela, son armée contre les Parthes, sous prétexte qu'Artabanos ne voulait pas lui donner sa fille, dont il avait demandé la main (Artabanos, en effet, savait bien que l'intention de l'empereur était, en apparence, d'épouser sa fille, mais, en réalité, de s'emparer du royaume des Parthes), Antonin dévasta une grande partie de la contrée qui entoure la Médie, attendu la soudaineté de son attaque, renversa des murailles, prit Arbèles, et, ouvrant les tombeaux des rois parthes, dispersa les ossements, car les Parthes n'en vinrent même pas aux mains avec lui. Aussi n'ai-je rien de particulier à raconter sur les événements d'alors, sinon le fait de deux soldats qui, ayant volé une outre de vin, se rendirent devant Antonin avec la prétention, chacun, de s'approprier le butin tout entier, et qui, sur son ordre de partager le vin, tirèrent leurs épées et coupèrent l'outre en deux pour en avoir la moitié avec celle du vin. Tel était, en effet, leur respect pour leur empereur qu'ils l'importunaient pour de pareilles contestations ; tel était aussi leur esprit qu'ils perdirent et l'outre et le vin. Les barbares donc se retirèrent dans les montagnes au-delà du Tigre, afin de se préparer à la défense ; Antonin cacha cette retraite, et se vanta d'avoir complétement défait ceux qu'il n'avait même pas vus, d'autant plus qu'un lion, descendu tout à coup d'une montagne, avait combattu pour lui, ainsi qu'il l'écrivit.


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Dernière mise à jour : 20/11/2008