[9,10] CHAPITRE X.
1 Περὶ μὲν οὖν τὴν ὀχείαν καὶ θήραν τῶν περδίκων τοιαῦτα συμβαίνει, καὶ περὶ τὴν ἄλλην τοῦ ἤθους πανουργίαν. Νεοττεύουσι δ᾽ ἐπὶ τῆς γῆς, ὥσπερ εἴρηται, οἵ τε ὄρτυγες καὶ οἱ πέρδικες καὶ τῶν ἄλλων ἔνιοι τῶν πτητικῶν. Ἔτι δὲ τῶν τοιούτων ὁ μὲν κόρυδος καὶ ὁ σκολόπαξ καὶ ὄρτυξ ἐπὶ δένδρου οὐ καθίζουσιν, ἀλλ᾽ ἐπὶ τῆς γῆς. 2 Ὁ δὲ δρυοκολάπτης οὐ καθίζει ἐπὶ τῆς γῆς· κόπτει δὲ τὰς δρῦς τῶν σκωλήκων 615 καὶ σκνιπῶν ἕνεκεν, ἵν᾽ ἐξίωσιν. Ἀναλέγεται γὰρ ἐξελθόντας αὐτοὺς τῇ γλώττῃ· πλατεῖαν δ᾽ ἔχει καὶ μεγάλην. Καὶ πορεύεται ἐπὶ τοῖς δένδρεσι ταχέως πάντα τρόπον, καὶ ὕπτιος, καθάπερ οἱ ἀσκαλαβῶται. Ἔχει δὲ καὶ τοὺς ὄνυχας βελτίους τῶν κολοιῶν πεφυκότας πρὸς τὴν ἀσφάλειαν τῆς ἐπὶ τοῖς δένδρεσιν ἐφεδρείας· τούτους γὰρ ἐμπηγνὺς πορεύεται.
3 Ἔστι δὲ τῶν δρυοκολαπτῶν ἓν μὲν γένος ἔλαττον τοῦ κοττύφου, ἔχει δ᾽ ὑπέρυθρα μικρά, ἕτερον δὲ γένος μεῖζον ἢ κόττυφος. Τὸ δὲ τρίτον γένος αὐτῶν οὐ πολλῷ ἔλαττόν ἐστιν ἀλεκτορίδος θηλείας. 4 Νεοττεύει δ᾽ ἐπὶ τῶν δένδρων, ὥςπερ εἴρηται, ἐν ἄλλοις τε τῶν δένδρων καὶ ἐν ἐλαίαις. Βόσκεται δὲ τούς τε μύρμηκας καὶ τοὺς σκώληκας τοὺς ἐκ τῶν δένδρων. Θηρεύοντα δὲ τοὺς σκώληκας οὕτω σφόδρα φασὶ κοιλαίνειν, ὥστε καταβάλλειν τὰ δένδρα. Καὶ τιθασσευόμενος δέ τις ἤδη ἀμύγδαλον εἰς ῥωγμὴν ξύλου ἐνθείς, ὅπως ἐναρμοσθὲν ὑπομείνειεν αὐτοῦ τὴν πληγήν, ἐν τῇ τρίτῃ πληγῇ διέκοψε καὶ κατήσθιε τὸ μαλακόν.
| [9,10] CHAPITRE X.
1 Telles sont donc les observations qu'on a pu faire sur l'accouplement et la chasse des perdrix, et sur le reste de leur détestable caractère. Ainsi qu'on l'a dit, elles font leurs petits à terre, comme nichent aussi les cailles et quelques autres oiseaux, parmi lesquels on peut encore compter l'alouette, la bécasse, avec la caille, qui ne nichent pas sur les arbres, mais sur le sol. 2 Au contraire, le pic, frappeur de chênes, ne niche point à terre. Il frappe les chênes pour en faire sortir les larves 615 et les vers, et les saisir avec sa langue, qui est large et longue. Il grimpe très-vite sur les arbres, et en tous sens, même la tête en bas, comme le font les stellions. Il a des ongles plus forts que ceux des geais, et la nature les lui a donnés pour qu'il pût se cramponner solidement aux arbres; et c'est en y enfonçant ses ongles qu'il peut y marcher si sûrement. 3 Il y a une espèce de pic plus petit que le merle, et qui a quelques petites taches rougeâtrès. Une autre espèce est un peu plus grosse que le merle ; et une troisième espèce n'est qu'un peu plus petite que la femelle du coq. 4 Le pic niche sur les arbres, comme on vient de le dire ; et bien que ce soit sur tous les arbres, c'est particulièrement sur les oliviers. Il mange les fourmis et les larves qu'il tire des arbres. On assure qu'en cherchant ces larves, il creuse si bien les arbres qu'il finit par les faire tomber. Un pic apprivoisé plaçait une amande dans la fente d'un morceau de bois et l'y ajustait de manière qu'elle pût recevoir son coup ; puis au troisième coup de bec, il la brisait, et il mangeait la partie tendre de l'intérieur.
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