Texte grec :
[7,151] Καὶ τὰς κράσεις δὲ διόλου γίνεσθαι, καθά φησιν ὁ Χρύσιππος ἐν τῇ τρίτῃ τῶν
Φυσικῶν, καὶ μὴ κατὰ περιγραφὴν καὶ παράθεσιν· καὶ γὰρ εἰς πέλαγος ὀλίγος οἶνος
βληθεὶς ἐπὶ ποσὸν
ἀντιπαρεκταθήσεται, εἶτα συμφθαρήσεται.
Φασὶ δ' εἶναι καί τινας δαίμονας ἀνθρώπων συμπάθειαν ἔχοντας, ἐπόπτας τῶν
ἀνθρωπείων πραγμάτων· καὶ ἥρωας τὰς ὑπολελειμμένας τῶν σπουδαίων ψυχάς.
Τῶν δ' ἐν ἀέρι γινομένων χειμῶνα μὲν εἶναί φασι τὸν ὑπὲρ γῆς ἀέρα κατεψυγμένον διὰ
τὴν τοῦ ἡλίου πρόσω ἄφοδον, ἔαρ δὲ τὴν εὐκρασίαν τοῦ ἀέρος κατὰ τὴν πρὸς ἡμᾶς
πορείαν.
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Traduction française :
[7,151] Les mélanges se font par l'union de toutes les parties, et non par une simple
addition de l'une à l'autre, ou de manière que celles-ci environnent celles-là, comme dit
Chrysippe dans son troisième livre de Physique. Par exemple, un peu de vin jeté dans la
mer résiste d'abord en s'étendant, mais s'y perd ensuite.
Ils croient aussi qu'il y a certains démons qui ont quelque sympathie avec les
hommes, dont ils observent les actions, de même que des héros, qui sont les âmes des
gens de bien.
Quant aux effets qui arrivent dans l’air, ils disent que l'hiver est l'air refroidi par le
grand éloignement du soleil ; le printemps, l'air tempéré par le retour de cet astre ;
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