Texte grec :
[8,19] Παντὸς δὲ μᾶλλον ἀπηγόρευε μήτ' ἐρυθῖνον ἐσθίειν μήτε μελάνουρον, καρδίας τ'
ἀπέχεσθαι καὶ κυάμων· Ἀριστοτέλης (194 Rose) δέ φησι καὶ μήτρας καὶ τρίγλης ἐνίοτε.
Αὐτὸν δ' ἀρκεῖσθαι μέλιτι μόνῳ φασί τινες ἢ κηρίῳ ἢ ἄρτῳ, οἴνου δὲ μεθ' ἡμέραν μὴ
γεύεσθαι· ὄψῳ τε τὰ πολλὰ λαχάνοις ἑφθοῖς τε καὶ ὠμοῖς, τοῖς δὲ θαλαττίοις σπανίως.
Στολὴ δ' αὐτῷ λευκή, καθαρά, καὶ στρώματα λευκὰ ἐξ ἐρίων· τὰ γὰρ λινᾶ οὔπω εἰς
ἐκείνους ἀφῖκτο τοὺς τόπους.
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Traduction française :
[8,19] Pythagore défendait surtout de manger du rouget et de la sèche ; défense dans
laquelle il comprenait le cœur des animaux et les fèves. Aristote y ajoute la matrice des
animaux et le poisson nommé mulet. Pour lui, comme le présument quelques uns, il ne
vivait que de miel, ou de rayons de miel, avec du pain, et ne goûtait d'aucun vin pendant
le jour. La plupart du temps il mangeait avec son pain des légumes crus ou bouillis, et
rarement des choses qui venaient de la mer. Il portait une robe blanche, qu'il avait
toujours soin de tenir fort propre, et se servait de couvertures de laine de même couleur,
l'usage de la toile n'ayant point encore été introduit dans ces endroits-là.
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