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[3,27] Ἄλεξις Μεροπίδι·
Εἰς καιρὸν ἥκεις, ὡς ἔγωγ' ἀπορουμένη
ἄνω κάτω τε περιπατοῦσ' ὥσπερ Πλάτων
σοφὸν οὐδὲν εὕρηκ', ἀλλὰ κοπιῶ τὰ σκέλη.
Καὶ ἐν Ἀγκυλίωνι· Λέγεις περὶ ὧν οὐκ οἶσθα·
συγγενοῦ τρέχων Πλάτωνι καὶ γνώσῃ λίτρον καὶ
κρόμμυον. Ἄμφις Ἀμφικράτει·
Τὸ δ' ἀγαθὸν ὅ τι ποτ' ἐστίν, οὗ σὺ τυγχάνειν
μέλλεις διὰ ταύτην, ἧττον οἶδα τοῦτ' ἐγώ,
ὦ δέσποτ', ἢ τὸ Πλάτωνος ἀγαθόν.
- Πρόσεχε δή.
| [3,27] « Tu viens à propos, dit Alexis, dans sa Méropide: mais moi je vais et je viens en me promenant.
Aussi morne que Platon, je ne trouve rien de sage, et je ne fais que me fatiguer les genoux.»
Le même auteur dit, dans son Ancylion: « Tu nous apprends des mystères en courant à la manière
de Platon; tu connais sans doute les oignons et le salpêtre. »
Amphis, dans son Amphicrate, lui donne ce trait : « S. Mais ce bien que vous espérez d'obtenir
par elle m'est moins connu que celui de Platon. Ah! mon maître, qu'il est beau ! H. Prends-y donc garde. »
| [3,28] Ἐν Δεξιδημίδῃ·
Ὦ Πλάτων, ὡς οὐδὲν ἦσθα πλὴν
σκυθρωπάζειν μόνον,
ὥσπερ κοχλίας σεμνῶς ἐπηρκὼς
τὰς ὀφρῦς.
Κρατῖνος Ψευδυποβολιμαίῳ·
Ἄνθρωπος εἶ δηλονότι καὶ ψυχὴν ἔχεις.
- Κατὰ μὲν Πλάτων' οὐκ οἶδ',
ὑπονοῶ δ' <ὧδ'> ἔχειν
Ἄλεξις Ὀλυμπιοδώρῳ·
Σῶμα μὲν ἐμοῦ τὸ θνητὸν αὖον ἐγένετο,
τὸ δ' ἀθάνατον ἐξῆρε πρὸς τὸν ἀέρα.
- Ταῦτ' οὐ σχολὴ Πλάτωνος;
Καὶ ἐν Παρασίτῳ·
Ἢ μετὰ Πλάτωνος ἀδολεσχεῖν κατὰ μόνας.
Χλευάζει δ' αὐτὸν καὶ Ἀναξίλας Βοτρυλίωνι
καὶ Κίρκῃ καὶ Πλουσίαις.
| [3,28] Dans le Dexidemis, il dit encore : « Platon, tu ne fais qu'avoir l'humeur sombre; ton front est
toujours aussi ridé que la coquille d'un escargot. » Cratinus, dans sa pièce intitulée la Supposition,
l'attaque en ces termes: « Vous êtes homme, et vous avez une âme, selon Platon; je ne le sais pas bien,
mais je le crois. » Pareillement Alexis, dans son Olympiodore : « Mon corps était ce qu'il y avait
en moi de mortel ; ce qu'il y avait en moi d'immortel s'est élevé dans l'air.
Ne voilà-t-il pas les chimères qu'on apprend de Platon? » Et dans son Parasite: « Ou de parler comme
Platon, qui s'entretient avec lui-même.» Anexilas se moque aussi de lui dans ses pièces intitulées
Botrylion, Circé, et les Femmes riches.
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