HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Strabon, Geographica, livre VII

Μακεδόνων



Texte grec :

[7,5,10] Τὸν μὲν οὖν παράπλουν ἅπαντα τὸν Ἰλλυρικὸν σφόδρα εὐλίμενον εἶναι συμβαίνει καὶ ἐξ αὐτῆς τῆς συνεχοῦς ᾐόνος καὶ ἐκ τῶν πλησίον νήσων, ὑπεναντίως τῷ Ἰταλικῷ τῷ ἀντικειμένῳ, ἀλιμένῳ ὄντι· ἀλεεινοὶ δὲ καὶ χρηστόκαρποι ὁμοίως· ἐλαιόφυτοι γὰρ καὶ εὐάμπελοι, πλὴν εἴ τί που σπάνιον ἐκτετράχυνται τελέως. Τοιαύτη δ' οὖσα ὠλιγωρεῖτο πρότερον ἡ Ἰλλυρικὴ παραλία, τάχα μὲν καὶ κατ' ἄγνοιαν τῆς ἀρετῆς, τὸ μέντοι πλέον διὰ τὴν ἀγριότητα τῶν ἀνθρώπων καὶ τὸ λῃστρικὸν ἔθος. Ἡ δ' ὑπερκειμένη ταύτης πᾶσα ὀρεινὴ καὶ ψυχρὰ καὶ νιφόβολός ἐστιν, ἡ δὲ προσάρκτιος καὶ μᾶλλον, ὥστε καὶ τῶν ἀμπέλων σπάνιν εἶναι καὶ ἐν ταῖς ὑψώσεσι καὶ ἐν τοῖς ἐπιπεδωτέροις. Ὀροπέδια δ' ἐστὶ ταῦτα ἃ κατέχουσιν οἱ Παννόνιοι, πρὸς νότον μὲν μέχρι Δαλματέων καὶ Ἀρδιαίων διατείνοντα, πρὸς ἄρκτον δὲ ἐπὶ τὸν Ἴστρον τελευτῶντα, πρὸς ἕω δὲ Σκορδίσκοις συνάπτοντα. Τῇ δὲ παρὰ τὰ ὄρη τῶν Μακεδόνων καὶ Θρᾳκῶν.

Traduction française :

[7,5,10] Les parages de l'Illyrie, tant la côte de terre ferme que les îles qui l'avoisinent, abondent en excellents ports et contrastent à cet égard avec la côte d'Italie, située vis-à-vis, qui en est complètement dépourvue. En revanche des deux côtés l'exposition est aussi belle et le sol aussi fertile. On n'y rencontre en effet partout que plantations d'oliviers et riches vignobles, si ce n'est dans quelques rares cantons absolument stériles. Telle qu'elle est, la côte d'Illyrie n'en est pas moins toujours restée négligée des anciens, ce qui peut tenir à l'ignorance où ils étaient de ses ressources, mais ce qui s'explique mieux encore par la férocité des indigènes et par leurs habitudes de piraterie. En revanche, le pays au-dessus de la côte est montagneux et froid ; il y neige souvent, surtout dans la partie septentrionale, et il s'ensuit que la vigne y est rare, et rare aussi bien sur les terrains en pente que dans les terrains unis. Ce sont là les plateaux de la Pannonie : ils se prolongent au midi jusqu'à la Dalmatie et à l'Ardie, s'arrêtent du côté du N. au cours même de l'Ister et confinent vers l'E. aux possessions des Scordisques, j'entends à la portion qui borde les montagnes de la Macédoine et de la Thrace.





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Dernière mise à jour : 11/05/2006