HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Strabon, Geographica, livre XVII-1



Texte grec :

[17a,52] Πολλὰ δ´ Ἡρόδοτός τε καὶ ἄλλοι φλυαροῦσιν, ὥσπερ μέλος ἢ ῥυθμὸν ἢ ἥδυσμά τι τῷ λόγῳ τὴν τερατείαν προσφέροντες· οἷον καὶ τὸ φάσκειν περὶ τὰς νήσους τὰς πρὸς τῇ Συήνῃ καὶ τῇ Ἐλεφαντίνῃ (πλείους δ´ εἰσὶ) τὰς πηγὰς τοῦ Νείλου εἶναι, καὶ βάθος ἄβυσσον ἔχειν τὸν πόρον κατὰ τοῦτον τὸν τόπον. νήσους δ´ ὁ Νεῖλος κατεσπαρμένας ἔχει παμπόλλας, τὰς μὲν καλυπτομένας ὅλας ἐν ταῖς ἀναβάσεσι, τὰς δ´ ἐκ μέρους, ἐποχετεύεται δὲ τοῖς κοχλίαις τὰ λίαν ἔξαλα.

Traduction française :

[17a,52] Parmi les nombreuses sornettes que débitent Hérodote et tant d'autres historiens, qui, comme lui, mêlent le merveilleux à leurs récits pour leur donner quelque chose de plus poétique, de plus artistique, et pour en relever le goût si l'on peut dire, figure l'assertion suivante, que «le Nil a ses sources dans le voisinage des îles qui se pressent aux abords de Syène et d'Eléphantine et que le canal à traverser pour s'y rendre est proprement un abîme, une mer sans fond». (Or la vérité est que} le prétendu abîme est encombré d'îles, dont les unes sont couvertes tout entières lors des débordements du fleuve, tandis que les autres ne le sont qu'en partie, ce qui force même à avoir recours à des limaces pour y arroser les endroits trop élevés.





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Dernière mise à jour : 31/01/2008