Texte grec :
[9b,32] Τὸ δ´ οὕτω ῥηθέν „οἵ θ´ ὑπὸ Θήβας εἶχον“ οἱ μὲν δέχονται πολείδιόν τι
Ὑποθήβας καλούμενον, οἱ δὲ τὰς Ποτνίας· τὰς γὰρ Θήβας ἐκλελεῖφθαι διὰ τὴν
τῶν Ἐπιγόνων στρατείαν καὶ μὴ μετασχεῖν τοῦ Τρωικοῦ πολέμου· οἱ δὲ
μετασχεῖν μὲν οἰκεῖν δὲ ὑπὸ τῇ Καδμείᾳ τότε ἐν τοῖς ἐπιπέδοις χωρίοις μετὰ τὴν
τῶν Ἐπιγόνων ἄφοδον, τὴν Καδμείαν ἀδυνατοῦντας ἀνακτίσαι· ἐπεὶ δὲ ἡ
Καδμεία ἐκαλεῖτο Θῆβαι, ὑπὸ Θήβας εἰπεῖν ἀντὶ τοῦ ὑπὸ τῇ Καδμείᾳ οἰκοῦντας
τὸν ποιητὴν τοὺς τότε Θηβαίους.
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Traduction française :
[9b,32] L'expression employée ensuite par Homère (Il. II, 505), g-oi g-th'upo
g-Thêbas g-eichon, {est entendue diversement} : suivant les uns, il aurait
existé effectivement une petite place nommée Hypothèbes ; suivant les
autres, il s'agirait là simplement de Potniae. Ceux-ci se fondent sur ce
que Thèbes, étant abandonnée depuis la guerre des Epigones, n'avait pris
aucune part à l'expédition contre Troie. Mais les premiers soutiennent que
les Thébains avaient participé à l'expédition commune ; seulement, qu'ils
habitaient alors dans la plaine, au pied de la montagne où s'élevait
naguère la Cadmée, n'ayant pas encore pu, depuis le départ des Epigones,
reconstruire cette citadelle ; que celle-ci d'ailleurs s'était appelée
indifféremment Thèbes ou la Cadmée, de sorte que le poète, pour rappeler
la demeure actuelle des Thébains au pied de la Cadmée, avait pu dire tout
aussi bien : «Et ceux qui habitaient au-dessous de Thèbes».
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