Texte grec :
[1,145] Ὁ μὲν Περικλῆς τοιαῦτα εἶπεν, οἱ δὲ Ἀθηναῖοι νομίσαντες ἄριστα
σφίσι παραινεῖν αὐτὸν ἐψηφίσαντο ἃ ἐκέλευε, καὶ τοῖς Λακεδαιμονίοις
ἀπεκρίναντο τῇ ἐκείνου γνώμῃ, καθ' ἕκαστά τε ὡς ἔφρασε καὶ τὸ ξύμπαν,
οὐδὲν κελευόμενοι ποιήσειν, δίκῃ δὲ κατὰ τὰς ξυνθήκας ἑτοῖμοι εἶναι
διαλύεσθαι περὶ τῶν ἐγκλημάτων ἐπὶ ἴσῃ καὶ ὁμοίᾳ. καὶ οἱ μὲν ἀπεχώρησαν
ἐπ' οἴκου καὶ οὐκέτι ὕστερον ἐπρεσβεύοντο·
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Traduction française :
[1,145] CXLV. - Telle fut la harangue de Périclès. Les Athéniens, convaincus de l'excellence de ses conseils,
adoptèrent ses propositions. Leur réponse aux Lacédémoniens fut conforme à l'avis qu'il avait exprimé
et libellé dans les termes mêmes dont il s'était servi. Elle portait en substance que les Athéniens ne
feraient rien par ordre, qu'ils étaient disposés à régler les différends selon les conventions et sur un
pied d'égalité. Les ambassadeurs se retirèrent et cette ambassade fut la dernière.
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