HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XIII

πρὸς



Texte grec :

[13,9] Οὐκ αἰσθάνονται δ' οὐδ' οἱ παρ' ἠλικίαν νέας ἀγόμενοι γυναῖκας εἰς προὖπτον κακὸν αὑτοὺς ἐμβάλλοντες, καίτοι τοῦ Μεγαρικοῦ ποιητοῦ παραινέσαντος αὐτοῖς · οὔ τοι σύμφορόν ἐστι γυνὴ νέα ἀνδρὶ γέροντι · οὐ γὰρ πηδαλίῳ πείθεται ὡς ἄκατος, οὐδ' ἄγκυραι ἔχουσιν· ἀπορρήξασα δὲ δεσμὰ πολλάκις ἐκ νυκτῶν ἄλλον ἔχει λιμένα. Καὶ Θεόφιλος δὲ Νεοπτολέμῳ ἔφη · οὐ σύμφορον νέα 'στι πρεσβύτῃ γυνή. ῞Ωσπερ γὰρ ἄκατος οὐδὲ μικρὸν πείθεται ἑνὶ πηδαλίῳ, τὸ πεῖσμ' ἀπορρήξασα <δὲ> ἐκ νυκτὸς ἕτερον λιμέν' ἔχουσ' ἐξευρέθη.

Traduction française :

[13,9] Les hommes vieux qui épousent des jeunettes s'aperçoivent bien vite qu'ils se sont jetés dans un fameux pétrin, bien que le poète de Mégare (Théognis) les en ait avertis : «Il est sûr qu'une jeune épouse s'accorde mal à un vieux mari ; car elle n'obéit pas au gouvernail comme un bateau ; non, elle n'est retenue par aucune ancre, elle brise ses amarres, et souvent durant la nuit, elle aborde un autre rivage.» Théophilos dit la même chose dans Néoptolème : «Une jeune épouse ne convient pas à un vieillard. Elle est comme un bateau qui n'obéit pas, même timidement, au gouvernail. Non, brisant son amarre, elle s'aventure la nuit vers d'autres horizons.»





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Dernière mise à jour : 15/09/2005