HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre IX

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[9,399] (399a) βαρεῖα δ´ ἦν φωνή. Θαυμασάντων οὖν ἡμῶν τὸ εὐανθὲς τοῦ ὄρνιθος μετ´ οὐ πολὺ καὶ ἐσκευασμένος παρηνέχθη, καὶ τὰ κρέα αὐτοῦ ἦν παραπλήσια τοῖς τῆς μεγάλης στρουθοῦ, ἣν καὶ αὐτὴν πολλάκις κατεδαισάμεθα. 59. ΨΥΑΙ. τὴν τῶν Ἀτρειδῶν κάθοδον πεποιηκὼς ἐν τῷ τρίτῳ φησίν· Ἶσον δ´ Ἑρμιονεὺς ποσὶ καρπαλίμοισι μετασπὼν ψύας ἔγχει νύξε. Σιμάριστος δ´ ἐν τρίτῳ Συνωνύμων οὕτως γράφει· (399b) « Ὀσφύος αἱ ἐκ πλαγίων σάρκες ἐπανεστηκυῖαι ψύαι. Τὰ δ´ ἑκατέρωθεν κοιλώματα λέγουσι κύβους γαλλιας. » Κλέαρχος δ´ ἐν δευτέρῳ περὶ σκελετῶν οὕτως φησί· « Σάρκες μυωταὶ καθ´ ἑκάτερον μέρος, ἃς οἳ μὲν ψύας, οἳ δὲ ἀλώπεκας, οἳ δὲ νευρομήτρας καλοῦσι. Μνημονεύει δὲ τῶν ψυῶν καὶ Ἱπποκράτης ἱερώτατος. Ὠνομάσθησαν δ´ οὕτως διὰ τὸ ῥᾳδίως ἀποψᾶσθαι οἷόν τις (οὖσα) ἐπιψαύουσα σὰρξ καὶ ἐπιπολῆς τοῖς ὀστέοις ὑπάρχουσα. » Μνημονεύει αὐτῶν καὶ Εὔφρων κωμικὸς ἐν Θεωροῖς· (399c) Λοβός τίς ἐστι καὶ ψύαι καλούμεναι· ταύτας ἐπιτεμὼν πρὶν θεωρῆσαι μαθών ... 60. ΟΥΘΑΡ. Τηλεκλείδης Στερροῖς· Ὡς οὖσα θῆλυς εἰκότως οὖθαρ φορῶ. Ἡρόδοτος δ´ ἐν τῇ τετάρτῃ τῶν ἱστοριῶν φησιν ... σπανίως δ´ ἔστιν εὑρεῖν τὸ οὖθαρ ἐπὶ τῶν ἄλλων ζῴων λεγόμενον· ΥΠΟΓΑΣΤΡΙΟΝ δὲ μόνον ὡς ἐπὶ τῶν ἰχθύων λέγεται. Στράττις Ἀταλάντῃ· Ὑπογάστριον θύννου τι κἀκροκώλιον. (399d) Θεόπομπος Καλλαίσχρῳ· Ἰχθύων δὲ δὴ ὑπογάστρι´, Δάματερ. Ἐν δὲ Σειρῆσιν ὑπήτρια καλεῖ τὰ ὑπογάστρια λέγων οὕτως· Θύννων τε λευκὰ Σικελικῶν ὑπήτρια· 61. ΛΑΓΩΣ. Περὶ τούτου μὲν ὀψοδαίδαλος Ἀρχέστρατος οὕτως φησί· Τοῦ δὲ λαγὼ πολλοί τε τρόποι πολλαί τε θέσεις σκευασίας εἰσίν. Κεῖνος δ´ οὖν ἐστιν ἄριστος, ἂν πεινῶσι μεταξὺ φέρῃς κρέας ὀπτὸν ἑκάστῳ, (399e) θερμόν, ἁπλῶς ἁλίπαστον, ἀφαρπάζων ὀβελίσκου μικρὸν ἐνωμότερον. Μὴ λυπείτω δέ σ´ ὁρῶντα ἰχῶρα στάζοντα κρεῶν, ἀλλ´ ἔσθιε λάβρως. Αἱ δ´ ἄλλαι περίεργοι ἔμοιγ´ εἰσὶν διὰ παντὸς σκευασίαι, γλοιῶν καταχύσματα καὶ κατάτυρα καὶ κατέλαια λίαν, ὥσπερ γαλῇ ὀψοποιούντων. Ναυσικράτης δ´ κωμῳδιοποιὸς ἐν Περσίδι σπανίως, φησίν, ἔστιν εὑρεῖν δασύποδα περὶ τὴν Ἀττικήν· (399f) λέγει δὲ ὧδε· Ἐν τῇ γὰρ Ἀττικῇ τίς εἶδε πώποτε λέοντας τοιοῦτον ἕτερον θηρίον; Οὗ δασύποδ´ εὑρεῖν ἐστιν οὐχὶ ῥᾴδιον. Ἀλκαῖος δ´ ἐν Καλλιστοῖ καὶ ὡς πολλῶν ὄντων ἐμφανίζει διὰ τούτων· Κορίαννον ἵνα τί λεπτόν; {Β.} Ἵνα τοὺς δασύποδας οὓς ἂν λάβωμεν ἁλσὶ διαπάττειν ἔχῃς. [9,399] (399a) sa voix est grave. Peu de temps après que nous eûmes admiré la beauté du plumage de cet oiseau, on nous le servit bien apprêté. Sa chair ressemble à celle de l'autruche, dont nous avons souvent mangé. 59. g-Psyai : Lombes. L'auteur du Retour des Atrides dit au troisième chant : « Hermionée atteignant, de ses pieds rapides, Nisus, lui perça les lombes, g-psyas, avec sa lance. » Simariste écrit ceci au troisième article de ses Synonymes : (399b) Les chairs, qui s'élèvent obliquement le long des lombes, se nomment g-psyai en grec; on nomme g-cyboi et g-galliai les enfoncements qui sont de chaque côté. Cléarque s'exprime ainsi au second chapitre du Squelette : « Les chairs musculeuses qui sont de chaque côté, et que l'on appelle g-psyai ou renards, ou, selon d'autres, g-neuromeetrai, mères des nerfs. » Le vénérable Hippocrate fait aussi mention des lombes sous le nom de g-psyai. On les a ainsi nommés de ce qu'on les détache et enlève facilement, leur chair n'étant que comme superposée sur la surface des os. Euphron le comique en parle dans ses Théores. (399c) « Il y a certaine partie charnue qu'on appelle g-psyas ou lombes : apprends à les entamer avant de les considérer. » 60. Chap. XIV. Mamelle : g-Outhar. Téléclide dit, dans ses Bourus : « Comme femme, il est juste que j'aie des mamelles. » Hérodote dit, liv. 4 de ses Histoires, lorsqu'on souffle dans la vulve d'une jument, les veines se gonflent, et ses mamelles s'abaissent ; mais il est rare de trouver le mot g-outhar, appliqués à d'autres animaux. On emploie seulement le mot hypogastre (bas-ventre), tant pour les chevaux, que pour les poissons. Strattis écrit dans son Atalante : « Un hypogastre de thon, et une issue. » (399d) Théopompe dit, dans son Kallœschre: « Il attendait le bas-ventre des poissons, mais il l'a manqué. » Mais, dans ses Sirènes, il nomme les bas-ventres g-hypeetria : « Des bas-ventres de thons blancs de Sicile. » 61. Lièvre : g-Lagoos. Voici ce que le grand cuisinier Archestrate en dit: « Il y a plusieurs manières de faire cuire et d'apprêter le lièvre. Mais voici le meilleur procédé. Servez-le brûlant, un peu rouge, après l'avoir saupoudré de sel en le tirant de la broche, et présentez-en la chair à chacun de vos convives affamés. Ne voyez pas avec dégoût le jus tomber rouge (399e) de la chair; mais dévorez-la promptement. Toutes les autres manières de l'apprêter sont, à mon avis, fort inutiles ; comme d'y verser de ce jus visqueux, de le flanquer de fromage, d'y mettre une sauce à l'huile ; cuisine qui n'est faite que pour un chat. » Nausicrate le comique dit, dans sa Persienne, qu'il est rare de trouver un lièvre (g-dasypoda) (399f) dans l'Attique. « Qui a jamais vu dans l'Attique un lion, ou tout autre animal féroce? Il n est même pas facile d'y trouver un lièvre. » Il semblerait cependant, par ce que dit Alcée, dans sa Callisto, qu'il y en aurait beaucoup. « Il faut avoir du coriandre très fin, pour en saupoudrer, avec du sel, les lièvres que nous pourrons prendre. »


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Dernière mise à jour : 11/09/2009