HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre I

τὸ



Texte grec :

[1,99] Τοῦτο καὶ Νεάνθης φησὶν ὁ Κυζικηνός, ἀνεψιούς τε εἶναι ἀλλήλοις. Καὶ Ἀριστοτέλης μὲν τὸν Κορίνθιόν φησιν εἶναι τὸν σοφόν· Πλάτων δὲ οὔ φησιν. Τούτου ἐστί· Μελέτη τὸ πᾶν. Ἤθελε δὲ καὶ τὸν Ἰσθμὸν διορύξαι. Φέρεται δὲ αὐτοῦ καὶ ἐπιστολή· Περίανδρος τοῖς Σοφοῖς. Πολλὰ χάρις τῷ Πυθοῖ Ἀπόλλωνι τοῦ εἰς ἓν ἐλθόντας εὑρεῖν. Ἀξοῦντί τε καὶ ἐς Κόρινθον ταὶ ἐμαὶ ἐπιστολαί. Ἐγὼν δὲ ὑμᾶς ἀποδέχομαι, ὡς ἴστε αὐτοί, ὅτι δαμοτικώτατα. Πεύθομαι ὡς πέρυτι ἐγένετο ὑμῶν ἁλία παρὰ τὸν Λυδὸν ἐς Σάρδεις. Ἤδη ὦν μὴ ὀκνεῖτε καὶ παρ' ἐμὲ φοιτῆν τὸν Κορίνθου τύραννον. Ὑμᾶς γὰρ καὶ ἄσμενοι ὄψονται Κορίνθιοι φοιτεῦντας ἐς οἶκον τὸν Περιάνδρου.

Traduction française :

[1,99] Néanthe de Cyzique veut même qu'ils aient été cousins germains du côté de père. D'un autre côté, Aristote dit que celui de Corinthe était le sage, et Platon le nie. Il avait coutume de dire que le travail vient â bout de tout. Il voulut percer l'isthme de Corinthe. On lui attribue ces lettres : PÉRIANDRE AUX SAGES. « Je rends grâces à Apollon Pythien de ce qu'il a permis que je vous écrivisse dans un temps où vous êtes tous assemblés en un même lieu. J'espère que mes lettres vous conduiront à Corinthe ; et je vous recevrai, comme vous le verrez vous-mêmes, d'une manière tout- à-fait populaire. L'année dernière, vous fûtes à Sardes en Lydie ; venez, je vous prie, celle-ci, à Corinthe, dont les habitants vous verront avec plaisir rendre visite à Périandre. »





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Dernière mise à jour : 19/07/2007