[34-35,35] Ὅτι τῆς ἐαρινῆς ὥρας τῇ χλιᾶᾶ τηκούσης τὴν χιόνα καὶ τῶν καρπῶν ἐκ
τοῦ συνεχοῦς πάγου πρὸς τὴν φυὴν καὶ βλάστησιν προιιόντων, τῶν δὲ
ἀνθρώπων ἐπὶ τὰς πράξεις ὡρμημένων, ὁ Ἀρσάκης ἀποπειραθῆναι
βουλόμενος τῶν πολεμίων πρεσβευτὰς ἀπέστειλε περὶ εἰρήνης, οἷς
Ἀντίοχος ἀντέδωκεν ἀποκρίσεις διότι συγχωρήσει τὴν εἰρήνην, ἐὰν τὸν μὲν
ἀδελφὸν Δημήτριον ἀπολύσας τῆς αἰχμαλωσίας παραδῷ, τῶν δὲ
δυναστειῶν τῶν ἀφῃρημένων ἐκχωρήσῃ, τὴν δὲ πάτριον δυναστείαν ἔχων
τελῇ φό ρον. Ὁ δὲ Ἀρσάκης προσκόψας τῇ βαρύτητι τῶν ἀποκρίσεων ἐπ'
αὐτὸν ὥρμησεν.
| [34-35,35] {Excerpt. Vatican., p. 105-106à. — La chaleur tiède du printemps
commençait à fondre la neige, les arbres fruitiers, engourdis par le froid
de l'hiver, montraient les premiers bourgeons, les hommes se rendaient à
leurs travaux, lorsque Arsace, pour sonder l'ennemi, envoya des députés
chargés de négocier la paix. Antiochus lui répondit qu'il accorderait la paix
à la condition que son frère Démétrius, remis en liberté, lui serait livré, et
qu'Arsace, évacuant les États qu'il avait enlevés à ce frère se contenterait
de la possession de son patrimoine et payerait tribut. Blessé de la dureté
de cette réponse, Arsace marcha contre Antiochus.
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