[10] X.
Ἐν μὲν οὖν τοῖς νόμοις ταῦτα δοκεῖ θεῖναι δημοτικά, πρὸ δὲ τῆς νομοθεσίας ποιήσας τὴν τῶν χρεῶν ἀποκοπήν, καὶ μετὰ ταῦτα τήν τε τῶν μέτρων καὶ σταθμῶν καὶ τὴν τοῦ νομίσματος αὔξησιν.
ἔπ´ ἐκείνου γὰρ ἐγένετο καὶ τὰ μέτρα μείζω τῶν Φειδωνείων,
καὶ ἡ μνᾶ, πρότερον ἔχουσα ςταθμὸν ἑβδομήκοντα δραχμάς, ἀνεπληρώθη ταῖς ἑκατόν. ἦν δ´ ὁ ἀρχαῖος χαρακτὴρ δίδραχμον.
ἐποίησε δὲ καὶ σταθμὰ πρὸς τὸ νόμισμα, τρεῖς καὶ ἑξήκοντα μνᾶς τὸ τάλαντον ἀγούσας, καὶ ἐπιδιενεμήθησαν αἱ τρεῖς μναῖ τῷ στατῆρι καὶ τοῖς ἄλλοις σταθμοῖς.
| [10] CHAPITRE X : Réformes économiques, Mesures, Monnaies et Poids.
Voilà donc ce qui, dans ses lois, favorisa le développement de la démocratie. L'abolition des dettes avait précédé la promulgation des lois : l'augmentation des mesures, poids et monnaies la suivit.
Les mesures en usage jusqu'alors étaient celles de Pheidon d'Argos : Solon les agrandit.
La mine valait jusque-là environ soixante-dix drachmes : sa valeur fut portée à cent. L'unité était alors le didrachme.
Pour les poids, Solon les mit en rapport avec sa monnaie : c'est-à-dire que soixante-trois mines formèrent un talent. Les mines étaient subdivisées en statères et autres sous-multiples.
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