[11e,7] <7> Καταβαίνοντι δ' εἰς τὰς ὑπωρείας ἀρκτικώτερα μέν ἐστι τὰ κλίματα, ἡμερώτερα δέ· ἤδη γὰρ συνάπτει τοῖς πεδίοις τῶν Σιράκων. Εἰσὶ δὲ καὶ τρωγλοδύται τινὲς ἐν φωλεοῖς οἰκοῦντες διὰ τὰ ψύχη, παρ' οἷς ἤδη καὶ ἀλφίτων ἐστὶν εὐπορία· μετὰ δὲ τοὺς τρωγλοδύτας καὶ χαμαικοῖται καὶ πολυφάγοι τινὲς καλούμενοι καὶ αἱ τῶν Εἰσαδίκων κῶμαι, δυναμένων γεωργεῖν διὰ τὸ μὴ παντελῶς ὑποπεπτωκέναι ταῖς ἄρκτοις.
| [11e,7] Si, maintenant, des hautes cimes que nous venons de décrire, nous redescendons vers les parties basses de la chaîne, nous observons, quoiqu'étant de fait sous un climat plus septentrional puisque nous touchons là déjà aux plaines des Sirakes, que la température s'est sensiblement radoucie. Il s'y trouve bien encore quelques peuplades qui, à cause du froid, en sont réduites à n'habiter que des espèces de terriers, comme les Troglodytes ; mais chez ces tribus-là même il y a déjà abondance de grains. Puis aux populations troglodytes en succèdent d'autres qui portent les noms {significatifs} de Chamaecètes et de Polyphages ; et, quant aux Isadices, qui suivent, ils habitent de vrais villages et peuvent cultiver la terre, grâce à cette circonstance que leur pays n'est pas tout à fait exposé au nord.
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