HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre II

μὲν



Texte grec :

[2,122] Ἐπεὶ δὲ καὶ Δολοβέλλας, νέος ἀνὴρ καὶ περιώνυμος, ὑπατεύειν ὑπ' αὐτοῦ Καίσαρος ἐς τὸ ἐπίλοιπον τοῦ ἔτους ἡἡρημένος, ὅτε ὁ Καῖσαρ ἐξορμήσειε τῆς πόλεως, τὴν μὲν ὕπατον ἐσθῆτα ἠμφιέσατο καὶ τὰ σημεῖα τῆς ἀρχῆς περιεστήσατο, τὸν δὲ ταῦτά οἱ παρασχόντα δεύτερος ὅδε ἐλοιδόρει καὶ συνεγνωκέναι τοῖς ἐπ' αὐτῷ βεβουλευμένοις ὑπεκρίνετο καὶ μόνης ἄκων τῆς χειρὸς ἀπολειφθῆναι ιεἰσὶ δ' οἳ καὶ λέγουσιν αὐτὸν εἰσηγήσασθαι τὴν ἡμέραν θέσθαι τῇ πόλει γενέθλιονν, τότε δὴ καὶ οἱ μεμισθωμένοι ἀνεθάρρουν ὡς καὶ στρατηγοῦ καὶ ὑπάτου σφίσι συγγνωμόνων ὄντων καὶ τοὺς ἀμφὶ τὸν Κάσσιον ἐκ τοῦ ἱεροῦ κατεκάλουν. Οἱ δὲ ἥδοντο μὲν τῷ Δολοβέλλᾳ καὶ ἐνόμιζον ἄνδρα νέον καὶ γνώριμον καὶ ὕπατον ἕξειν ἐς ἐναντίωσιν Ἀντωνίου, κατῄεσαν δὲ αὐτῶν μόνοι Κάσσιός τε καὶ Βροῦτος ὁ Μᾶρκος, ᾑμαγμένος τὴν χεῖρα· συγκατήνεγκαν γὰρ δὴ τὰς πληγὰς ἐπὶ τὸν Καίσαρα Κάσσιός τε καὶ Βροῦτος. Ἐπεὶ δὲ παρῆλθον ἐς τὸ μέσον, οὐδὲν ταπεινὸν οὐδέτερος εἶπεν, ἀλλ' ὡς ἐπὶ καλοῖς ὁμολογουμένοις ἀλλήλους ἐπῄνουν καὶ τὴν πόλιν ἐμακάριζον καὶ Δέκμῳ μάλιστα ἐμαρτύρουν, ὅτι τοὺς μονομάχους σφίσιν ἐν καιρῷ παράσχοι. Τόν τε δῆμον ἐξώτρυνον ὅμοια τοῖς προγόνοις ἐργάσασθαι τοῖς καθελοῦσι τοὺς βασιλέας, οὐκ ἐκ βίας ἄρχοντας ὥσπερ ὁ Καῖσαρ, ἀλλ' ᾑρημένους ὑπὸ νόμοις· Σέξστον τε Πομπήιον, τὸν Πομπηίου Μάγνου, τοῦ Καίσαρι περὶ τῆς δημοκρατίας πεπολεμηκότος, καλεῖν ἠξίουν, πολεμούμενον ἔτι πρὸς τῶν Καίσαρος στρατηγῶν ἐν Ἰβηρίᾳ, καὶ τοὺς δημάρχους Καισήτιον καὶ Μάρυλλον, οἳ τὴν ἀρχὴν ὑπὸ τοῦ Καίσαρος ἀφαιρεθέντες ἠλῶντο.

Traduction française :

[2,122] Mais voici que Dolabella aussi, homme jeune et bien connu, choisi par César lui-même pour exercer le consulat pendant le reste de l'année quand il aurait quitté la Ville, revêtu de la tenue du consul et entouré des insignes de sa fonction, fut le second à insulter celui qui lui avait procuré ces honneurs, et feignit d'avoir été de mèche avec les conspirateurs et de ne s'être que contre son gré abstenu de mettre la main à l'ouvrage (certains disent également qu'il proposa un décret pour que la date du meurtre devînt un anniversaire à célébrer pour la Ville) : alors, même les assistants soudoyés reprirent le moral en voyant qu'un préteur et un consul partageaient leurs positions, et ils firent descendre Cassius et ses compagnons du temple. Ceux-ci furent très contents de Dolabella, et pensèrent qu'ils auraient un homme jeune, connu, à opposer à Antoine ; mais deux d'entre eux seulement descendirent, Cassius et Brutus — ce dernier la main en sang — car ceux qui avaient porté leurs coups vraiment en même temps à César étaient Brutus et Cassius. Quand ils se furent rendus au milieu de leurs partisans, ni l'un ni l'autre n'observa la moindre modération dans ses propos, mais comme après de belles actions unanimement reconnues, chacun vanta les mérites de l'autre, exalta la Ville et rendit un hommage appuyé à Decimus pour avoir fait intervenir de leur côté les gladiateurs dans un moment critique. Puis ils exhortèrent le peuple à égaler les exploits de ses ancêtres, qui avaient abattu les rois, alors même que ces derniers ne tenaient pas leur pouvoir de la violence, comme César, mais avaient été désignés légalement. Ils demandèrent en outre le rappel de Sextus Pompée, le fils du Grand Pompée, toujours en train de guerroyer en Espagne pour la libre république contre les légats de César et celui des tribuns Caesetius et Marullus qui, démis de leurs fonctions par César, se trouvaient en exil.





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Dernière mise à jour : 29/09/2006