HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Strabon, Geographica, livre VII

καθ



Texte grec :

[7,4,2] Ἐκπλέοντι δ' ἐν ἀριστερᾷ πολίχνη καὶ ἄλλος λιμὴν Χερρονησιτῶν. Ἔκκειται γὰρ ἐπὶ τὴν μεσημβρίαν ἄκρα μεγάλη κατὰ τὸν παράπλουν ἐφεξῆς, μέρος οὖσα τῆς ὅλης Χερρονήσου, ἐφ' ᾗ ἵδρυται πόλις Ἡρακλεωτῶν, ἄποικος τῶν ἐν τῷ Πόντῳ, αὐτὸ τοῦτο καλουμένη Χερρόνησος, διέχουσα τοῦ Τύρα παράπλουν σταδίων τετρακισχιλίων τετρακοσίων· ἐν ᾗ τὸ τῆς Παρθένου ἱερόν, δαίμονός τινος, ἧς ἐπώνυμος καὶ ἡ ἄκρα ἡ πρὸ τῆς πόλεώς ἐστιν ἐν σταδίοις ἑκατόν, καλουμένη Παρθένιον, ἔχον νεὼν τῆς δαίμονος καὶ ξόανον. Μεταξὺ δὲ τῆς πόλεως καὶ τῆς ἄκρας λιμένες τρεῖς, εἶθ' ἡ παλαιὰ Χερρόνησος κατεσκαμμένη καὶ μετ' αὐτὴν λιμὴν στενόστομος, καθ' ὃν μάλιστα οἱ Ταῦροι, Σκυθικὸν ἔθνος, τὰ λῃστήρια συνίσταντο, τοῖς καταφεύγουσιν ἐπ' αὐτὸν ἐπιχειροῦντες· καλεῖται δὲ Συμβόλων λιμήν. Οὗτος δὲ ποιεῖ πρὸς ἄλλον λιμένα Κτενοῦντα καλούμενον τετταράκοντα σταδίων ἰσθμόν· οὗτος δ' ἐστὶν ὁ ἰσθμὸς ὁ κλείων τὴν μικρὰν Χερρόνησον, ἣν ἔφαμεν τῆς μεγάλης Χερρονήσου μέρος, ἔχουσαν ἐν αὑτῇ τὴν ὁμωνύμως λεγομένην πόλιν Χερρόνησον.

Traduction française :

[7,4,2] Au sortir du golfe nous laissons à gauche une petite ville et nous arrivons au Kalos-Limén, port dépendant déjà de la ville de Chersonnèse. Pour peu, en effet, que l'on continue à longer la côte, on voit s'avancer au midi une presqu'île qui fait partie de l'ensemble de la Chersonnèse Taurique et sur laquelle les Héracléotes (j'entends des colons sortis d'Héraclée Pontique) bâtirent naguère une ville : cette ville, appelée elle-même Chersonnèse, est à 400 stades du Tyras, distance prise le long des côtes. On y voit le temple de cette même déesse Parthenos ou Vierge qui a donné son nom au cap Parthenium, lequel est situé à 100 stades en avant de la ville et supporte, avec la statue de cette déesse, un naos qui lui est également consacré. Dans l'intervalle de la ville au cap on compte trois ports, on passe ensuite devant les ruines de l'ancienne ville de Chersonnèse, et l'on atteint un autre port, très étroit d'ouverture, dont les Taures, peuple scythe d'origine, avaient fait naguère le centre de leurs pirateries, épiant chaque vaisseau qui s'y réfugiait pour l'attaquer à l'improviste. Ce port est connu sous le nom de Synibolôn-limen ; et il forme, avec un autre port nommé Ctenus, l'isthme de 40 stades qui sert à clore la Petite Chersonnèse, laquelle dépend, avons-nous dit, de la Grande, et contient la ville moderne appelée aussi Chersonnèse.





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Dernière mise à jour : 11/05/2006