HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre VII (Zénon)

τῆς



Texte grec :

[7,28] Τῷ γὰρ ὄντι πάντας ὑπερεβάλλετο τῷ τ' εἴδει τούτῳ καὶ τῇ σεμνότητι καὶ δὴ νὴ Δία τῇ μακαριότητι· ὀκτὼ γὰρ πρὸς τοῖς ἐνενήκοντα βιοὺς ἔτη κατέστρεψεν, ἄνοσος καὶ ὑγιὴς διατελέσας. Περσαῖος δέ φησιν ἐν ταῖς Ἠθικαῖς σχολαῖς δύο καὶ ἑβδομήκοντα ἐτῶν τελευτῆσαι αὐτόν, ἐλθεῖν δ' Ἀθήναζε δύο καὶ εἴκοσιν ἐτῶν· ὁ δ' Ἀπολλώνιός φησιν ἀφηγήσασθαι τῆς σχολῆς αὐτὸν ἔτη δυοῖν δέοντα ἑξήκοντα. Ἐτελεύτα δὴ οὕτως· ἐκ τῆς σχολῆς ἀπιὼν προσέπταισε καὶ τὸν δάκτυλον περιέρρηξε· παίσας δὲ τὴν γῆν τῇ χειρί, φησὶ τὸ ἐκ τῆς Νιόβη, Ἔρχομαι· τί μ' αὔεις; καὶ παραχρῆμα ἐτελεύτησεν, ἀποπνίξας ἑαυτόν.

Traduction française :

[7,28] En effet, il surpassait tout le monde, tant du côté de la tempérance et de la gravité, qu'à l'égard de son grand âge, puisqu'il mourut âgé de quatre-vingt dix-huit ans, qu'il passa heureusement sans maladie, quoique Persée, dans ses Récréations morales, ne lui donne que soixante-douze ans au temps de son décès. Il en avait vingt-deux lorsqu'il vint à Athènes, et présida à son école cinquante-huit ans, à ce que dit Apollonius. Voici quelle fut sa fin. En sortant de son école, il tomba et se cassa un doigt. Il se mit alors à frapper la terre de sa main ; et après avoir proféré ce vers de la tragédie de Niobé : « Je viens, pourquoi m'appelles-tu ? » il s'étrangla lui-même.





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Dernière mise à jour : 17/06/2009