Texte grec : 
  
 
  
   | [1,34] Λέγεται δ' ἀγόμενος ὑπὸ γραὸς ἐκ τῆς οἰκίας, 
 ἵνα τὰ ἄστρα κατανοήσῃ, εἰς βόθρον ἐμπεσεῖν 
 καὶ αὐτῷ ἀνοιμώξαντι φάναι τὴν γραῦν· « σὺ 
 γάρ, ὦ Θαλῆ, τὰ ἐν ποσὶν οὐ δυνάμενος ἰδεῖν 
 τὰ ἐπὶ τοῦ οὐρανοῦ οἴει γνώσεσθαι; » Οἶδε δ' 
 αὐτὸν ἀστρονομούμενον καὶ Τίμων, καὶ ἐν 
 τοῖς Σίλλοις ἐπαινεῖ αὐτὸν λέγων·
 Οἷόν θ' ἑπτὰ Θάλητα σοφῶν σοφὸν ἀστρονόμημα.
 Τὰ δὲ γεγραμμένα ὑπ' αὐτοῦ φησι Λόβων ὁ 
 Ἀργεῖος εἰς ἔπη τείνειν διακόσια. 
 Ἐπιγεγράφθαι δ' αὐτοῦ ἐπὶ τῆς εἰκόνος τόδε·
 Τόνδε Θαλῆν Μίλητος Ἰὰς θρέψασ' ἀνέδειξεν 
 ἀστρολόγον πάντων πρεσβύτατον σοφίῃ.
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      Traduction française : 
  
  
  
       
  | [1,34] On raconte de lui qu'un soir, sortant de la 
maison, conduit par une vieille femme, il tomba dans 
un creux pendant qu'il regardait les étoiles; et que 
s'étant plaint de cet accident, la vieille lui dit : 
«Comment pouvez-vous, Thalès, espérer de voir et de 
comprendre ce qui est au ciel, vous qui n'apercevez 
pas ce qui est à vos pieds? » Timon parle aussi de son 
amour pour l'astronomie, et le loue dans ses Poésies 
bouffonnes, où il dit : « Tel que fut Thalès, savant astronome, 
et l'un des sept sages. » 
Lobon d'Argos compte deux cents vers de sa 
composition sur l'astronomie, et rapporte ceux-ci, 
qu'on lisait au-dessous de sa statue :
"C'est ici Thalès, dans la personne duquel Milet 
l'Ionienne, qui l'a nourri, a produit le plus 
grand des hommes par son savoir dans l'astrologie".
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