HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Strabon, Geographica, livre XIV-2

Chapitre 1

  Chapitre 1

[14b,0] XIV, 2 - Rhodes et la Carie. [14b,0] XIV, 2 - Rhodes et la Carie.
[14b,1] Τὰ δὲ πέραν ἤδη τοῦ Μαιάνδρου τὰ λειπόμενα τῆς περιοδείας πάντ´ ἐστὶ Καρικά, οὐκέτι τοῖς Λυδοῖς ἐπιμεμιγμένων ἐνταῦθα τῶν Καρῶν ἀλλ´ ἤδη καθ´ αὑτοὺς ὄντων, πλὴν εἴ τι Μιλήσιοι καὶ Μυούσιοι τῆς παραλίας ἀποτέτμηνται. ἀρχὴ μὲν οὖν τῆς Καρίας ἐστὶν τῶν Ῥοδίων περαία πρὸς θαλάττης, τέλος δὲ τὸ Ποσείδιον τῶν Μιλησίων, ἐν δὲ τῇ μεσογαίᾳ τὰ ἄκρα τοῦ Ταύρου μέχρι Μαιάνδρου. λέγουσι γὰρ ἀρχὴν εἶναι τοῦ Ταύρου τὰ ὑπερκείμενα ὄρη τῶν Χελιδονίων καλουμένων νήσων, αἵπερ ἐν μεθορίῳ τῆς Παμφυλίας καὶ τῆς Λυκίας πρόκεινται· ἐντεῦθεν γὰρ ἐξαίρεται πρὸς ὕψος Ταῦρος· τὸ δ´ ἀληθὲς καὶ τὴν Λυκίαν ἅπασαν ὀρεινὴ ῥάχις τοῦ Ταύρου διείργει πρὸς τὰ ἐκτὸς καὶ τὸ νότιον μέρος ἀπὸ τῶν Κιβυρατικῶν μέχρι τῆς περαίας τῶν Ῥοδίων. κἀνταῦθα δ´ ἐστὶ συνεχὴς ὀρεινή, πολὺ μέντοι ταπεινοτέρα καὶ οὐκέτι τοῦ Ταύρου νομίζεται, οὐδὲ τὰ μὲν ἐκτὸς αὐτοῦ τὰ δ´ ἐντός, διὰ τὸ σποράδας εἶναι τὰς ἐξοχὰς καὶ τὰς εἰσοχὰς ἐπίσης * τε πλάτος καὶ μῆκος τῆς χώρας ἁπάσης καὶ μηδὲν ἔχειν ὅμοιον διατειχίσματι. ἔστι δ´ ἅπας μὲν περίπλους κατακολπίζοντι σταδίων τετρακισχιλίων ἐνακοσίων, αὐτὸς δὲ τῆς περαίας τῶν Ῥοδίων ἐγγὺς χιλίων καὶ πεντακοσίων. [14b,1] La contrée au delà du Méandre qui nous reste maintenant à décrire pour compléter notre périple appartient toute à la Carie ; en d'autres termes, la population y est compacte et exclusivement carienne, sans mélange d'éléments lydiens, si ce n'est dans une petite portion du littoral que Milet et Myûs ont détachée de la Carie et se sont appropriée. La Carie maritime s'étend depuis la Pérée rhodienne jusqu'au cap Posidium, dépendance du territoire milésien, et la Carie intérieure ou méditerranée depuis l'extrémité du Taurus jusqu'au cours du Méandre. Généralement, on fait commencer le Taurus aux montagnes situées en arrière des îles Chélidoniennes, lesquelles correspondent juste au point de la côte d'où part la frontière commune de la Pamphylie et de la Lycie (et il est notoire, en effet, que c'est là que le Taurus commence à s'élever d'une manière sensible), mais la vérité est que le versant méridional ou extérieur du Taurus enserre déjà toute la Lycie depuis Cibyra jusqu'à la Pérée rhodienne ; que, le long de la Pérée même, la chaîne de montagnes se continue sans interruption ; qu'elle s'abaisse seulement beaucoup, et qu'alors on ne la considère plus comme faisant partie du Taurus, qu'on ne s'en sert plus surtout pour diviser le pays en régions citérieure et ultérieure, les sommets et les dépressions s'y trouvant épars en quelque sorte et disposés sans ordre, tantôt dans le sens longitudinal, tantôt transversalement, au lieu de se succéder régulièrement comme les créneaux d'un rempart. - Le périple de la côte de Carie, quand on tient compte des golfes et autres sinuosités, mesure en tout 4900 stades ; le périple partiel de la Pérée rhodienne est de près de 1500 stades.


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Dernière mise à jour : 19/03/2009