HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Strabon, Geographica, livre VIII

πόλις



Texte grec :

[8,3,30] Λοιπὸν δ´ ἐστὶν εἰπεῖν περὶ τῆς Ὀλυμπίας καὶ τῆς εἰς τοὺς Ἠλείους ἁπάντων μεταπτώσεως. ἔστι δ´ ἐν τῇ Πισάτιδι τὸ ἱερὸν σταδίους τῆς Ἤλιδος ἐλάττους ἢ τριακοσίους διέχον· πρόκειται δ´ ἄλσος ἀγριελαίων ἐν ᾧ τὸ στάδιον· παραρρεῖ δ´ ὁ Ἀλφειὸς ἐκ τῆς Ἀρκαδίας ῥέων εἰς τὴν Τριφυλιακὴν θάλατταν μεταξὺ δύσεως καὶ μεσημβρίας. τὴν δ´ ἐπιφάνειαν ἔσχεν ἐξ ἀρχῆς μὲν διὰ τὸ μαντεῖον τοῦ Ὀλυμπίου Διός· ἐκείνου δ´ ἐκλειφθέντος οὐδὲν ἧττον συνέμεινεν ἡ δόξα τοῦ ἱεροῦ, καὶ τὴν αὔξησιν ὅσην ἴσμεν ἔλαβε διά τε τὴν πανήγυριν καὶ τὸν ἀγῶνα τὸν Ὀλυμπιακόν, στεφανίτην τε καὶ ἱερὸν νομισθέντα, μέγιστον τῶν πάντων. ἐκοσμήθη δ´ ἐκ τοῦ πλήθους τῶν ἀναθημάτων, ἅπερ ἐκ πάσης ἀνετίθετο τῆς Ἑλλάδος· ὧν ἦν καὶ ὁ χρυσοῦς σφυρήλατος Ζεύς, ἀνάθημα Κυψέλου τοῦ Κορινθίων τυράννου. μέγιστον δὲ τούτων ὑπῆρξε τὸ τοῦ Διὸς ξόανον, ὃ ἐποίει Φειδίας Χαρμίδου Ἀθηναῖος ἐλεφάντινον, τηλικοῦτον τὸ μέγεθος ὡς καίπερ μεγίστου ὄντος τοῦ νεὼ δοκεῖν ἀστοχῆσαι τῆς συμμετρίας τὸν τεχνίτην, καθήμενον ποιήσαντα, ἁπτόμενον δὲ σχεδόν τι τῇ κορυφῇ τῆς ὀροφῆς ὥστ´ ἔμφασιν ποιεῖν, ἐὰν ὀρθὸς γένηται διαναστάς, ἀποστεγάσειν τὸν νεών. ἀνέγραψαν δέ τινες τὰ μέτρα τοῦ ξοάνου, καὶ Καλλίμαχος ἐν ἰάμβῳ τινὶ ἐξεῖπε. πολλὰ δὲ συνέπραξε τῷ Φειδίᾳ Πάναινος ὁ ζωγράφος, ἀδελφιδοῦς ὢν αὐτοῦ καὶ συνεργολάβος, πρὸς τὴν τοῦ ξοάνου διὰ τῶν χρωμάτων κόσμησιν καὶ μάλιστα τῆς ἐσθῆτος. δείκνυνται δὲ καὶ γραφαὶ πολλαί τε καὶ θαυμασταὶ περὶ τὸ ἱερὸν ἐκείνου ἔργα. ἀπομνημονεύουσι δὲ τοῦ Φειδίου, διότι πρὸς τὸν Πάναινον εἶπε πυνθανόμενον πρὸς τί παράδειγμα μέλλοι ποιήσειν τὴν εἰκόνα τοῦ Διός, ὅτι πρὸς τὴν Ὁμήρου δι´ ἐπῶν ἐκτεθεῖσαν τούτων „ἦ καὶ κυανέῃσιν „ἐπ´ ὀφρύσι νεῦσε Κρονίων· ἀμβρόσιαι δ´ ἄρα χαῖται „ἐπερρώσαντο ἄνακτος κρατὸς ἀπ´ ἀθανάτοιο, μέγαν „δ´ ἐλέλιξεν Ὄλυμπον.“ ἄξιοι δὲ μάλιστα τὴν αἰτίαν ἔχειν τῆς περὶ τὸ Ὀλυμπίασιν ἱερὸν μεγαλοπρεπείας τε καὶ τιμῆς Ἠλεῖοι. κατὰ μὲν γὰρ τὰ Τρωικὰ καὶ ἔτι πρὸ τούτων οὐκ ηὐτύχουν, ὑπό τε τῶν Πυλίων ταπεινωθέντες καὶ ὑφ´ Ἡρακλέους ὕστερον, ἡνίκα Αὐγέας ὁ βασιλεύων αὐτῶν κατελύθη. σημεῖον δέ· εἰς γὰρ τὴν Τροίαν ἐκεῖνοι μὲν τετταράκοντα ναῦς ἔστειλαν, Πύλιοι δὲ καὶ Νέστωρ ἐνενήκοντα. ὕστερον δὲ μετὰ τὴν τῶν Ἡρακλειδῶν κάθοδον συνέβη τἀναντία. Αἰτωλοὶ γὰρ συγκατελθόντες τοῖς Ἡρακλείδαις μετὰ Ὀξύλου καὶ συνοικήσαντες Ἐπειοῖς κατὰ συγγένειαν παλαιὰν ηὔξησαν τὴν κοίλην Ἦλιν καὶ τῆς τε Πισάτιδος ἀφείλοντο πολλήν, καὶ Ὀλυμπία ὑπ´ ἐκείνοις ἐγένετο· καὶ δὴ καὶ ὁ ἀγὼν εὕρημά ἐστιν ἐκείνων ὁ Ὀλυμπιακός, καὶ τὰς Ὀλυμπιάδας τὰς πρώτας ἐκεῖνοι συνετέλουν. ἐᾶσαι γὰρ δεῖ τὰ παλαιὰ καὶ περὶ τῆς κτίσεως τοῦ ἱεροῦ καὶ περὶ τῆς θέσεως τοῦ ἀγῶνος, τῶν μὲν ἕνα τῶν Ἰδαίων δακτύλων Ἡρακλέα λεγόντων ἀρχηγέτην τούτων, τῶν δὲ τὸν Ἀλκμήνης καὶ Διός, ὃν καὶ ἀγωνίσασθαι πρῶτον καὶ νικῆσαι· τὰ γὰρ τοιαῦτα πολλαχῶς λέγεται καὶ οὐ πάνυ πιστεύεται. ἐγγυτέρω δὲ πίστεως, ὅτι μέχρι τῆς ἕκτης καὶ εἰκοστῆς Ὀλυμπιάδος ἀπὸ τῆς πρώτης, ἐν ᾗ Κόροιβος ἐνίκα στάδιον Ἠλεῖος, τὴν προστασίαν εἶχον τοῦ τε ἱεροῦ καὶ τοῦ ἀγῶνος Ἠλεῖοι. κατὰ δὲ τὰ Τρωικὰ ἢ οὐκ ἦν ἀγὼν στεφανίτης ἢ οὐκ ἔνδοξος, οὔθ´ οὗτος οὔτ´ ἄλλος οὐδεὶς τῶν νῦν ἐνδόξων· οὐδὲ μέμνηται τούτων Ὅμηρος οὐδενός, ἀλλ´ ἑτέρων τινῶν ἐπιταφίων. καίτοι δοκεῖ τισὶ τοῦ Ὀλυμπιακοῦ μεμνῆσθαι, ὅταν φῇ τὸν Αὐγέαν ἀποστερῆσαι τέσσαρας ἀθλοφόρους ἵππους, ἐλθόντας μετ´ ἄεθλα· φασὶ δὲ τοὺς Πισάτας μὴ μετασχεῖν τοῦ Τρωικοῦ πολέμου ἱεροὺς νομισθέντας τοῦ Διός. ἀλλ´ οὔθ´ ἡ Πισᾶτις ὑπὸ Αὐγέᾳ τόθ´ ὑπῆρχεν, ἐν ᾗ ἐστι καὶ ἡ Ὀλυμπία, ἀλλ´ ἡ Ἠλεία μόνον, οὔτ´ ἐν Ἠλείᾳ συνετελέσθη ὁ Ὀλυμπιακὸς ἀγὼν οὐδ´ ἅπαξ, ἀλλ´ ἀεὶ ἐν Ὀλυμπίᾳ. ὁ δὲ νῦν παρατεθεὶς ἐν Ἤλιδι φαίνεται γενόμενος, ἐν ᾗ καὶ τὸ χρέος ὠφείλετο „καὶ γὰρ τῷ χρεῖος „{μέγ´} ὀφείλετ´ ἐν Ἤλιδι δίῃ, τέσσαρες ἀθλοφόροι ἵπποι.“ καὶ οὗτος μὲν οὐ στεφανίτης (περὶ τρίποδος γὰρ ἔμελλον θεύσεσθαι), ἐκεῖνος δέ. μετὰ {δὲ} τὴν ἕκτην καὶ εἰκοστὴν Ὀλυμπιάδα οἱ Πισᾶται τὴν οἰκείαν ἀπολαβόντες αὐτοὶ συνετέλουν, τὸν ἀγῶνα ὁρῶντες εὐδοκιμοῦντα· χρόνοις δ´ ὕστερον μεταπεσούσης πάλιν τῆς Πισάτιδος εἰς τοὺς Ἠλείους μετέπεσεν εἰς αὐτοὺς πάλιν καὶ ἡ ἀγωνοθεσία. συνέπραξαν δὲ καὶ οἱ Λακεδαιμόνιοι μετὰ τὴν ἐσχάτην κατάλυσιν τῶν Μεσσηνίων συμμαχήσασιν αὐτοῖς τἀναντία τῶν Νέστορος ἀπογόνων καὶ τῶν Ἀρκάδων συμπολεμησάντων τοῖς Μεσσηνίοις· καὶ ἐπὶ τοσοῦτόν γε συνέπραξαν ὥστε τὴν χώραν ἅπασαν τὴν μέχρι Μεσσήνης Ἠλείαν ῥηθῆναι καὶ διαμεῖναι μέχρι νῦν, Πισατῶν δὲ καὶ Τριφυλίων καὶ Καυκώνων μηδ´ ὄνομα λειφθῆναι. καὶ αὐτὸν δὲ τὸν Πύλον τὸν ἠμαθόεντα εἰς τὸ Λέπρειον συνῴκισαν, χαριζόμενοι τοῖς Λεπρεάταις κρατήσασι πολέμῳ, καὶ ἄλλας πολλὰς τῶν κατοικιῶν κατέσπασαν, ὅσας γ´ ἑώρων αὐτοπραγεῖν ἐθελούσας, καὶ φόρους ἐπράξαντο.

Traduction française :

[8,3,30] Nous n'avons plus {pour compléter ce tableau de l'Elide} qu'à décrire Olympie et à montrer comment s'établit sur la totalité du pays la domination des Eléens. C'est dans la Pisatide, à moins de trois cents stades d'Elis que s'élève le temple d'Olympie, précédé d'un bois d'oliviers sauvages, où est le stade, et bordé par l'Alphée, qui vient de l'Arcadie et va déboucher dans la mer de Triphylie entre le couchant et le midi. Célèbre à l'origine comme siége de l'Oracle de Jupiter Olympien, ce temple, loin de déchoir et de perdre de sa renommée une fois que le Dieu eut cessé d'y faire entendre sa voix prophétique, prit l'accroissement que chacun sait par suite de la célébration dans sen enceinte des panégyries ou assemblées générales de la Grèce et des jeux olympiques, jeux stéphanites réputés sacrés et solennels entre tous. Ajoutons qu'il s'était enrichi d'une quantité de pieuses offrandes envoyées de toutes les parties de la Grèce. On y voyait, par exemple, le Jupiter en or martelé, offert naguère par Cypsélus, tyran de Corinthe ; mais ce qu'il renfermait d'incomparable c'était cette autre statue de Jupiter, due au ciseau de Phidias, fils de Charmidas, l'Athénien : elle était en ivoire et de telle dimension que, malgré l'extrême élévation du temple, l'artiste semblait avoir dans son oeuvre excédé les justes proportions. Le Dieu, en effet, bien que représenté assis, touchait presque le plafond de la tête, et l'on ne pouvait s'empêcher de penser en le voyant que, s'il se fût dressé de toute sa hauteur, il eût soulevé le toit ce l'édifice. Quelques auteurs ont consigné dans leurs écrits les dimensions exactes de cette statue ; Callimaque les a même exprimées en vers ïambiques. Ce qui fit beaucoup aussi pour le succès de l'oeuvre de Phidias, c'est que le peintre Panoenus, son cousin, lui avait prêté le concours de son talent en revêtant de couleurs éclatantes certaines portions de la statue, les draperies notamment. Le temple d'Olympie possède aujourd'hui encore plusieurs peintures de Pammnus, toutes fort belles, et c'est à lui, dit-on, que Phidias fit cette réponse mémorable. Panmuus lui avait demandé d'après quel modèle il comptait faire la figure de son Jupiter. - «D'après le portrait qu'en a laissé Homère, répondit-il en citant ces vers du poète : «Il dit, et de ses noirs sourcils Jupiter fit un signe ; ses cheveux parfumés d'ambroisie se dressèrent sur sa tête immortelle, et tout l'Olympe en tressaillit» (Iliade, I, 528). Du reste, la gloire d'avoir fondé la magnificence et le prestige du temple d'Olympie revient de droit aux Eléens. Au temps de la guerre de Troie, à vrai dire, et dès auparavant les Epéens n'étaient rien moins que florissants, ils s'étaient vu écraser successivement sous les coups des Pyliens et sous ceux d'Hercule meurtrier de leur roi Augéas ; et l'état d'abaissement dans lequel ils se trouvaient alors est attesté par ce fait qu'ils n'avaient pu envoyer devant Troie que quarante vaisseaux, tandis que les Pyliens et Nestor en avaient expédié jusqu'à quatre-vingt-dix. Mais plus tard, après le retour des Héraclides, les choses pour eux changèrent de face. Les Aetoliens d'Oxylus, compagnons des Héraclides, se trouvaient avoir avec les Epéens d'anciens liens de parenté, ils s'établirent au milieu d'eux et eurent bientôt agrandi la Coelé-Elide par la force de leurs armes ; ils enlevèrent notamment une bonne partie de la Pisatide, et c'est ainsi qu'Olympie passa sous la domination éléenne. Ce sont eux aussi qui instituèrent les jeux olympiques et qui célébrèrent les premières Olympiades. Il ne faut pas tenir compte en effet de ce que les Anciens nous disent de la construction du temple et de l'établissement de ces jeux par Hercule, soit qu'ils entendent sous ce nom l'aîné des Dactyles Idéens, qui en aurait été alors l'archégète, soit qu'ils désignent le fils même d'Alcmène et de Jupiter, mais comme ayant simplement pris part à la première lutte olympique et remporté la première victoire : ces vieilles traditions, rapportées d'ailleurs de tant de manières différentes, ne peuvent plus guère trouver créance aujourd'hui et nous sommes à coup sûr plus près de la vérité en nous bornant à affirmer que, depuis la première olympiade marquée par la victoire de Péléen Coreebas jusqu'à la vingt-sixième, l'intendance du temple et la présidence des jeux appartinrent aux Eléens. Au temps de la guerre de Troie, ou bien les jeux stéphanites n'existaient pas encore, ou, s'ils existaient, ils n'avaient encore acquis nulle part de célébrité, pas plus à Olympie que dans ces autres lieux de la Grèce qui en possèdent aujourd'hui de si renommés. Toujours eet-il qu'Homère n'a point mentionné de jeux dont le prix fût une simple couronne, mais seulement des jeux d'autre sorte, des jeux funèbres par exemple. Quelques auteurs à la vérité prétendent que ce sont les jeux Olympiques qu'il a voulu désigner dans le passage où il dit qu'Augéas avait retenu les quatre coursiers de Nélée, ces coursiers déjà tant de fois vainqueurs et que leur maître avait envoyés pour disputer un nouveau prix ; ils font remarquer que les Pisates ne figurent point dans l'Iliade comme ayant pris part à l'expédition contre Troie, le carac- tère sacré dont ils étaient revêtus les en ayant apparemment dispensés. Mais ils oublient que la Pisatide, qui a de tout temps compris Olympie, n'appartenait pas alors à Augéas; que ce prince régnait sur l'Elide seule ; que les jeux Olympiques ne se sont jamais célébrés en Elide mais toujours à Olympie, tandis que les jeux dont parle Homère n'avaient pu se célébrer ailleurs que dans la divine Elis, aux lieux mêmes où Nélée avait à réclamer son bien, «Car on lui retenait dans la divine Elis un dépôt précieux, quatre coursiers souvent vainqueurs» (Iliade, XI, 677) ; qu'enfin ces derniers jeux n'étaient point des jeux stéphanites, puisque le prix de la course, dans laquelle avaient dû figurer les chevaux de Nélée, consistait en un trépied, et que telle était au contraire la nature des jeux d'Olympie. Après la vingt-sixième Olympiade, il y eut un moment où les Pisates, redevenus indépendants, célébrèrent en leur nom les jeux Olympiques alors en pleine prospérité, mais ils ne tardèrent pas à retomber sous la domination des Eléens et ceux ci reprirent la direction et la surintendance des jeux. Il faut dire que les Eléens avaient trouvé de puissants auxiliaires dans les Lacédémoniens, après la chute définitive de la Messénie et en récompense de la fidélité qu'ils leur avaient toujours gardée pendant cette guerre, alors que les descendants de Nestor et les Arcadiens faisaient cause commune avec les Messéniens. Et tel fut pour eux le bon effet de ce secours qu'en peu de temps le pays tout entier jusqu'à Messène prit le nom d'Elicle, lequel s'est maintenu jusqu'à présent, tandis que les noms de Pisatide, de Triphylie et de Cauconie disparurent pour toujours. C'est alors aussi que Pylos Emathoéis fut réuni à Lépréum : les Lacédémoniens avaient voulu par là récompenser les Lépréates d'avoir combattu contre les Messéniens à leurs côtés. Les Lacédémoniens détruisirent bien encore mainte autre ville dans le pays ; mais en général ils épargnèrent celles qui tenaient énergiquement à leur autonomie, se contentant d'exiger d'elles un tribut.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site d'Agnès VINAS

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 4/07/2006