Texte grec :
[13a,23] Ὑπέρκειται δὲ τῆς τῶν Ἀβυδηνῶν χώρας ἐν τῇ
Τρῳάδι τὰ Ἄστυρα, ἃ νῦν μὲν Ἀβυδηνῶν ἔστι, κατεσκαμμένη πόλις,
πρότερον δὲ ἦν καθ´ αὑτά, χρυσεῖα
ἔχοντα ἃ νῦν σπάνιά ἐστιν, ἐξαναλωμένα, καθάπερ τὰ
ἐν τῷ Τμώλῳ τὰ περὶ τὸν Πακτωλόν. ἀπὸ Ἀβύδου δ´
ἐπὶ Αἴσηπον περὶ ἑπτακοσίους φασὶ σταδίους, εὐθυπλοίᾳ δὲ ἐλάττους.
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Traduction française :
[13a,23] 23. En arrière du territoire d'Abydos, et en pleine Troade, est la ville
d'Astyra : cette ville, aujourd'hui en ruines et dépendante des
Abydéniens, jouissait anciennement de son autonomie et possédait de riches
mines d'or ; mais celles-ci, avec le temps, sont devenues rares, les
gisements s'étant épuisés là, comme dans le Tmolus aux environs du
Pactole. - D'Abydos à l'Aesépus on compte environ 700 stades, mais moins,
naturellement, si le trajet est direct.
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