Texte grec :
[7,83] Καὶ τοιοῦτοι μὲν ἐν τοῖς λογικοῖς οἱ Στωικοί, ἵνα μάλιστα κρατύνωσι διαλεκτικὸν ἀεὶ
εἶναι τὸν σοφόν· πάντα γὰρ τὰ πράγματα διὰ τῆς ἐν λόγοις θεωρίας ὁρᾶσθαι, ὅσα τε τοῦ
φυσικοῦ τόπου τυγχάνει καὶ αὖ πάλιν ὅσα τοῦ ἠθικοῦ (εἰς μὲν γὰρ τὸ λογικὸν τί δεῖ λέγειν;)
περί τ' ὀνομάτων ὀρθότητος, ὅπως διέταξαν οἱ νόμοι ἐπὶ τοῖς ἔργοις, οὐκ ἂν ἔχειν εἰπεῖν.
Δυοῖν δ' οὔσαιν συνηθείαιν ταῖν ὑποπιπτούσαιν τῇ ἀρετῇ, ἡ μὲν τί ἕκαστόν ἐστι τῶν ὄντων
σκοπεῖ, ἡ δὲ τί καλεῖται. Καὶ ὧδε μὲν αὐτοῖς ἔχει τὸ λογικόν.
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Traduction française :
[7,83] Telles sont les idées des stoïciens sur la logique, et c'est ce qui les fait insister
sur l'opinion que le sage doit toujours être bon dialecticien. Ils prétendent que toutes
choses se discernent par la théorie du raisonnement, en tant qu'elles appartiennent à la
physique, et de nouveau encore en tant qu'elles appartiennent à la morale. Car ils
ajoutent que pour ce qui regarde la logique, elle n'a rien à dire sur la légitimité des noms
concernant la manière dont les lois ont statué par rapport aux actions, mais qu'y ayant un
double usage dans la vertu de la dialectique, l'un sert à considérer ce qu'est une chose, et
l'autre comment on la nomme; et c'est là l'emploi qu'ils donnent à la logique.
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