HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

ARISTOPHANE, Les Oiseaux (texte complet)

τοῦ



Texte grec :

[200] ἐδίδαξα τὴν φωνήν, ξυνὼν πολὺν χρόνον.
201 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Πῶς δῆτ´ ἂν αὐτοὺς ξυγκαλέσειας;
201 (ΕΠΟΨ) Ῥᾳδίως.
202 Δευρὶ γὰρ ἐμβὰς αὐτίκα μάλ´ εἰς τὴν λόχμην,
203 ἔπειτ´ ἀνεγείρας τὴν ἐμὴν ἀηδόνα,
204 καλοῦμεν αὐτούς· οἱ δὲ νῷν τοῦ φθέγματος
205 ἐάνπερ ἐπακούσωσι θεύσονται δρόμῳ.
206 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Ὦ φίλτατ´ ὀρνίθων σύ, μή νυν ἕσταθι·
207 ἀλλ´ ἀντιβολῶ ς´ ἄγ´ ὡς τάχιστ´ εἰς τὴν λόχμην
208 εἴσβαινε κἀνέγειρε τὴν ἀηδόνα.
209 (ΕΠΟΨ) Ἄγε σύννομέ μοι, παῦσαι μὲν ὕπνου,
210 λῦσον δὲ νόμους ἱερῶν ὕμνων,
211 οὓς διὰ θείου στόματος θρηνεῖς
212 τὸν ἐμὸν καὶ σὸν πολύδακρυν Ἴτυν,
213 ἐλελιζομένη διεροῖς μέλεσιν
214 γένυος ξουθῆς. Καθαρὰ χωρεῖ
215 διὰ φυλλοκόμου μίλακος ἠχὼ
216 πρὸς Διὸς ἕδρας, ἵν´ ὁ χρυσοκόμας
217 Φοῖβος ἀκούων τοῖς σοῖς ἐλέγοις
218 ἀντιψάλλων ἐλεφαντόδετον
219 φόρμιγγα θεῶν ἵστησι χορούς·
220 διὰ δ´ ἀθανάτων στομάτων χωρεῖ
221 ξύμφωνος ὁμοῦ
222 θεία μακάρων ὀλολυγή.
223 (ΕΥΕΛΠΙΔΗΣ) Ὦ Ζεῦ βασιλεῦ, τοῦ φθέγματος τοὐρνιθίου·
224 οἷον κατεμελίτωσε τὴν λόχμην ὅλην.
225 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Οὗτος.
225 (ΕΥΕΛΠΙΔΗΣ) Τί ἐστιν;
225 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Οὐ σιωπήσει;
225 (ΕΥΕΛΠΙΔΗΣ) Τί δαί;
226 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Οὕποψ μελῳδεῖν αὖ παρασκευάζεται.
227 (ΕΠΟΨ) Ἐποποποῖ ποποῖ, ποποποποῖ ποποῖ,
228 ἰὼ ἰὼ ἴτω ἴτω
229 ἴτω τις ὧδε τῶν ἐμῶν ὁμοπτέρων·
230 ὅσοι τ´ εὐσπόρους ἀγροίκων γύας
231 νέμεσθε, φῦλα μυρία κριθοτράγων
232 σπερμολόγων τε γένη
233 ταχὺ πετόμενα, μαλθακὴν ἱέντα γῆρυν·
234 ὅσα τ´ ἐν ἄλοκι θαμὰ
235 βῶλον ἀμφιτιττυβίζεθ´ ὧδε λεπτὸν
236 ἡδομένᾳ φωνᾷ·
237 —τιοτιοτιοτιοτιοτιοτιοτιο—
238 ὅσα θ´ ὑμῶν κατὰ κήπους ἐπὶ κισσοῦ
239 κλάδεσι νομὸν ἔχει,
240 τά τε κατ´ ὄρεα τά τε κοτινοτράγα τά τε κομαροφάγα,
241-242 ἁνύσατε πετόμενα πρὸς ἐμὰν αὐδάν·
243 —τριοτο τριοτο τοτοβριξ· —
244 οἵ θ´ ἑλείας παρ´ αὐλῶνας ὀξυστόμους
245 ἐμπίδας κάπτεθ´, ὅσα τ´ εὐδρόσους γῆς τόπους
246-247 ἔχετε λειμῶνά τ´ ἐρόεντα Μαραθῶνος, ὄρνις
248-249 τε πτεροποίκιλος, ἀτταγᾶς ἀτταγᾶς·

Traduction française :

[200] mais moi je leur ai enseigné le langage, depuis mon long séjour avec eux. (PISTHÉTÈRE) Comment les convoqueras-tu ? (LA HUPPE) Aisément. Je vais entrer tout de suite dans le taillis, éveiller ma chère Aédon, et nous leur ferons appel. Dès qu'ils auront entendu notre voix, ils voleront ici à tire d'ailes. (PISTHÉTÈRE) O toi, le plus aimable des oiseaux, ne tarde pas davantage. Je t'en prie, entre au plus vite dans le taillis, et éveille Aédon. (209) (LA HUPPE) Allons, ma compagne, cesse de sommeiller ; fais jaillir de ta bouche divine les notes des hymnes sacrés ; gémis sur mon fils et le tien, le déplorable Itys, en gazouillements harmonieux, sortis de ton bec agile. Ta voix pure monte à travers le smilax couronné de feuillage, jusqu'au trône de Zeus où Phébus à la chevelure d'or répond à tes élégies par le son de sa lyre d'ivoire et préside aux danses des dieux ; et de leurs bouches immortelles s'élance le concert plaintif des bienheureuses divinités. (On entend le son d'une flûte.) (223) (PISTHÉTÈRE) O Zeus souverain ! quelle voix charmante pour un si petit oiseau ! Quelle douceur de miel répandue sur le taillis entier ! (EUELPIDE) Holà ! (PISTHÉTÈRE) Qu'y a-t-il ? Te tairas-tu ? (EUELPIDE) Pourquoi ? (PISTHÉTÈRE) La Huppe prépare de nouveaux chants. (227) LA HUPPE, dans le taillis. Epopopopopopopopopopoï ! Io, Io ! Venez, venez, venez, venez, venez ici, ô mes compagnons ailés ; vous qui paissez les sillons fertiles des laboureurs, tribus innombrables de mangeurs d'orge, famille des cueilleurs de graines, au vol rapide, au gosier mélodieux ; vous qui, dans la plaine labourée, gazouillez, autour de la glèbe, cette chanson d'une voix légère : "Tio, tio, tio, tio, tio, tio, tio, tio ;" et vous aussi qui dans les jardins, sous les feuillages du lierre, faites entendre vos accents ; et vous qui, sur les montagnes, becquetez les olives sauvages et les arbouses, hâtez-vous de voler vers mes chansons. Trioto, trioto, totobrix ! - Et vous, vous encore qui, dans les vallons marécageux, dévorez les cousins à la trompe aiguë, qui habitez les terrains humides de rosée et les prairies aimables de Marathon, francolin au plumage émaillé de mille couleurs,





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Dernière mise à jour : 29/10/2009