Texte grec :
[16b,29] Ἐν δὲ τῷ μεταξὺ καὶ ἡ Γαδαρὶς ἔστιν, ἣν καὶ αὐτὴν
ἐξιδιάσαντο οἱ Ἰουδαῖοι· εἶτ´ Ἀζωτὸς καὶ Ἀσκάλων.
ἀπὸ δὲ Ἰαμνείας εἰς Ἀζωτὸν καὶ Ἀσκάλωνά εἰσιν
ὅσον διακόσιοι στάδιοι. κρομμυών τ´ ἀγαθός ἐστιν ἡ
χώρα τῶν Ἀσκαλωνιτῶν, πόλισμα δὲ μικρόν. ἐντεῦθεν
ἦν Ἀντίοχος ὁ φιλόσοφος μικρὸν πρὸ ἡμῶν γεγονώς.
ἐκ δὲ τῶν Γαδάρων Φιλόδημός τε ὁ Ἐπικούρειος καὶ
Μελέαγρος καὶ Μένιππος ὁ σπουδογέλοιος καὶ Θεόδωρος
ὁ καθ´ ἡμᾶς ῥήτωρ.
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Traduction française :
[16b,29] Nommons encore, comme points intermédiaires, Gadaris dont les Juifs
avaient également pris possession, Azot après Gadaris, puis Ascalon, et
disons que, depuis Iamnia jusqu'à ces deux villes d'Azot et d'Ascalon, la
distance est de 200 stades environ. Les environs d'Ascalon constituent une
incomparable oignonière, mais Ascalon même n'est qu'une très petite ville.
Le philosophe Antiochus qui florissait peu de temps avant l'époque
actuelle était d'Ascalon. De même Gadara a vu naître l'épicurien
Philodème, Méléagre, Ménippe le satirique et le rhéteur Théodore, mon
contemporain.
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