HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LIVRE LXXVII (épitomé de Xiphilin)

Chapitre 1

  Chapitre 1

[77,0] LIVRE LXXVII (épitomé de Xiphilin). [77,0] LIVRE LXXVII (épitomé de Xiphilin).
[77,1] 1. Μετὰ δὲ ταῦτα Ἀντωνῖνος πᾶσαν τὴν ἡγεμονίαν ἔλαβε· λόγῳ μὲν γὰρ μετὰ τοῦ ἀδελφοῦ, τῷ δὲ δὴ ἔργῳ μόνος εὐθὺς ἦρξε. Καὶ πρὸς μὲν τοὺς πολεμίους κατελύσατο καὶ τῆς χώρας αὐτοῖς ἐξέστη καὶ τὰ φρούρια ἐξέλιπε, τοὺς δὲ δὴ οἰκείους τοὺς μὲν ἀπήλλαξεν, ὧν καὶ Παπινιανὸς ἔπαρχος ἦν, τοὺς δὲ καὶ ἀπέκτεινεν, ὧν ἦν καὶ Εὔοδος τροφεὺς αὐτοῦ καὶ Κάστωρ, τε γυνὴ αὐτοῦ Πλαυτίλλα καὶ ταύτης ἀδελφὸς Πλαύτιος. Καὶ ἐν τῇ Ῥώμῃ δὲ αὐτῇ ἄνδρα ἄλλως μὲν οὐκ ἐλλόγιμον διὰ δὲ τὴν ἐπιτήδευσιν ἐπιφανέστατον ἐξειργάσατο· τὸν γὰρ Εὐπρεπῆ τὸν ἁρματηλάτην, ἐπειδὴ τἀναντία αὐτῷ ἐσπούδαζεν, ἀπέκτεινε. Καὶ μὲν οὕτως ἐν γήρᾳ ἀπέθανε, πλείστοις ἀγῶσιν ἵππων στεφανωθείς· δύο γὰρ καὶ ὀγδοήκοντα καὶ ἑπτακοσίους ἀνείλετο, ὅσους οὐδεὶς ἄλλος. Τὸν δὲ ἀδελφὸν ἠθέλησε μὲν καὶ ζῶντος ἔτι τοῦ πατρὸς φονεῦσαι, οὐκ ἠδυνήθη δὲ οὔτε τότε δι´ ἐκεῖνον οὔθ´ ὕστερον ἐν τῇ ὁδῷ διὰ τὰ στρατεύματα· πάνυ γὰρ εὔνοιαν αὐτοῦ εἶχον, ἄλλως τε ὅτι καὶ τὸ εἶδος ὁμοιότατος τῷ πατρὶ ἦν. Ἐπεὶ δὲ ἐν τῇ Ῥώμῃ ἀνῆλθε, καὶ τοῦτον κατειργάσατο. Προσεποιοῦντο μὲν γὰρ καὶ φιλεῖν ἀλλήλους καὶ ἐπαινεῖν, πάντα δὲ τὰ ἐναντιώτατα ἔδρων, καὶ ἦν οὐκ ἄδηλον ὅτι δεινόν τι παρ´ αὐτῶν γενήσοιτο. Ὅπερ που καὶ πρὶν πρὸς τὴν Ῥώμην αὐτοὺς ἐλθεῖν προεγνώσθη· θύειν τε γὰρ ὑπὲρ τῆς ὁμονοίας αὐτῶν τοῖς τε ἄλλοις θεοῖς καὶ αὐτῇ τῇ Ὁμονοίᾳ ψηφισθὲν ὑπὸ τῆς βουλῆς, οἱ μὲν ὑπηρέται τὸ τῇ Ὁμονοίᾳ τυθησόμενον ἱερεῖον ἡτοίμασαν, καὶ ὕπατος ὡς καὶ βουθυτήσων ἀφίκετο, οὔτε δὲ οὗτος ἐκείνους οὔθ´ οἱ ὑπηρέται τὸν ὕπατον εὑρεῖν ἠδυνήθησαν, ἀλλὰ διετέλεσαν πᾶσαν ὡς εἰπεῖν τὴν νύκτα ζητοῦντες ἀλλήλους, ὥστε μὴ δυνηθῆναι τότε τὴν θυσίαν γενέσθαι. Καὶ τῇ ὑστεραίᾳ δύο λύκοι ἐς τὸ Καπιτώλιον ἀναβάντες ἐκεῖθεν ἐξεδιώχθησαν, καὶ μὲν ἐν τῇ ἀγορᾷ που καταληφθεὶς δὲ μετὰ ταῦτα ἔξω τοῦ πωμηρίου ἐσφάγη. Καὶ τοῦτο καὶ περὶ ἐκείνους ἐγένετο. [77,1] An de Rome 964. Q. Lollianus et Pomponius Bassus consuls. Après cela, Antonin prit l'autorité souveraine tout entière ; en apparence, il gouverna de concert avec son frère, mais en réalité, il gouverna seul dès ce moment. Il conclut la paix avec les ennemis, se retira de leur territoire et abandonna les places fortes ; il congédia aussi quelques-unes des personnes attachées à sa maison, au nombre desquelles fut Papinianus, préfet du prétoire, et en mit d'autres à mort, au nombre desquels furent Evhodus, son père nourricier, Castor, Plautilla, sa femme, et Plautius, frère de Plautilla. A Rome même, il fit périr un homme qui n'était remarquable à aucun autre titre que par sa profession où il s'était illustré : il mit à mort le cocher Euprépès parce qu'il était de la faction contraire à celle qu'il favorisait. C'est ainsi qu'Euprépès mourut dans un âge avancé, après avoir été couronné dans un nombre de courses de chevaux plus grand (il avait remporté sept cent quatre-vingt-deux couronnes) qu'aucun autre lutteur. Antonin avait voulu tuer son frère pendant que son père vivait encore, mais il en avait été empêché par lui, comme il le fut après, en route, par l'armée ; car elle aimait beaucoup Géta, d'autant plus qu'il ressemblait tout à fait de figure à son père. Mais, dès qu'il fut de retour à Rome, il se défit de lui. Les deux frères faisaient semblant de s'aimer et de se donner réciproquement des éloges ; mais leurs actions étaient tout l'opposé, et on ne doutait pas qu'ils ne se portassent à quelque crime. Ce malheur fut prévu même avant leur arrivée à Rome : le sénat ayant décrété que, pour obtenir la concorde entre les deux princes, on offrirait un sacrifice aux dieux et à la Concorde elle-même, les serviteurs apprêtèrent la victime qui devait être immolée à la Concorde, et le consul partit pour aller faire le sacrifice ; mais, ni le consul ne put trouver les serviteurs, ni les serviteurs le consul, et ils passèrent toute la nuit, pour ainsi dire, à se chercher mutuellement, en sorte que le sacrifice ne put avoir lieu alors. Le lendemain, deux loups étant montés au Capitole, en furent chassés ; ils furent mis à mort, l'un dans le Forum, où on le prit, l'autre, plus tard, hors du Pomoerium. Ce présage aussi se rapportait aux empereurs.


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Dernière mise à jour : 6/11/2008