Texte grec : 
  
 
  
   | [11,496] (496) Πενταπλόα δ´ ἡ κύλιξ καλεῖται καθ´ ὅσον 
 οἶνον ἔχει καὶ μέλι καὶ τυρὸν καὶ ἀλφίτων καὶ ἐλαίου βραχύ.
 ΠΕΤΑΧΝΟΝ ποτήριον ἐκπέταλον, οὗ μνημονεύει Ἄλεξις ἐν Δρωπίδῃ· πρόκειται δὲ τὸ 
 μαρτύριον.  Μνημονεύει αὐτοῦ καὶ Ἀριστοφάνης ἐν Δράμασι λέγων·
 «Πάντες δ´ ἔνδον πεταχνοῦνται.» 
 (93) ΠΛΗΜΟΧΟΗ σκεῦος κεραμεοῦν βεμβικῶδες ἑδραῖον ἡσυχῇ, ὃ κοτυλίσκον ἔνιοι 
 προσαγορεύουσιν, ὥς φησι Πάμφιλος. Χρῶνται δὲ αὐτῷ ἐν Ἐλευσῖνι τῇ τελευταίᾳ τῶν 
 μυστηρίων ἡμέρᾳ, ἣν καὶ ἀπ´ αὐτοῦ προσαγορεύουσι (496b) Πλημοχόας· ἐν ᾗ δύο 
 πλημοχόας πληρώσαντες τὴν μὲν πρὸς ἀνατολάς, τὴν δὲ πρὸς δύσιν - - - ἀνιστάμενοι 
 ἀνατρέπουσίν τε ἐπιλέγοντες ῥῆσιν μυστικήν. Μνημονεύει αὐτῶν καὶ ὁ τὸν Πειρίθουν 
 γράψας, εἴτε Κριτίας ἐστὶν ὁ τύραννος ἢ Εὐριπίδης, λέγων οὕτως·
 «Ἵνα πλημοχόας τάσδ´ εἰς χθόνιον
 χάσμ´ εὐφήμως προχέωμεν.» 
 ΠΡΙΣΤΙΣ ὅτι ποτηρίου εἶδος προείρηται ἐν τῷ περὶ τοῦ βατιακίου λόγῳ.
 (94) ΠΡΟΧΥΤΗΣ εἶδος ἐκπώματος, (496c) ὡς Σιμάριστος ἐν τετάρτῳ Συνωνύμων. Ἴων δ´ 
 ὁ Χῖος ἐν Ἐλεγείοις·
 «Ἡμῖν δὲ κρητῆρ´ οἰνοχόοι θέραπες
 κιρνάντων προχύταισιν ἐν ἀργυρέοις.» 
 Φιλητᾶς δ´ ἐν Ἀτάκτοις ἀγγεῖον ξύλινον, ἀφ´ οὗ τοὺς ἀγροίκους πίνειν. Μνημονεύει 
 αὐτοῦ καὶ Ἀλέξανδρος ἐν τιγονι. Ξενοφῶν δ´ ἐν ὀγδόῳ Παιδείας προχοίδας τινὰς 
 λέγει (κύλικας) γράφων ὧδε (ὁ δὲ λόγος ἐστὶν αὐτῷ περὶ Περσῶν)·  
 «Ἦν δὲ αὐτοῖς νόμιμον μὴ προχοίδας εἰσφέρεσθαι εἰς τὰ συμπόσια, (496d) δῆλον 
 ὅτι νομίζοντες τὸ μὴ ὑπερπίνειν ἧττον ἂν καὶ σώματα καὶ γνώμας σφάλλειν· νῦν δὲ 
 τὸ μὲν μὴ εἰσφέρεσθαι ἔτι αὖ καταμένει· τοσοῦτον δὲ πίνουσιν ὥστε ἀντὶ τοῦ 
 εἰσφέρειν αὐτοὶ ἐκφέρονται, ἐπειδὰν μηκέτι δύνωνται ὀρθούμενοι ἐξιέναι.»
 ΠΡΟΥΣΙΑΣ. Ὅτι τὸ ποτήριον τοῦτο ἔξορθόν ἐστι προείρηται. Καὶ ὅτι τὴν προσηγορίαν 
 ἔσχεν ἀπὸ Προυσίου τοῦ Βιθυνίας βασιλεύσαντος καὶ ἐπὶ τρυφῇ καὶ μαλακίᾳ 
 διαβοήτου γενομένου ἱστορεῖ (496e) Νίκανδρος ὁ Καλχηδόνιος ἐν τετάρτῳ Προυσίου 
 Συμπτωμάτων.
 (95) ΡΕΟΝΤΑ. Οὕτως ποτήριά τινα ἐκαλεῖτο. Μνημονεύει δ´ αὐτῶν Ἀστυδάμας ἐν Ἑρμῇ 
 λέγων οὕτως·
 «Κρατῆρε μὲν πρώτιστον ἀργυρὼ δύο,
 φιάλας δὲ πεντήκοντα, δέκα δὲ κυμβία,
 ῥέοντα δώδεχ´, ὧν τὰ μὲν δέκ´ ἀργυρᾶ
 ἦν, δύο δὲ χρυσᾶ, γρύψ, τὸ δ´ ἕτερον Πήγασος.» 
 ΡΥΣΙΣ φιάλη χρυσῆ, Θεόδωρος. Κρατῖνος ἐν Νόμοις·
 «Ῥυσίδι σπένδων.
 (96) ΡΟΔΙΑΣ. Δίφιλος Αἱρησιτείχει (τὸ δὲ δρᾶμα τοῦτο (496f) Καλλίμαχος ἐπιγράφει 
 Εὐνοῦχον) λέγει δὲ οὕτως· 
 «Πιεῖν δ´ ἔτι
 ἁδρότερον ἢ τῶν Ῥοδιακῶν ἢ τῶν ῥυτῶν.» 
 Μνημονεύει αὐτῶν καὶ Διώξιππος ἐν Φιλαργύρῳ καὶ Ἀριστοτέλης ἐν τῷ περὶ Μέθης 
 Λυγκεύς τε ὁ Σάμιος ἐν ταῖς Ἐπιστολαῖς.
 (97) ΡΥΤΟΝ ἔχει τὸ <υ> βραχὺ καὶ ὀξύνεται. Δημοσθένης ἐν τῷ κατὰ Μειδίου  
 «Ῥυτὰ καὶ κυμβία, φησί, καὶ φιάλας».  
 Δίφιλος δ´ ἐν Εὐνούχῳ ἢ Στρατιώτῃ — ἐστὶ δὲ τὸ δρᾶμα διασκευὴ τοῦ Αἱρησιτείχους —·
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      Traduction française : 
  
  
  
       
  | [11,496] (496) Ce calice a eu le nom de pentaploa, parce qu'on mélait ces cinq choses : 
du vin, du miel, du fromage, de la farine et un peu d'huile. 
PETACHNON. 
C'est le nom d'un vase à boire très large, dont Alexis parle dans sa Dropis. Son 
témoignage a été cité dans ce qui précède. Aristophane dit, dans les Drames 
qu'on lui attribue : 
«Tous ceux qui sont là dedans vident les petachnes à l'envi.» 
(93) PLEEMOCHOEE. 
C'est le nom d'un vase de terre fait en toupie, et qui ne tient pas trop bien 
sur son pied. Quelques-uns le nomment cotylisque, selon Pamphile. On s'en sert à 
Éleusis le dernier jour de la célébration des mystères, jour qui en a pris le 
nom de plemochoes, selon Pamphile, (496b) parce qu'on emplit alors deux conges 
qu'on élève, l'un à l'orient, l'autre à l'occident; puis on les vide en les 
renversant avec quelques paroles mystiques qu'on y joint. L'auteur du Pirithoüs, 
soit Critias, l'un des trente tyrans d'Athènes, soit Euripide, en fait ainsi mention : 
«Afin que nous versions en avant avec des paroles de bonne augure ces 
plemochoees dans cette ouverture de la terre.»  
PRISTIS.
Il a été dit précédemment à l'article du batiaque, que pristis était le nom 
d'une espèce de vase à boire, poteerion. 
(94) PROCHYTEES. PROCHOÏS. 
C'est le nom d'une espèce de vase à boire (ekpoomatos), (496c) comme le dit 
Simariste au paragraphe 4 de ses Synonymes. Ion de Chio en parle dans ses Élégies : 
«Que les servantes, chargées de verser le vin, nous en mêlent un cratère dans 
des prochytes d'argent.» 
Philétas, dans ses Atactes, dit que c'est un vase de bois dont les paysans se 
servent pour boire. Alexandre en fait mention dans sa pièce intitulée Tigoon. 
Mais Xénophon au livre 8 de sa Cyropédie, appelle prochoïdes certains calices. 
Voici le passage ; il s'agit des Perses : 
«Il était défendu par leurs lois de porter des prochoïdes aux repas; (496d) 
sans doute afin qu'en ne buvant pas trop, le corps et l'esprit fussent moins 
exposés à être abattus. Or, c'est un usage qui subsiste encore chez eux. 
Néanmoins ils boivent tant qu'au lieu d'y porter de ces vases, ce sont eux-mêmes 
qu'on en rapporte, car ils ne peuvent se soutenir assez pour en sortir.»
PROUSIAS. 
Il a déjà été dit précédemment que c'est un vase à boire droit sur sa base; mais 
(496e) Nicandre de Colophon, liv. 4 des Évènements arrivés à Prusias, raconte 
que ce vase eut son nom de ce roi de Bithynie, si fameux par sa vie voluptueuse 
et sa mollesse. 
(95) RHEONTA.
C'est ainsi qu'on appelait certains vases à boire : poteeria. Astydamas en fait 
mention dans ce passage de son Hermès. 
«D'abord deux cratères d'argent, mais cinquante phiales et dix cymbions; douze 
rhéontes, dont dix d'argent, mais les deux autres d'or, et l'un de ceux-ci était 
un griphon, l'autre un pégase.» 
RHYSIS.
C'était le nom d'une phlale d'or, selon Théodore. Cratinus dit, dans ses Lois: 
«Faisant des libations avec une rhysis .» 
RHODIAS.
Diphile fait mention de ce vase dans son Preneur de Villes, corrigé ; (496f) 
mais Callimaque nomme cette pièce de Diphile l'Eunuque. Voici donc ce qu'il dit: 
«Boire même un peu plus que ne contiennent les rhodiaques ou les rhytes.» 
 RHYTA.
Dioxippe, dans son Phiargyre, et Aristote, dans son Traité de l'Ivresse, font 
mention des rhytes. Lyncée de Samos écrit, dans ses Lettres, 
(97) «rhyton a l'y bref, et on le marque d'un accent aigu.» 
Démosthène nomme, dans son Discours contre Midias, des rhytes, des cymbions et 
des phiales. Diphile dit, dans son Eunuque, ou le Soldat, pièce retouchée après 
avoir été donnée sous le nom de Preneur de pailles : 
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