Texte grec :
[7,149] Ταύτην δὲ καὶ τοῦ συμφέροντος στοχάζεσθαι καὶ ἡδονῆς, ὡς δῆλον ἐκ τῆς τοῦ
ἀνθρώπου δημιουργίας. Καθ' εἱμαρμένην δέ φασι τὰ πάντα γίνεσθαι Χρύσιππος ἐν τοῖς
Περὶ εἱμαρμένης καὶ Ποσειδώνιος ἐν δευτέρῳ Περὶ εἱμαρμένης καὶ Ζήνων, Βόηθος δ' ἐν
πρώτῳ Περὶ εἱμαρμένης. Ἔστι δ' εἱμαρμένη αἰτία τῶν ὄντων εἰρομένη ἢ λόγος καθ' ὃν ὁ
κόσμος διεξάγεται.
Καὶ μὴν καὶ μαντικὴν ὑφεστάναι πᾶσάν φασιν, εἰ καὶ πρόνοιαν εἶναι· καὶ αὐτὴν καὶ
τέχνην ἀποφαίνουσι διά τινας ἐκβάσεις, ὥς φησι Ζήνων τε καὶ Χρύσιππος ἐν τῷ δευτέρῳ
Περὶ μαντικῆς καὶ Ἀθηνόδωρος καὶ Ποσειδώνιος ἐν τῷ δυοδεκάτῳ τοῦ Φυσικοῦ λόγου καὶ
ἐν τῷ πέμπτῳ Περὶ μαντικῆς. Ὁ μὲν γὰρ Παναίτιος ἀνυπόστατον αὐτήν φησιν.
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Traduction française :
[7,149] Au reste, elle réunit dans cette action l'utilité avec le plaisir, comme cela paraît
par la formation de l'homme. Toutes choses sont soumises à une destinée, disent
Chrysippe dans ses livres sur ce sujet, Posidonius dans son deuxième livre sur la même
matière, et Zénon, aussi bien que Boëthus dans son onzième livre de la Destinée. Cette
destinée est l'enchaînement des causes, ou la raison par laquelle le monde est dirigé.
Les stoïciens prétendent que la divination a un fondement réel, et qu'elle est même
une prévision. Ils la réduisent en art par rapport à certains événements, comme disent
Zénon, Chrysippe dans son deuxième livre de la Divination, Athénodore, et Posidonius
dans son douzième livre du Système physique, ainsi que dans son cinquième livre de la
Divination. Panætius est d'un sentiment contraire ; il refuse à la divination ce que lui
prêtent les autres.
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