HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre XXXVII

Chapitre 7-8

  Chapitre 7-8

[37,7] οὔκουν οὔτε τῷ Τιγράνῃ ἐπεκούρησεν οὔτε πρὸς τὸν Φραάτην πολέμιόν τι ἔτ´ ἔπραξε, πρόφασιν ποιησάμενος τὸ μήτε ἐκείνην οἱ τὴν στρατείαν προστετάχθαι καὶ τὸν Μιθριδάτην ἐν ὅπλοις ἔτ´ εἶναι. ἀρκεῖσθαί τε τοῖς κατειργασμένοις ἔφασκε, καὶ οὐκ ἐβούλετο - - -, μὴ πλειόνων ὀρεγόμενος καὶ περὶ ἐκείνοις, ὥσπερ που καὶ Λούκουλλος, πταίσῃ. τοιαῦτα γὰρ ἐφιλοσόφει, καὶ τό τε πλεονεκτεῖν δεινὸν καὶ τὸ τῶν ἀλλοτρίων ἐφίεσθαι ἄδικον εἶναι τότε ἔλεγεν ὅτ´ οὐκέτ´ αὐτοῖς χρῆσθαι ἐδύνατο. τάς τε γὰρ τοῦ Πάρθου δυνάμεις δείσας, καὶ τὸ ἀστάθμητον τῶν πραγμάτων φοβηθείς, οὔτε τὸν πόλεμον καίτοι πολλῶν ἐναγόντων ἀνείλετο, καὶ τὰ ἐγκλήματα τοῦ βαρβάρου ἐφαύλισεν, ἀντειπὼν μὲν οὐδέν, φήσας δὲ ὑπὲρ ὁρίων τινῶν τὴν διαφορὰν αὐτῷ πρὸς τὸν Τιγράνην εἶναι, περὶ ὧν δικάσειν σφίσιν ἄνδρας τρεῖς. οὓς καὶ ἔπεμψεν· καὶ αὐτοὺς ὡς ἀληθῶς ἐκεῖνοι διαιτητὰς ἐπιγραψάμενοι πάντα τὰ πρὸς ἀλλήλους ἐγκλήματα διελύσαντο, ὀργιζόμενος μὲν Τιγράνης ὅτι τῆς ἐπικουρίας οὐκ ἔτυχε, βουλόμενος δὲ Φραάτης περιεῖναι τὸν Ἀρμένιον, ὅπως καὶ συμμάχῳ ποτὲ αὐτῷ, εἰ δεηθείη, κατὰ τῶν Ῥωμαίων χρήσαιτο. καὶ γὰρ εὖ ἠπίσταντο ἀμφότεροι ὅτι, ὁπότερος ἂν αὐτῶν τοῦ ἑτέρου κρατήσῃ, τῶν τε πραγμάτων τοῖς Ῥωμαίοις προκόψει καὶ αὐτὸς εὐχειρωτότερός σφισι γενήσεται. ἐκεῖνοι μὲν δὴ διὰ ταῦτα κατηλλάγησαν, Πομπήιος δὲ ἔν τε τῇ Ἀσπίδι καὶ τότε ἐχείμασε, καὶ τά τε ἄλλα τὰ ἔτ´ ἀνθιστάμενα προσηγάγετο, καὶ Συμφόριον τεῖχος Στρατονίκης οἱ προδούσης ἔλαβεν. αὕτη δὲ γυνή τε τοῦ Μιθριδάτου οὖσα, καὶ ὀργὴν αὐτῷ ὅτι ἐγκατελείφθη ἔχουσα, τούς τε φρουροὺς ἐς παρασκευὴν δὴ τροφῆς ἐξέπεμψε καὶ τοὺς Ῥωμαίους ἐδέξατο, καίτοι παιδὸς αὐτῆς παρὰ - - -. {7a} ὑποστρέψας δὲ ἐξ Ἀρμενίας, καὶ τοῖς βασιλεῦσι καὶ τοῖς δυνάσταις τοῖς προσιοῦσιν αὐτῷ διαιτήσας καὶ χρηματίσας, καὶ τοῖς μὲν τὰς βασιλείας βεβαιώσας τοῖς δὲ τὰς δυναστείας ἐπαυξήσας, τῶν δὲ καὶ τὰς ὑπεροχὰς κολούσας καὶ ταπεινώσας, τήν τε κοίλην Συρίαν καὶ τὴν Φοινίκην ἄρτι τε βασιλέων ἀπηλλαγμένας καὶ ὑπό τε τῶν Ἀραβίων καὶ ὑπὸ τοῦ Τιγράνου κεκακωμένας συνεστήσατο. ἐτόλμησε μὲν γὰρ Ἀντίοχος ἀπαιτῆσαι αὐτάς, οὐκ ἀπέλαβε δέ, ἀλλ´ ἔς τε ἀρχὴν μίαν συνετάχθησαν καὶ νόμους ἔλαβον ὥστε τὸν τῶν Ῥωμαίων τρόπον πολιτεύεσθαι. [37,7] Celui-ci ne secourut pas Tigrane ; mais il ne fit plus rien d'hostile contre Phraate, sous le prétexte qu'il n'avait pas été chargé de cette expédition et que Mithridate avait encore les armes à la main. Il répétait qu'il se contentait de ce qu'il avait fait et qu'il ne voulait point, par le désir de faire davantage, compromettre ses succès passés, comme Lucullus. Affectant alors le langage d'un sage, il disait que la passion d'acquérir sans cesse est dangereuse et qu'il est injuste de convoiter le bien d'autrui ; mais il ne parlait ainsi que parce qu’il ne pouvait plus le prendre. Redoutant les forces du roi parthe, craignant l'inconstance des choses humaines, il ne fit point la guerre, quoique plusieurs le poussassent à l'entreprendre. Il se mit au-dessus des accusations de Phraate et, sans s’attacher à les réfuter, il répondit que ce prince et Tigrane étant en contestation au sujet de certaines limites, il chargerait trois commissaires de prononcer sur ce différend. Il les envoya en effet : Tigrane et Phraate les acceptèrent comme de véritables arbitres et mirent fin à leurs griefs réciproques ; le premier, parce qu’il était indigné de n'avoir obtenu aucun secours ; le second, parce qu’il voulait que le roi d'Arménie conservât quelque puissance, afin de l'avoir un jour pour allié contre les Romains, si les circonstances l'exigeaient. Ils savaient très bien tous les deux que celui qui l'emporterait sur l'autre frayerait aux Romains la route vers l'accomplissement de leurs projets, en même temps qu'il tomberait plus facilement lui-même sous leur domination : tels furent les motifs de leur réconciliation. Pompée passa cet hiver à Aspis, soumit diverses contrées qui luttaient encore contre les Romains et, par la trahison de Stratonice, il devint maître de la citadelle appelée Symphorion. Stratonice était une des femmes de Mithridate irritée de ce qu'il l'avait abandonnée, elle fit faire une sortie à la garnison pour aller chercher des vivres, et reçut les Romains, quoique son fils s'y opposât avec force - - -. {7a}A son retour de l'Arménie, Pompée devint l'arbitre des rois et des princes qui se rendaient auprès de lui il prononça sur les affaires qui lui furent soumises, assura aux uns la possession de leurs royaumes, augmenta les principautés des autres, restreignit et abaissa la puissance de ceux qui s'étaient trop agrandis, rétablit l'ordre dans la Coelè-Syrie et dans la Phénicie récemment affranchies de leurs rois, mais opprimées par les Arabes et par Tigrane. Antiochus osa les revendiquer ; mais il ne les obtint pas. Ces deux contrées, réunies en une seule province, reçurent des lois, et l'administration romaine y fut établie.
[37,8] - - - τοῦτο μόνον ἐν τῇ ἀγορανομίᾳ ἐπῃνέθη, ἀλλ´ ὅτι καὶ τὰ Ῥωμαῖα καὶ τὰ Μεγαλήσια πολυτελέστατα ἐποίησεν, ἔτι δὲ καὶ μονομάχων ἀγῶνας ἐπὶ τῷ πατρὶ μεγαλοφρονέστατα διέθηκεν. ἐγένετο μὲν γὰρ τῶν δαπανηθέντων ἐς αὐτὰ τὰ μὲν κοινῇ αὐτῷ πρὸς τὸν συνάρχοντα Μᾶρκον Βίβουλον τὰ δὲ καὶ ἰδίᾳ· τοσοῦτον δὲ δὴ ἐν τούτοις ὑπερῆρεν ὥστε καὶ τὴν ἐπ´ ἐκείνοις δόξαν σφετερίσασθαι καὶ δοκεῖν ἅπαντα αὐτὸς ἀνηλωκέναι. οὖν Βίβουλος αὐτὸς ἐπισκώπτων ἔλεγεν ὅτι τὸ αὐτὸ τῷ Πολυδεύκει πεπονθὼς εἴη· τοῦ γάρ τοι ναοῦ κοινοῦ οἱ πρὸς τὸν ἀδελφὸν τὸν Κάστορα ὄντος, ἐπ´ ἐκείνου μόνου ἐπωνυμία αὐτοῦ γίγνεται. [37,8] - - - Ce ne fut point la seule chose qui valut des éloges à César pendant son édilité : on le loua aussi d'avoir fait célébrer avec la plus grande pompe les jeux romains et la fête de Cybèle, et d'avoir donné un magnifique combat de gladiateurs, en l'honneur de son père. Les dépenses avaient été supportées en partie par César et par son collègue M. Bibulus, en partie par César seul, mais il se montra si somptueux dans celles qu'il fit seul, qu'on lui attribua même celles qui avaient été au compte de Bibulus, et il parut avoir payé seul tous les frais. Aussi, Bibulus disait-il en plaisantant qu'il lui arrivait la même chose qu'à Pollux ; car le même temple était consacré à Pollux aussi bien qu'à son frère, et cependant il ne portait que le nom de Castor.


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Dernière mise à jour : 8/05/2006