Texte grec :
[7,16] Ἐπιμελῶς δὲ καὶ πρὸς Φίλωνα τὸν διαλεκτικὸν διεκρίνετο καὶ συνεσχόλαζεν
αὐτῷ· ὅθεν καὶ θαυμασθῆναι ὑπὸ Ζήνωνος τοῦ νεωτέρου οὐχ ἧττον Διοδώρου τοῦ
διδασκάλου αὐτοῦ. Ἦσαν δὲ περὶ αὐτὸν καὶ γυμνορρύπαροί τινες, ὥς φησι καὶ ὁ Τίμων·
Ὄφρα πενεστάων σύναγεν νέφος, οἳ περὶ πάντων
πτωχότατοί τ' ἦσαν καὶ κουφότατοι βροτοὶ ἀστῶν.
Αὐτὸν δὲ στυγνόν τ' εἶναι καὶ πικρόν, καὶ τὸ πρόσωπον συνεσπασμένον. Ἦν εὐτελής
τε σφόδρα καὶ βαρβαρικῆς ἐχόμενος μικρολογίας, προσχήματι οἰκονομίας. Εἰ δέ τινα
ἐπισκώπτοι, περιεσταλμένως καὶ οὐχ ἅδην, ἀλλὰ πόρρωθεν·
|
|
Traduction française :
[7,16] Il étudiait avec Philon le dialecticien. Comme, étant jeune, il disputait assidûment
avec lui, cette fréquentation l'accoutuma à n'avoir pas moins d'admiration pour ce
compagnon d'étude que pour Diodore son maître.
Zénon avait souvent autour de lui des gens malpropres et mal vêtus ; ce qui donna
occasion à Timon de l'accuser qu'il aimait à attrouper, tout ce qui se trouvait de gens
pauvres et inutiles dans la ville.
Il avait l'air triste et chagrin, ridait le front, tirait la bouche, et paraissait fort grossier. Il
était d'une étrange lésine, mais qu'il traitait de bonne économie. Il reprenait les gens
d'une manière concise et modérée, en amenant la chose de loin.
|
|