[9,368] (368a) Ἀχαιὸς δ´ ἐν Αἴθωνι σατυρικῷ·
Κεκερματίσθω δ´ ἄλλα μοι παροψίδων
κάθεφθα καὶ κνισηρὰ παραφλογίσματα.
Σωτάδης δ´ ὁ κωμικὸς Παραλυτρουμένῳ·
Παροψὶς εἶναι φαίνομαι τῷ Κρωβύλῳ·
τοῦτον μασᾶται, παρακατεσθίει δ´ ἐμέ.
Ἀμφιβόλως δ´ εἴρηται τὸ παρὰ τῷ Ξενοφῶντι ἐν πρώτῳ Παιδείας. Φησὶ γὰρ ὁ
φιλόσοφος·
« Προσῆγεν αὐτῷ παροψίδας καὶ παντοδαπὰ ἐμβάμματα καὶ βρώματα. »
(368b) Καὶ παρὰ τῷ τὸν Χείρωνα δὲ πεποιηκότι τὸν εἰς Φερεκράτην ἀναφερόμενον ἐπὶ
ἡδύσματος ἡ παροψὶς κεῖται καὶ οὐχ, ὡς Δίδυμος ἐν τῷ περὶ παρεφθορυίας λέξεως,
ἐπὶ τοῦ ἀγγείου. Φησὶ γάρ·
Νὴ τὸν Δί´ ... ὥσπερ αἱ παροψίδες
τὴν αἰτίαν ἔχους´ ἀπὸ τῶν ἡδυσμάτων,
οὓς ὁ καλετας ἀξιοῖ τοῦ μηθενός.
Νικοφῶν Σειρῆσιν·
Ἀλλᾶς μαχέσθω περὶ ἕδρας παροψίδι.
Ἀριστοφάνης Δαιδάλῳ·
(368c) πάσαις γυναιξὶν ἐξ ἑνός γέ του τρόπου
ὥσπερ παροψὶς μοιχὸς ἐσκευασμένος.
Πλάτων Ἑορταῖς·
Ὁπόθεν ἔσοιτο μᾶζα καὶ παροψίδες.
Περὶ βολβῶν δ´ ἀρτύσεως καὶ σκευασίας τὸν λόγον ποιεῖται. Οἱ δ´ Ἀττικοί, ὦ
Συραττικὲ Οὐλπιανέ, καὶ ἔμβαμμα λέγουσιν, ὡς Θεόπομπος ἐν Εἰρήνῃ·
Ὁ μὲν ἄρτος ἡδύ, τὸ δὲ φενακίζειν προσὸν
(368d) ἔμβαμμα τοῖς ἄρτοις πονηρὸν γίνεται.
6. Καὶ κωλῆνα δὲ λέγουσι καὶ κωλῆν. Εὔπολις Αὐτολύκῳ·
Σκέλη δὲ καὶ κωλῆνες εὐθὺ τοὐρόφου.
Εὐριπίδης Σκίρωνι·
Οὐδὲ κωλῆνες νεβρῶν.
Ἀπὸ δὲ τοῦ κωλέα συνῃρημένον ἐστὶν ὡς συκέα συκῆ, λεοντέα λεοντῆ, κωλέα κωλῆ.
Ἀριστοφάνης Πλούτῳ δευτέρῳ·
Οἴμοι δὲ κωλῆς, ἣν ἐγὼ κατήσθιον,
καὶ ἐν Δαιταλεῦσι·
(368e) καὶ δελφακίων ἁπαλῶν κωλαῖ καὶ χναυμάτια πτερόεντα.
Ἐν δὲ Πελαργοῖς·
Κεφαλάς τ´ ἀρνῶν κωλᾶς τ´ ἐρίφων.
Πλάτων Γρυψίν·
« Ἰχθῦς, κωλᾶς, φύσκας » .
Ἀμειψίας Κόννῳ·
Δίδοται μάλισθ´ ἱερώσυνα,
κωλῆ, τὸ πλευρὸν, ἡμίκραιρ´ ἀριστερά.
Ξενοφῶν Κυνηγετικῷ·
« Κωλῆν σαρκώδη, λαγόνας ὑγράς. »
Καὶ Ξενοφάνης δ´ ὁ Κολοφώνιος ἐν τοῖς ἐλεγείοις φησί·
Πέμψας γὰρ κωλῆν ἐρίφου σκέλος ἤραο πῖον
ταύρου λαρινοῦ, τίμιον ἀνδρὶ λαχεῖν,
τοῦ κλέος Ἑλλάδα πᾶσαν ἐφίξεται οὐδ´ ἀπολήξει,
ἔστ´ ἂν ἀοιδάων ᾖ γένος Ἑλλαδικόν. »
7. Ἑξῆς δὲ τούτων πολλῶν καὶ παντοδαπῶν ἐπιφερομένων ἡμεῖς ἐπισημανούμεθα τὰ
μνήμης ἄξια.
| [9,368] (368a) On lit dans l’Æthon satirique d'Achée :
« Qu'on me fasse un hachis des autres (plats, g-paropsidoon) choses qui doivent se
servir, soit bouillies, soit simplement passées au feu, et dont l'odeur se fait sentir. »
Sotades le comique dit, dans son Paralytroumène:
« Crobyle me prend, à ce qu'il me semble, pour une g-paropsis, car après avoir
mangé celui-ci, il me gruge par-dessus, pour passer le temps. »
Ce mot est employé avec équivoque dans le premier livre de la Cyropédie de
Xénophon, car ce philosophe y dit : « On lui servit des plats, et de toutes
sortes de sauces. »
(368b) On trouve aussi g-paropsis, pour assaisonnement, dans le Chiron attribuée
Phérécrate, et non pour le vase même, comme le prétend Didyme dans son Traité de
la Diction vicieuse. En effet, le poète y dit :
« Par Jupiter! comme les plats n'ont de valeur que par les assaisonnements ;
de même, celui qui nous invite n'a aucun mérite par lui-même. »
Nicophon dit, dans ses Syrènes :
« Qu'un autre se batte pour la place où il mettra un plat. »
Aristophane écrit, dans son Dédale:
(368c) « Il en est des femmes comme des plats ; il y a toujours pour elles
quelque amateur prêt à bien faire. »
Platon dans ses Fêtes:
« Ou aurons-nous donc une maze et des plats. »
Or, il parle de la manière d'assaisonner les truffes.
Mais les Attiques, ô Syrattique Ulpien! se servent du mot g-embamma, pour une
sauce où l'on peut tremper, comme Théopompe dans sa Paix.
(368d) Quant aux jambons, on dit g-kooleenes au pluriel.
6. Eupolis a dit g-kolee au féminin, dans son Autolycus :
"Mais des cuisses, ou pour mieux dire des jambons, g-koleenees, après le
rhothos."
Euripide dit, dans son Sciron :
« Ni de jambons (cuisses) de faons.»
Or, ce mot a été fait par contraction de g-koolea, comme on a dit g-sykea g-sykee,
g-leontea g-leontee, peau de lion. Aristophane a dit, dans son Plutus, retouché :
« Eh! qu'est devenu ce jambon que je mangeais tout entier? »
Et dans ses Dœtalées :
(368e) « Et des jambons de tendres porcelets, et de petits gâteaux tout chauds. »
Il dit, dans ses Cicognes :
« Des têtes d'agneaux et des cuisses de chevreaux (g-koolas). »
Platon le comique écrit, dans ses Gryphons:
« Des poissons, des jambons (g-koolas), des andouilles. »
On lit, dans la Barbe, pièce d'Ameipsias :
« On donna surtout, pour viandes consacrées, un jambon (g-koolee), un quarré, la
moitié gauche d'une tête. »
Xénophon, dans son Cynégétique, écrit (g-kooken g-sarkodee) l’épaule charnue,
les flancs mollets. On lit, dans les Élégies de Xénophane de Colophone :
« Ayant envoyé un jambon (l’épaule) de chevreau, tu as voulu avoir pour ta part
une cuisse de bœuf gras, pièce qui fait honneur à un homme dont la gloire a
éclaté par toute la Grèce, et qui ne se ternira point tant qu'il y aura des
poètes dans cette contrée. »
7. Comme on servit de suite nombre d'autres différents mets, notons ici ceux qui
méritent d'être nommés.
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