HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Thucydide, Histoire de la Guerre du Péloponnèse, livre VII

παρακελεύομαι



Texte grec :

[7,62] ‘Ἃ δὲ ἀρωγὰ ἐνείδομεν ἐπὶ τῇ τοῦ λιμένος στενότητι πρὸς τὸν μέλλοντα ὄχλον τῶν νεῶν ἔσεσθαι καὶ πρὸς τὴν ἐκείνων ἐπὶ τῶν καταστρωμάτων παρασκευήν, οἷς πρότερον ἐβλαπτόμεθα, πάντα καὶ ἡμῖν νῦν ἐκ τῶν παρόντων μετὰ (7.62.2) τῶν κυβερνητῶν ἐσκεμμένα ἡτοίμασται. καὶ γὰρ τοξόται πολλοὶ καὶ ἀκοντισταὶ ἐπιβήσονται καὶ ὄχλος, ᾧ ναυμαχίαν μὲν ποιούμενοι ἐν πελάγει οὐκ ἂν ἐχρώμεθα διὰ τὸ βλάπτειν ἂν τὸ τῆς ἐπιστήμης τῇ βαρύτητι τῶν νεῶν, ἐν δὲ τῇ ἐνθάδε ἠναγκασμένῃ ἀπὸ τῶν νεῶν πεζομαχίᾳ πρόσφορα ἔσται. (7.62.3) ηὕρηται δ' ἡμῖν ὅσα χρὴ ἀντιναυπηγῆσαι, καὶ πρὸς τὰς τῶν ἐπωτίδων αὐτοῖς παχύτητας, ᾧπερ δὴ μάλιστα ἐβλαπτόμεθα, χειρῶν σιδηρῶν ἐπιβολαί, αἳ σχήσουσι τὴν πάλιν ἀνάκρουσιν τῆς προσπεσούσης νεώς, ἢν τὰ ἐπὶ τούτοις οἱ (7.62.4) ἐπιβάται ὑπουργῶσιν. ἐς τοῦτο γὰρ δὴ ἠναγκάσμεθα ὥστε πεζομαχεῖν ἀπὸ τῶν νεῶν, καὶ τὸ μήτε αὐτοὺς ἀνακρούεσθαι μήτ' ἐκείνους ἐᾶν ὠφέλιμον φαίνεται, ἄλλως τε καὶ τῆς γῆς, πλὴν ὅσον ἂν ὁ πεζὸς ἡμῶν ἐπέχῃ, πολεμίας οὔσης.

Traduction française :

[7,62] LXII. – « Il est des mesures que nous avons reconnues utiles pour remédier à l'étroitesse du port, pour résister à la foule des vaisseaux ennemis et à l'appareil disposé sur leurs ponts, toutes circonstances qui naguère nous ont fait grand tort. Ces mesures nous les avons étudiées et prises, d'accord avec les pilotes, autant que le permettent les circonstances. Nous embarquerons des archers, des gens de trait en nombre considérable ; cette foule ne nous serait d'aucune utilité dans un combat livré au large, car la manoeuvre y serait difficile en raison de la charge des vaisseaux ; mais elle sera tout à notre avantage dans cette sorte de combat sur terre que nous devrons engager du haut de nos vaisseaux. Nous avons trouvé tous les engins à opposer sur notre flotte à ceux de l'ennemi ; pour résister à leurs massives épotides, qui nous ont fait tant de mal, nous avons imaginé des grappins qui, lancés sur le navire assaillant, l'empêcheront de reculer, si les combattants du bord font leur devoir. Car nous sommes réduits à combattre de pied ferme du haut des vaisseaux, il y va de notre intérêt de ne pas reculer nous-mêmes et de ne pas laisser reculer l'ennemi, d'autant plus que le rivage est occupé par lui, à l'exception du terrain que tiennent les troupes de terre.





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Dernière mise à jour : 3/05/2007