Texte grec :
[9b,28] Ὁ δὲ ποιητὴς ἐφεξῆς ταῖς Κώπαις Εὔτρησιν τίθησι κωμίον Θεσπιέων·
ἐνταῦθά φασι Ζῆθον καὶ Ἀμφίονα οἰκῆσαι πρὶν βασιλεῦσαι Θηβῶν. ἡ δὲ Θίσβη
Θίσβαι νῦν λέγονται, οἰκεῖται δὲ μικρὸν ὑπὲρ τῆς θαλάττης ὅμορον Θεσπιεῦσι τὸ
χωρίον καὶ τῇ Κορωνειακῇ, ὑποπεπτωκὸς ἐκ τοῦ νοτίου μέρους τῷ Ἑλικῶνι καὶ
αὐτό· ἐπίνειον δ´ ἔχει πετρῶδες περιστερῶν μεστόν, ἐφ´ οὗ φησιν ὁ ποιητὴς
„πολυτρήρωνά τε Θί„σβην.“ πλοῦς δ´ ἐστὶν ἐνθένδε εἰς Σικυῶνα σταδίων ἑκατὸν
ἑξήκοντα.
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Traduction française :
[9b,28] Immédiatement après Copae, le poète nomme Eutrésis, petit bourg du
territoire de Thespies, où Zéthus et Amphion résidaient, dit-on, avant
d'aller régner à Thèbes. Quant à Thisbé (ou, comme on l'appelle
aujourd'hui, Thisbae), c'est une petite localité située un peu au-dessus
de la mer, limitrophe à la fois du territoire de Thespies et de celui de
Coronée, et, comme ces villes, adossée au versant méridional de l'Hélicon.
Le point de la côte qui lui sert de port est ceint de rochers peuplés de
pigeons sauvages, ce qui vérifie l'expression du poète :
«Et Thisbé, séjour aimé des colombes».
De ce port à Sicyone le trajet par mer est de 160 stades.
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