HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Strabon, Geographica, livre XIV-5

δέον



Texte grec :

[14e,26] Πῶς δὲ τρία γένη τῶν Ἑλλήνων ἐστὶ τὰ τὴν χερρόνησον οἰκοῦντα; εἰ γάρ, ὅτι τὸ παλαιὸν οἱ αὐτοὶ ἦσαν Ἴωνες καὶ Ἀθηναῖοι. λεγέσθωσαν καὶ οἱ Δωριεῖς καὶ οἱ Αἰολεῖς οἱ αὐτοί, ὥστε δύο ἔθνη γίνοιτ´ ἄν· εἰ δὲ διαιρετέον κατὰ τὰ ὕστερα ἔθη, καθάπερ καὶ τὰς διαλέκτους, τέτταρα ἂν εἴη καὶ τὰ ἔθνη, καθάπερ καὶ αἱ διάλεκτοι. οἰκοῦσι δὲ τὴν χερρόνησον ταύτην, καὶ μάλιστα κατὰ τὸν τοῦ Ἐφόρου διορισμόν, οὐκ Ἴωνες μόνον ἀλλὰ καὶ Ἀθηναῖοι, καθάπερ ἐν τοῖς καθ´ ἕκαστα δεδήλωται. τοιαῦτα μὲν δὴ πρὸς τὸν Ἔφορον διαπορεῖν ἄξιον· Ἀπολλόδωρος δὲ τούτων μὲν ἐφρόντισεν οὐδέν, τοῖς δὲ ἑκκαίδεκα ἔθνεσι προστίθησιν ἑπτακαιδέκατον, τὸ τῶν Γαλατῶν, ἄλλως μὲν χρήσιμον λεχθῆναι, πρὸς δὲ τὴν δίαιταν τῶν ὑπὸ τοῦ Ἐφόρου λεγομένων ἢ παραλειπομένων οὐ δέον· εἴρηκε δὲ τὴν αἰτίαν αὐτός, ὅτι ταῦτα πάντα νεώτερα τῆς ἐκείνου ἡλικίας.

Traduction française :

[14e,26] Comment Ephore s'y est-il pris aussi pour compter trois peuples grecs parmi les populations de la presqu'île ? Dira-t-on qu'anciennement Ioniens et Athéniens ne formaient qu'un seul et même peuple ? Vite qu'on en dise autant des Doriens et des Aeoliens, et voilà les peuples grecs habitants de la presqu'île réduits à deux. Consultera-t-on de préférence une division plus moderne, celle qu'ont établie les différences de moeurs et aussi de dialectes ? C'est alors quatre peuples grecs distincts (juste autant que de dialectes) que comprend la presqu'île. Il est notoire en effet qu'il n'y a pas seulement que des Ioniens dans la presqu'île, et qu'il s'y trouve aussi des Athéniens : rien ne le prouve plus que le soin avec lequel Ephore lui-même distingue les deux peuples l'un de l'autre ; de notre côté nous l'avons bien montré en traitant de chaque ville en particulier. Voilà quelles objections ou difficultés il convenait de faire à Ephore, mais Apollodore n'y a même pas pensé ; en revanche aux seize peuples énumérés par Ephore il en ajoute un dix septième, le peuple Galate : or, si l'addition en soi est utile, ce n'est pas dans l'examen critique des assertions et omissions d'Ephore qu'elle eût dû trouver place, et Apollodore nous en donne lui-même la raison, quand il constate que tout ce qui a trait aux Galates est postérieur au temps où Ephore écrivait.





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Dernière mise à jour : 19/03/2009