Texte grec :
[13a,16] Ἐν δὲ τῷ παράπλῳ τῷ ἀπὸ Παρίου εἰς Πρίαπον ἥ
τε παλαιὰ Προκόννησός ἐστι καὶ ἡ νῦν Προκόννησος,
πόλιν ἔχουσα καὶ μέταλλον μέγα λευκοῦ λίθου σφόδρα
ἐπαινούμενον· τὰ γοῦν κάλλιστα τῶν ταύτῃ πόλεων
ἔργα, ἐν δὲ τοῖς πρῶτα τὰ ἐν Κυζίκῳ ταύτης ἐστὶ τῆς
λίθου. ἐντεῦθέν ἐστιν Ἀριστέας ὁ ποιητὴς τῶν Ἀριμασπείων
καλουμένων ἐπῶν, ἀνὴρ γόης εἴ τις ἄλλος.
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Traduction française :
[13a,16] 16. En rangeant la côte, de Parium à Priapus, on rencontre l'ancienne et
la nouvelle Proconnèse, celle-ci avec une ville {de même nom} et une vaste
carrière, très renommée pour le marbre blanc qu'on en extrait :
naturellement c'est avec ce marbre qu'ont été bâtis les plus beaux
édifices des villes de toute la côte, ceux de Cyzique notamment.
Proconnèse a donné le jour à Aristée, l'auteur du poème des Arimaspées, et
le plus grand charlatan qui ait jamais existé.
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