[17a,1] Ἐπεὶ δὲ τὴν Ἀραβίαν ἐφοδεύοντες καὶ τοὺς κόλπους
συμπεριελάβομεν τοὺς σφίγγοντας αὐτὴν καὶ
ποιοῦντας χερρόνησον, τὸν Περσικὸν καὶ τὸν Ἀράβιον,
τούτῳ δέ τινα συμπεριωδεύθη καὶ τῆς Αἰγύπτου
καὶ τῆς Αἰθιοπίας, τὰ τῶν Τρωγλοδυτῶν καὶ τῶν ἑξῆς
μέχρι τῶν ἐσχάτων τῆς κινναμωμοφόρου· τὰ λειπόμενα
καὶ συνεχῆ τοῖς ἔθνεσι τούτοις, ταῦτα δ´ ἐστὶ τὰ
περὶ τὸν Νεῖλον, ἐκθετέον· μετὰ δὲ ταῦτα τὴν Λιβύην
ἔπιμεν, ἥπερ ἐστὶ λοιπὴ τῆς συμπάσης γεωγραφίας.
κἀνταῦθα δ´ Ἐρατοσθένους ἀποφάσεις προεκθετέον.
| [17a,1] Nous avons cru devoir comprendre dans notre périégèse de l'Arabie les
deux golfes qui resserrent cette contrée et qui en font une péninsule, à
savoir le golfe Persique et le golfe Arabique ; nous avons même, à propos
de ce dernier golfe, entamé la description de l'Egypte et de l'Ethiopie,
rangeant les côtes de la Troglodytique et des pays qui lui font suite
jusqu'aux limites extrêmes de la Cinnamômophore. Il nous reste, pour
compléter cette description, à présenter le tableau des pays qui confinent
à ceux-là et qui ne sont autres que le bassin du Nil. Après quoi, nous
n'aurons plus à parcourir que la Libye, division dernière de notre
Géographie universelle. - Ici encore Eratosthène sera notre premier guide.
|