Texte grec :
[6,52] Ἐσηγγέλλετο δὲ αὐτοῖς ἔκ τε Καμαρίνης ὡς, εἰ ἔλθοιεν,
προσχωροῖεν ἄν, καὶ ὅτι Συρακόσιοι πληροῦσι ναυτικόν.
ἁπάσῃ οὖν τῇ στρατιᾷ παρέπλευσαν πρῶτον μὲν ἐπὶ Συρακούσας· καὶ ὡς οὐδὲν
ηὗρον ναυτικὸν πληρούμενον, παρεκομίζοντο αὖθις ἐπὶ Καμαρίνης,
καὶ σχόντες ἐς τὸν αἰγιαλὸν ἐπεκηρυκεύοντο. οἱ δ' οὐκ ἐδέχοντο, λέγοντες σφίσι
τὰ ὅρκια εἶναι μιᾷ νηὶ καταπλεόντων Ἀθηναίων δέχεσθαι, ἢν
(6.52.2) μὴ αὐτοὶ πλείους μεταπέμπωσιν. ἄπρακτοι δὲ γενόμενοι
ἀπέπλεον· καὶ ἀποβάντες κατά τι τῆς Συρακοσίας καὶ
ἁρπαγὴν ποιησάμενοι, καὶ τῶν Συρακοσίων ἱππέων βοηθησάντων
καὶ τῶν ψιλῶν τινὰς ἐσκεδασμένους διαφθειράντων,
ἀπεκομίσθησαν ἐς Κατάνην.
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Traduction française :
[6,52] LII. - On leur fit savoir de Kamarina que les habitants n'attendaient que
leur venue pour se ranger à leurs côtés et que les Syracusains équipaient leur
flotte. Ils embarquèrent donc avec toute l'armée, défilèrent d'abord devant
Syracuse et, n'y voyant pas de vaisseaux en cours d'armement, ils longèrent la
côte jusqu'à Kamarina, y abordèrent et envoyèrent un héraut. Mais les gens de
Kamarina ne les reçurent pas, prétextant qu'ils s'étaient engagés par serment à
ne recevoir qu'un seul vaisseau athénien à la fois, sauf que sur demande
expresse de leur part on leur en envoyât davantage. Les Athéniens s'en
retournèrent bredouille. Ils débarquèrent alors sur un point du territoire de
Syracuse, opérèrent une razzia. Mais la cavalerie de Syracuse accourut, leur tua
quelques hommes d'infanterie légère dispersés dans la campagne ; après quoi les
Athéniens revinrent à Katanè.
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